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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 15:49
Rony Brauman: "le BDS, une arme pacifique et efficace pour amener les Israéliens à prendre leurs responsabilités" (Interview avec l'AFPS)

Rony Brauman : « le BDS, une arme pacifique et efficace pour amener les Israéliens à prendre leurs responsabilités »

Né à Jérusalem, Rony Brauman est un médecin français, ancien président de Médecins Sans Frontières et professeur à l’université de Manchester. Son engagement pour les droits du peuple palestinien n’est plus à présenter. Il a récemment reçu le prix Palestine-Hamchari pour son manifeste Pour les Palestiniens, et a signé différentes tribunes affirmant le droit de boycotter Israël.

Thomas, membre du Conseil National de l’AFPS, lundi 18 avril 2016

Comment percevez-vous le climat actuel post-attentat, entre criminalisation de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions et les dernières déclarations du Premier ministre assimilant l’antisionisme à l’antisémitisme ?

C’est inquiétant. D’un côté, il y a une obsession de l’islam liée aux guerres du Proche-Orient et à l’exportation du terrorisme, donnant à cette religion, en première approximation, un visage angoissant, menaçant. Cet aspect mérite une analyse en profondeur pour distinguer terrorisme islamiste et musulmans, de même que nous n’incriminons pas les Protestants pour le Ku Klux Klan, les orthodoxes pour le stalinisme ou les Catholiques pour la pédophilie. On voit se développer un discours accusatoire et globalisant de l’islam et des musulmans, tenu par différents intellectuels qui ont des accès médiatiques considérables. De prime abord, nous pensons à Finkielkraut ou Zemmour, rejoints récemment par Elisabeth Badinter dont les propos incendiaires, caricaturaux, instrumentalisent la laïcité et le féminisme au service d’un combat global contre tout ce qui peut être rattaché à l’islam.

De l’autre côté, et à la rencontre de cette obsession, il y a la défense obstinée de la politique israélienne. François Hollande et Manuel Valls se situent dans la tradition de la SFIO de Guy Mollet, marquée par le colonialisme et l’orientalisme. Valls, sans doute le premier ministre le plus pro-israélien de notre histoire, est allé jusqu’à dire publiquement qu’il était « lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël ». Discours doublement fautif, puisqu’il invoque une « communauté juive » - qui n’existe pas plus que la « communauté musulmane » - et qu’il l’associe comme allant de soi à Israël. Et cela, de plus, au moment où on a à faire au gouvernement le plus raciste et violent de l’histoire d’Israël.

Ces deux mouvements sont distincts mais, progressivement, ils ont convergé. La campagne BDS est qualifiée logiquement d’antisémite, puisqu’à partir du moment où nos gouvernants sont, d’une part des défenseurs d’Israël, et d’autre part confondent explicitement Juif et Israël, toute dénonciation de la politique israélienne peut être ramenée à un acte anti-juif. Evidemment, ce n’est pas un hasard si la criminalisation s’accentue parallèlement à la montée de l’inquiétude, parmi les dirigeants israéliens, de la progression du BDS.

Faites-vous un lien entre la lutte contre l’islamophobie et la défense des droits du peuple palestinien ?

A partir du moment où la religion majoritaire de la population palestinienne est l’islam, il y a de facto un lien que nous ne pouvons pas ignorer. Cependant, ce serait une erreur de surestimer la portée de ce lien. Chez une partie des gens qui ont une vision combattive de la laïcité, et qui s’en servent contre le religieux, et particulièrement l’islam, la lutte des Palestiniens pour la reconnaissance de leurs droits déclenche spontanément de la sympathie politique. Je crois que même parmi les Français qui disent avoir un problème avec l’islam, il y a de la sympathie pour la cause palestinienne. Le Hamas, en tant que branche palestinienne des Frères musulmans, ébranle sans doute cette sympathie, mais il ne l’annule pas.

Vous venez de signer une tribune à l’initiative de l’Union Juive Française pour la Paix intitulée « Appel juif pour le BDS ». Pourquoi est-ce important de signifier que vous soutenez le BDS en tant que Juif ?

Je tiens d’abord à signaler mon ambivalence par rapport à cette démarche. Je n’apprécie pas de mettre en avant mon affiliation juive pour des motifs politiques. Je connais plusieurs personnes, militants pour la Palestine d’origine juive, qui ont refusé de signer la tribune estimant qu’elle véhicule une vision ethniciste ou culturaliste, qu’ils récusent. Je les comprends très bien, et j’ai moi-même hésité pour ces raisons. Si j’ai signé, c’est parce que je souhaite multiplier les occasions de dénoncer la criminalisation du BDS, réaffirmer que cette campagne de diabolisation est odieuse et contraire aux principes démocratiques. On cherche à disqualifier un mouvement citoyen qui utilise la consommation comme levier politique.

Vous avez été, au début de cette année, au cœur d’une polémique suite à votre passage sur Europe 1 et la mauvaise interprétation qui a été faite de vos propos sur une prétendue affiliation politique du port de la kippa en France. Vous avez dû vous en expliquer, notamment sur le site de Mediapart, afin de rappeler que votre argumentation visait le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France et son soutien à la politique israélienne. Vous n’êtes pas le premier à montrer du doigt un repli communautaire en France, et notamment parmi les Juifs. Comment percevez-vous cette dérive ?

C’est une tendance générale, qui ne concerne pas seulement les juifs. Parmi ceux-ci, il y a en effet une tendance préoccupante récente. Depuis le début des années 2000, une part minoritaire –mais croissante - d’entre eux se replie dans le cocon de l’espace communautaire. Je précise que la recherche de la tranquillité et de la fraternité dans l’entre-soi est tout simplement humaine et n’a rien de condamnable à mes yeux. Le problème surgit lorsque, par exemple, on manifeste bruyamment son soutien politique à un Etat étranger en train de commettre un massacre.

J’ai en tête la manifestation de l’été 2014 en soutien à l’attaque de Gaza, organisée devant l’ambassade d’Israël, qui m’a particulièrement choqué. Notons que l’Union des Etudiants Juifs de France, syndicat étudiant qui se situe en principe à gauche, y avait appelé, signalant par là son légitimisme pro-israélien à toute épreuve. Cette manifestation est à mes yeux l’un des évènements les plus honteux que les institutions juives aient organisé. Voir ces gens, en plein Paris, crier leur soutien à la ratonnade de Gaza est particulièrement choquant. Ils m’ont fait penser à ces Israéliens qui s’installaient sur les hauteurs à la frontière de Gaza pour observer le carnage fait par leur armée. Moralement, je juge cela presque plus abject que de participer activement aux bombardements. Du moins, ce voyeurisme, cette pornographie politique revendiquée, n’est pas moins grave.

Valls, tout comme le CRIF, affirme, à juste titre d’ailleurs, que la place des Juifs français n’est pas en Israël mais en France. Or, ils soutiennent dans le même temps, explicitement ou implicitement, un gouvernement israélien qui prône l’inverse. Cette contradiction a été particulièrement claire lors du 11 janvier 2015 et du discours de Netanyahu dans une synagogue parisienne. Pourront-ils tenir cette ambiguïté sur du long terme ?

Je partage votre désarroi, mais je note que cette contradiction est plus large encore puisqu’elle peut s’appliquer à ceux qui s’affirment sionistes. Toute proportion gardée, le sionisme, dans son discours englobant, me fait penser au communisme. Mais il y a une différence majeure. Lorsque nous étions communistes à l’époque de l’URSS ou de la Chine communistes, nous avions tout à faire à Paris, rien à Moscou. Il y avait une révolution, un combat politique, à réaliser dans notre pays. Quand on est sioniste, je ne vois pas ce qu’on fiche en dehors d’Israël. De plus, comment peut-on s’affirmer républicain et en même temps soutenir le sionisme ? Il y a ici une contradiction majeure.

Plus l’Etat d’Israël s’enracine dans la terre et dans l’histoire, et plus son caractère ethnocratique s’affirme. Rappelons qu’avant les années 1980 et la première Intifada, on circulait librement de la frontière égyptienne à la frontière libanaise, du Jourdain à la Méditerranée, que l’on s’appelle Mohamed ou David. A cette époque, Naplouse était à vingt minutes de Tel-Aviv, à présent ces villes ne se connaissent plus et sont situées dans des entités différentes.

Face à cette évolution, des personnalités comme Bernard-Henri Lévy proclament leur amour des principes de la République, et pour cet Etat qui les piétine au quotidien. Cherchez l’erreur !

Vous l’avez dit, ces personnalités ou organisations ont un accès aisé aux médias, et certains, comme le CRIF, n’hésitent pas à prétendre parler au nom des Juifs de France et dans le même temps défendre la politique israélienne. Vous êtes également un interlocuteur ponctuel pour le champ médiatique. Pourquoi les journalistes n’invitent-ils pas davantage de voix juives critiques d’Israël ? Pour paraphraser le dernier numéro de Manière de Voir, comment pouvons-nous faire sauter le verrou médiatique sur cette question ?

C’est aux journalistes qu’il faut poser la question, et à votre place je la radicaliserais. Pourquoi un propagandiste comme BHL est-il autant présent dans les médias ? Pour moi, la première réponse c’est qu’il fait le spectacle, à l’instar d’autres démagogues. Ensuite, il détient un capital social qui semble lui donner un accès privilégié par rapport à d’autres aux médias, et le protège des critiques.

Pour faire sauter le verrou, il faut d’abord avoir davantage d’individus qui s’expriment sur cette question. Davantage de protestation citoyenne, de pétitions, tant contre la politique d’Israël que contre la présence envahissante de ces personnalités dans les médias. Cependant, il faut savoir rester sur le fil du rasoir et ne pas verser dans une dérive antisémite.

Notre pays a un problème avec ses Juifs et ses Arabes, comme séquelle de Vichy et de la colonisation. A l’image du décret Crémieux de 1870, les politiques pensent trouver une solution dans une gestion partiale de ces deux populations. L’une se voit dotée de toutes sortes d’attributs, il est le signal de notre bonne, ou mauvaise, santé nationale. En bref, si les Juifs de France ne vont pas bien, c’est la nation entière qui va mal. L’autre, au contraire, est continuellement dévalorisé, soit parce qu’il est trop arabe, soit parce qu’il est trop musulman, voire les deux.

Pour être plus clair, le décret Crémieux est perpétuellement présenté comme un symbole démocratique au sein d’un tableau colonial jugé trop sombre. C’est oublier qu’il ne fut qu’un raffinement de l’apartheid colonial. Philosophiquement, que vous soyez dévalués ou surévalués, cela revient au même puisque vous n’êtes pas au même rang que les autres. Et les médias ne sont pas étrangers à ce prisme postcolonial.

Pour terminer, si nous constatons une progression du BDS, il reste une accusation qui a la peau dure, à savoir que le boycott radicaliserait encore davantage la société juive israélienne. Pourquoi considérez-vous qu’aujourd’hui le BDS soit une arme efficace ?

Un pays qui se prétend démocratique et qui se rend coupable de la plus longue occupation des temps modernes pose un problème particulier. Le BDS est une arme pour placer Israël dans le rang des nations ordinaires. D’ailleurs, le sionisme originel aspirait à créer un Etat juif qui soit une nation parmi les nations. Je n’ai pas été enthousiasmé par cette campagne lorsqu’elle a commencé en 2006. Sans adhérer formellement à tous les points du BDS, je trouvais cependant intolérable qu’il puisse être interdit. Vous pouvez demain appeler au boycott du Mexique, de la Chine, de la Russie, sans problème. Vous pouvez également appeler à boycotter des marques de vêtements qui font travailler des enfants, ou comme Badinter celles qui proposent une « mode islamique ». Vous pouvez aussi appeler à la guerre en Syrie, en Libye, au Soudan, en Somalie… Mais appeler au boycott des produits des colonies d’Israël relève du tribunal depuis 2010, à l’initiative de Michèle Alliot-Marie alors Garde des sceaux. De plus, Omar Barghouti, co-fondateur et principal animateur de la campagne BDS, est une personnalité impressionnante. Sa détermination et sa fermeté politique, y compris dans son propre camp, m’ont marqué et ont levé mes réticences sur la question du boycott.

Je constate également que la progression du BDS, notamment dans les campus anglo-saxons, permet d’une part d’amener un débat sur la politique israélienne, et surtout d’engager un travail que nos politiques semblent incapables de réaliser, à savoir la pénalisation des institutions israéliennes engagées dans la colonisation et l’occupation de la Palestine en violation de toutes les résolutions internationales. Rappelons que pour le boycott de l’Afrique du Sud, ça n’est pas tellement les campagnes contre des produits qui ont renversé la donne, mais celles contre les équipes de sport sud-africaines. Manifester contre la présence dans un événement sportif d’une équipe sud-africaine y avait provoqué des blessures symboliques profondes. Il est probable qu’à terme, des actions comparables s’organisent contre des équipes de sport israéliennes, qui ne pourront plus voyager à l’étranger sans provoquer de mobilisations.

Enfin, j’entends ceux qui ne voient dans le boycott qu’un moyen de radicaliser davantage la société israélienne. Précisons d’emblée qu’Israël n’a pas eu besoin du boycott pour rendre toute candidature pacifiste aux élections inefficace politiquement, ou pour amener au pouvoir un gouvernement d’extrême droite. Mais surtout, ça n’est pas mon/notre problème, et il est temps que cette société, y compris la jeunesse branchée de Tel-Aviv, qui vit coupée de la réalité politique, comprenne que ce clivage politique n’est plus tenable. Je précise toutefois qu’il faut se garder de mépriser les Israéliens, qu’il faut être capable d’entendre leurs inquiétudes, d’autant plus dans un Proche-Orient à feu et à sang, mais pour justement être en mesure de leur rappeler leur part de responsabilité, et qu’il est plus que temps qu’ils les assument. Pour cela, j’estime que le BDS est une arme pacifique et efficace pour mobiliser les citoyens et influer sur le cours politique des choses.

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 15:38
Des communes françaises pour la libération des prisonniers palestiniens (Politis)

Des communes françaises pour la libération des prisonniers palestiniens

À l’occasion de la journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens, la mairie de Gennevilliers réitère son soutien à la lutte contre l’occupation israélienne.

Margaux Mazellier, Politis, mercredi 20 avril 2016

« La bataille pour la libération de Marwan Barghouti est une bataille pour tous les prisonniers palestiniens », a lancé lundi soir Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, lors d’une réunion qui se tenait en mairie à l’occasion de la journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens. Le maire communiste participe activement à la campagne internationale de libération de ce député palestinien, détenu par Israël depuis quatorze ans. Une campagne qui compte aujourd’hui plus de 7.400 signataires.

La ville de Gennevilliers fait parti du « Réseau Barghouti » regroupant vingt-deux communes qui ont fait le choix d’élever le prisonnier au rang de citoyen d’honneur. Une délégation est d’ailleurs prévue au mois de juin pour permettre à chaque maire participant, accompagné du député européen Patrick Le Hyaric, d’aller rendre visite à Marwan Barghouti dans sa prison israélienne.

Le « Mandela palestinien »

Emprisonné depuis le 15 avril 2002, Marwan Barghouti est devenu un symbole de l’occupation. Ce militant du Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, est accusé du meurtre de cinq civils israéliens et d’avoir été impliqué dans quatre attaques terroristes. Son fils, Qassam s’est rendu hier à Gennevilliers, dans le cadre de la journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens, pour continuer à faire vivre la parole de son père au-delà des portes de sa cellule :

Marwan Barghouti appelle à la libération de la Palestine et à la création de l’État palestinien selon les frontières d’avant 1967, reconnues par la communauté internationale. Ce n’est pas son but, c’est celui de tous les Palestiniens !

Un discours dans lequel se reconnaît une majorité des Palestiniens qui voient en lui un vrai leader politique. Un discours qui vise aussi à réunifier un peuple pris en étau entre diverses factions armées et politiques. « Il est membre du Fatah mais essaye de coordonner les positions des différentes factions comme celles du Hamas ou encore du jihad islamique, précise Qassam, ce qui signifie que nous avons une base pour mettre tout le monde plus ou moins d’accord et unifier la parole politique du peuple palestinien. »

Pour les coordinateurs de la campagne internationale de libération de Marwan Barghouti, ce discours unificateur et ce combat contre l’apartheid rappellent celui de Nelson Mandela. Cette campagne provoque la rage de la Ligue de Défense Juive qui accuse la mairie de Gennevilliers de faire l’apologie du terrorisme et de pratiquer des politiques « communistes antijuives ». Une dénonciation accompagnée de menaces contre les Gennevillois.

440 enfants dans les prisons israéliennes

Qassam lui aussi a connu la prison. Étudiant dans une université américaine, c’est lors d’un séjour en Palestine qu’il a été arrêté à la frontière par les forces israéliennes. « J’avais 17 ans. J’ai du passer quatre ans en prison, juste parce que j’étais le fils de Marwan Barghouti. Ils essayaient de trouver d’autres accusations : membre du Fatah, étudiant activiste... Mais c’est ce que font tous les Palestiniens ! »

Selon un rapport de Human Rights Watch, le nombre de mineurs détenus en Israël aurait plus que doublé depuis octobre 2015. Parmi les 7.000 prisonniers palestiniens estimés, 440 seraient âgés de 12 à 17 ans. Des prisonniers, enfants comme adultes, retenus en toute illégalité au regard du droit international puisque la Convention de Genève interdit le déplacement d’un prisonnier d’une zone occupée vers le pays occupant.

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 07:33
Le jeudi 28 avril, manifestons à nouveau pour refuser le projet de la loi travail (Front de Gauche Finistère)

JEUDI 28 AVRIL

MANIFESTONS A NOUVEAU

POUR REFUSER LE PROJET DE LA LOI TRAVAIL

CE GOUVERNEMENT A CHOISI LE CAMP DES NANTIS, LE CAMP DES CAPITALISTES QUI S'ENRICHISSENT SUR LE DOS DES TRAVAILLEURS.

NON à la régression sociale

NON à l'esclavage moderne que l'on veut nous imposer

EXIGEONS:

Des droits nouveaux pour tous les salariés et pour les jeunes

La réduction du temps de travail pour résorber le chômage

L'augmentation conséquente du SMIC pour permettre aux citoyens de vivre dignement

L'ARGENT NE MANQUE PAS:

Les salaires scandaleux des grands patrons, les paradis fiscaux, …

nous le démontrent chaque jour

NOUS SOMMES LES PLUS NOMBREUX:

Nous pouvons gagner ce combat et prendre notre destin en main.

ENSEMBLE CONSTRUISONS UN MONDE A VISAGE HUMAIN

Participons aux multiples débats citoyens pour faire émerger un projet de société alternatif, résolument anticapitaliste: social, écologique, démocratique.

Pour des droits nouveaux, pour des progrès sociaux et humains

Contre la loi El Khomry et les politiques antisociales d'austérité les mobilisations se poursuivent

UN TEMPS FORT LE 28 avril

Rassemblements et manifestations

Brest – Quimper – Morlaix – Quimperlé – Carhaix...

NUIT DEBOUT à Brest – Morlaix – Quimper, ... depuis le 31 mars

Quelle société voulons nous construire ?

Continuerons nous à accepter les règles ultralibérales ?

Alors ! Réagissons ! Nous avons tout à y gagner !

Le jeudi 28 avril, manifestons à nouveau pour refuser le projet de la loi travail (Front de Gauche Finistère)
Le jeudi 28 avril, manifestons à nouveau pour refuser le projet de la loi travail (Front de Gauche Finistère)
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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 07:24

Notre santé vaut mieux que leurs Lois :

Hôpitaux et Maternités de proximité en Danger!!! NON aux GHT !

Loi TOURAINE :

-Une loi qui s’inscrit dans la logique libérale de HPST 1

- Renforcement des pouvoirs des Directeurs généraux des ARS (Agences régionales de Santé), éloignement des élu-e-s et des citoyen-ne-s

-Confirmation de la T2A (Tarification A l’Activité)

- Abandon de la notion de service public

- Poursuite de la Privatisation, la Fusion et des Restructurations hospitalières

- Ingérence de l’ARS dans la gestion de la sécu

- Aggravation de l’inégalité d’accès territoriale et sociale à la santé

Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2016 :

- Une Loi dans la continuité du Pacte responsabilité pour le MEDEF, avec 11 milliards d’économie pour la santé

- 3,4 Milliards de réduction des moyens pour les Hôpitaux publics soit :

- 900 Millions sur la masse salariale, 22 000 emplois supprimés et atteinte aux RTT comme à l’AP-HP

- 2 milliards sur les restructurations avec notamment les GHT et l’ambulatoire à outrance et privatisée

- Redéploiement des personnels hospitaliers sur les EHPAD, personnes âgées.

Groupement hospitalier de territoire: GHT

Masqué derrière le beau mot de coopération, les GHT, auxquels sont obligés d’adhérer l’ensemble des Hôpitaux, sont un instrument diabolique de réduction de l'offre de soins, avec une solidarité financière entre les hôpitaux, à charge pour les équipes médicales de choisir les coupes à faire !

Sous couvert d’un projet médical partagé, à partir d’un établissement dit « support », l’objectif est de réduire les moyens matériels et humains des hôpitaux publics, supprimer des services, hôpitaux et maternités de proximité, en déléguant au privé le plus rentable, via des conventions. Quant aux personnels, ils sont condamnés à la mobilité au sein de ce territoire, parfois un à deux départements, et à la flexibilité.

C’est la logique de l’Hôpital Entreprise, pour une santé marchandise !

La psychiatrie est très impactée par les GHT, par la fusion des secteurs sur la base de 200 000 habitants, la suppression des CMP, CATTP,… déjà en cours sur les secteurs parisiens. Cela remet en cause le principe fondateur de la nécessaire proximité, celui de la continuité des soins, en renforcement d’une psychiatrie sécuritaire, instaurée par Sarkozy, au lieu de soigner ceux qui souffrent et soutenir leur entourage.

Loi HPST 2 ou loi Touraine, s’inscrit dans la logique de la loi Travail El Khomri et de la Loi Macron, avec casse des conventions collectives et du statut, et une individualisation à outrance.

Les Communistes de Bretagne appellent les personnels, les élu-e-s et citoyen-ne-s, cette politique : elle a comme but d'offrir des marchés nouveaux à la prédation capitaliste, en particulier celui de l’Hôpital, du médicosocial et de la protection sociale, de réduire les dépenses publiques en accélérant la fragmentation de notre société, menant notre pays au déclin social. Notre pays, sa population, a besoin d’un autre projet politique de santé, et celui-ci ne peut s’épanouir sans une Assurance maladie du XXIème Siècle, s’inscrivant dans le 100% Sécu.

Tous dans la Rue le 28 avril 2016 ! Lois Touraine- PLFSS- El Khomri, même combat !!!

Notre santé vaut mieux que leurs lois: hôpitaux et maternité de proximité en danger. Expression du PCF Bretagne, commission santé
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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 06:15
Photo Ismaël Dupont - fresque murale à Jérusalem

Photo Ismaël Dupont - fresque murale à Jérusalem

Alors qu'Israël est confronté, depuis six mois, à une révolte contre l'occupation, les mineurs sont la première cible de la répression.

- par Mélinée Le Priol, correspondante du Ouest-France à Ramallah

Touché par une vague d'attaques - notamment au couteau- qui ont tué une trentaine d'Israéliens depuis octobre, mais semblaient ralentir avant l'attentat de lundi à Jérusalem (21 blessés), l'Etat hébreu réprime sévèrement.

En six mois, plus de 200 Palestiniens ont été tués. Des assaillants, mais aussi des manifestants; plusieurs milliers ont été arrêtés, dont 1500 avaient moins de 18 ans, selon les ONG.

Ces arrestations de mineurs palestiniens ne sont pas une nouveauté.

Depuis 2010, on en dénombre 1200 chaque année. Quand elles n'ont pas lieu au domicile des parents, souvent en pleine nuit, ces arrestations se font au check-points ou sur le chemin de l'école. Les forces de sécurité israéliennes disposeraient en effet de listes de jeunes recherchés, car jugés "capables de faits de terrorisme" ou "d'incitation à la violence". Les réseaux sociaux, notamment, sont étroitement surveillés.

"En ce moment, 450 mineurs palestiniens se trouvent dans des prisons israéliennes" dénombre le militant associatif Qadura Fares - l'armée israélienne concède le chiffre de 119 détenus. "La plupart de ceux arrêtés depuis l'automne ont été relâchés, souvent avec une lourde amende pour les parents, une assignation à résidence ou une interdiction d'utiliser Internet. Tous ont été torturés", assure Qadura Fares.

Contrairement aux palestiniens d'Israël et de Jérusalem, ceux de Cisjordanie ne sont pas jugés par des tribunaux civils, mais militaires. Or, cette juridiction peut condamner à de la prison dès l'âge de 12 ans. Les jeunes risquent alors six mois de prison pour un simple jet de pierre, chef d'accusation retenu contre deux tiers des mineurs arrêtés.

Ouest-France, 20 avril 2016

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 06:05
Compte rendu d'Adeline Bertin dans le Ouest-France

Compte rendu d'Adeline Bertin dans le Ouest-France

Compte rendu de Marine Wioland dans le Télégramme

Compte rendu de Marine Wioland dans le Télégramme

Conseil communautaire du 18 avril 2016: revue de presse
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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 06:03
Photos Pierre-Yvon Boisnard

Photos Pierre-Yvon Boisnard

Bref compte rendu du Conseil Communautaire du 18 avril 2016 à Morlaix par Ismaël Dupont
Bref compte rendu du Conseil Communautaire du 18 avril 2016 à Morlaix par Ismaël Dupont
Bref compte rendu du Conseil Communautaire du 18 avril 2016 à Morlaix par Ismaël Dupont
Bref compte rendu du Conseil Communautaire du 18 avril 2016 à Morlaix par Ismaël Dupont
Bref compte rendu du Conseil Communautaire du 18 avril 2016 à Morlaix par Ismaël Dupont
Bref compte rendu du Conseil Communautaire du 18 avril 2016 à Morlaix par Ismaël Dupont
Tract de Sud distribué au Conseil Communautaire du 18 avril 2016

Tract de Sud distribué au Conseil Communautaire du 18 avril 2016

Les élus du Conseil de Communauté d'hier ont été accueillis par une quinzaine de militants du syndicat Sud-Solidaires ouvrant une réunion en plein air pour protester contre l'abandon des villes de Morlaix et de Morlaix-Communauté pour accéder à un local permettant d'assurer des permanences et des réunions régulières. Une aide mensuelle de moins de 100€ leur a été proposée il y a quelques mois par le président de Morlaix-Communauté, sur lequel Agnès Le Brun s'était déchargée, très insuffisante pour pouvoir louer un local et exercer les droits syndicaux sur le pays de Morlaix. Leurs nouvelles lettres et demandes de rendez-vous n'ont pas reçu de réponses.

C'est un problème d'exercice du droit syndical qu'il devient urgent de régler!

Le premier sujet qui a donné lieu à un débat a été l'attribution de subventions aux associations chargées du secteur de la cohésion sociale (prévention auprès des jeunes, prévention de la violence faite aux femmes, animation jeunesse, mobilité des précaires, intégration) sur le Pôle Urbain Morlaix-St Martin, sachant que l’État réduit le périmètre de ses aides aux quartiers prioritaires et que le « contrat de ville » CCUS avec l'essentiel des financements pour Morlaix, en dépit d'une précarité qui s'installe et croît, disparaît pour notre ville. Les Français concernés par cette politique d'aide socio-culturelle aux quartiers défavorisés passent de 8 millions à 4 millions. Plusieurs élus, dont Agnès Le Brun, ont regretté ce désengagement de l’État, particulièrement sensible pour les zones précarisés des villes moyennes en dehors des banlieues sensibles.

Une délibération a fait l'objet d'une expression de satisfaction générale : l'aide à la mise en place d'ascenseurs et surtout de monte-charges ou d'élévateurs Personnes à Mobilité Réduite dans le centre ville de Morlaix pour des immeubles vieux de plus de 66 ans. La majorité morlaisienne a remarqué que les aides à la requalification de l'habitat privé ne représentaient pas une proportion importante du PLH (8%).

Sur le vote de la subvention aux Moyens du Bord pour les activités ordinaires de l'association de promotion et de démocratisation de l'art contemporain et pour la fête de la Bretagne, Sarah Noll a vanté les activités de cette association sachant conjuguer le soutien aux créateurs et la recherche d'une diversification des publics, et notamment l'artothèque qui permet à chacun d'emprunter 6 œuvres par an pour seulement 35€.

Un débat musclé entre les socialistes et la droite morlaisienne a eu lieu au sujet de la fiche de poste de l'ingénieur Télécommunications et réseaux GIP du Pays de Morlaix, Agnès Le Brun et ses élus voulant s'arroger seuls le mérite de la prise en charge directe de l'accès au Haut Débit par Orange à Morlaix, en minimisant l'engagement du Conseil Régional et de Mégalis. Yvon Hervé et Jean-Luc Fichet en réponse ont chanté les louanges de Jean-Yves Le Drian et de Gwenegan Bui perçus comme des facilitateurs dans ce dossier.

L'attribution d'une subvention de 30 000 € (30 000€ avaient déjà été délivrés pour de l'investissement cette année) via la CCI au CRT de Morlaix (10 salariés, activités rentables au service des PME, financement pub – Région Bretagne à 50 %, Département à 12,5 %, Morlaix-Co à 12,5%- et financement de la CCI à 25 %) pour sa mission d'animation et de conseil en innovation a suscité l'abstention de Sarah Noll qui s'est exprimée sur le manque de moyens d'analyse financière et sur l'absence d'engagement du Pays Léonard et de Ismaël Dupont, interrogatif sur la subvention publique à un organisme qui fait un chiffre d'affaire et des bénéfices importants.

Ismaël Dupont s'est exprimé contre la philosophie et les motivations de la Loi Notre à propos d'une délibération portant sur l'aide au commerce en milieu rural et mettant en avant l'impossibilité actuelle pour le Conseil Départemental de prendre en charge cette compétence directement. J'ai mis en avant que le but de la réforme territoriale était, sous prétexte d'économie de dépenses publiques, de supprimer la compétence générale pour les collectivités locales, et ce faisant de réduire la capacité pour les élus de proximité de fixer des priorités budgétaires pour faire face aux besoins. De la sorte, on réduit l'autonomie des collectivités, on transforme certaines collectivités en guichets, avec des budgets de fonctionnement déjà prédéterminés par la loi, on dépolitise les assemblées locales qui sont pourtant les plus en prise avec les attentes et les besoins des citoyens.

Ismaël Dupont est aussi intervenu pour justifier son abstention (il a été suivi par Sarah Noll sur ce sujet) par rapport à une participation de 21 000€ à une campagne de communication de la Région Bretagne à travers des pubs télévisées sur TF1, M6, l'Equipe 21 sous la forme de clips. J'ai dit que cela s'inscrivait dans la continuité d'une volonté de vendre les territoires en s'inscrivant dans des logiques de communication souvent très coûteuses et dont les bénéfices ne sont pas aisément mesurables. On se souvient du logo Bretagne très laid acheté à prix fort par la Région sous la précédente mandature. La Bretagne a t-elle vraiment besoin que l'on investisse des sommes très élevés dans la publicité à usage touristique sachant que son image culturelle et touristique est déjà bien ancrée dans la population ? N'y a t-il pas d'autres priorités à privilégier, pour les besoins des habitants, leur quotidien ? 21 000€ pour une campagne de communication organisée par la Région, et qui ne vise pas à vanter les attraits du pays de Morlaix en particulier, mais ceux de la Bretagne en général, c'est une somme… Cela interroge. On m'a répondu en vantant l'efficacité des reportages sur Morlaix et la Baie de Morlaix de Des Racines et des ailes, de Thalassa, ou d'autres magazines télévisés. C'est indéniable mais il s'agit encore, sur l'audiovisuel public, de reportages gratuits pour la collectivité, c'est très différent. Agnès Le Brun et Yves Moisan, vice-président au tourisme, ont mis en avant l'impact économique d'une bonne saison touristique, ce qui n'était pas en cause, mais a t-on des moyens de vérifier les retombées touristiques sur le territoire d'une campagne de communication valorisant l'image de la Bretagne dans son ensemble sur le plan des attraits touristiques ?

Il y a eu un débat aussi sur l'attribution d'une subvention à Eco-Bretons, association et médias financé publiquement pour valoriser les initiatives de développement durable sur les territoires. La droite et le maire de Plouégat Guerand ont voté contre la subvention quand Thierry Desmarres (EELV, Plougasnou) a valorisé au contraire son travail.

Ismaël Dupont est intervenu longuement sur la délibération suivant portant sur la présentation de la démarche sur les transports en vue du renouvellement des contrats, la DSP avec Kéolis arrivant à échéance en juillet 2016 et les marchés publics du réseau inter-urbain Linéo arrivant à échéance en août.

J'ai regretté que l'élaboration du schéma de transport urbain et inter-urbain, qui doit être finalisé au plus tard en mars 2017, n'implique à ce stade que les services, l'exécutif de Morlaix-Communauté, et un bureau d'étude (TTK) tandis que les élus de la Commission Environnement, en lien avec les conseils municipaux et la population, ne sont pas associés au repérage des besoins non satisfaits à prendre en compte dans la définition de nouveaux trajets et lignes urbaines et inter-urbaines. J'ai rappelé l'enjeu d'un réseau ambitieux de transport en commun dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, du soutien au pouvoir d'achat des familles confrontés aux limites du modèle de l'installation péri-urbaine et au coût des deux voitures, à la mobilité des jeunes et des personnes âgées. Tout porte à croire qu'on va se contenter de réaménagement à la marge au lieu de construire un réseau de lignes régulières plus nombreuses permettant de créer les conditions d'un usage moins marginal du transport en commun, notamment sur les trajets domicile-travail. Il aurait fallu pouvoir porter le débat dans les assemblées communautaires et la commission Environnement sur le niveau d'ambition que l'on voulait donner au service sans se contenter d'aménager l'existant à la marge. Les contraintes budgétaires existent, mais c'est aussi une question de choix politiques et de priorités que l'on peut se donner. Par définition, les élus locaux sont les mieux à même en interrogeant leurs concitoyens de mesurer la nécessité, l'intérêt et l'impact de nouvelles offres de transport en commun. Là, tout indique que l'on va se contenter d'arbitrer entre deux ou trois scénarios posés par le bureau d'étude dans les limites d'un non renchérissement des coûts et sans que les élus puissent réfléchir collectivement en amont, construire eux-mêmes, avant l'évaluation chiffrée, des scénarios et des propositions. Je me suis aussi inquiété du sort de la ligne TER Morlaix-Roscoff dont la réhabilitation n'est pas prévue dans le plan de financement Etat-Région et qui risque d'être sacrifiée au profit des cars Macron ou autres au nom de la sacrée sainte économie budgétaire alors que plus de 30000 personnes environ, scolaires, salariés, pourraient être intéressés potentiellement dans leurs trajets quotidiens par un usage de cette ligne avec une autre fréquence des trains et des arrêts nombreux si l'on partait sur un train-TRAM. On m'a répondu que Morlaix-Communauté était extrêmement vigilante sur cette question et attachée à ce que les financements nécessaires à la rénovation de la ligne et à sa redynamisation soient débloqués. Vœu pieux?...

J'ai également demandé que le choix du passage en Régie Publique, en Société Publique Locale (salariés de droit privé mais société à capitaux publics), ou du renouvellement de la DSP et des marchés publics puissent faire l'objet d'un grand débat préalable lors de la présentation de l'étude sur l'impact des différents scénarios mais que le vote n'ait pas lieu tout de suite dans la précipitation, mais soit remis au Conseil Communautaire suivant au minimum de manière à laisser le temps au débat de s'installer dans la population, les conseils municipaux, et de permettre aux conseillers communautaires de se prononcer après un temps de réflexion, d'échanges, de prise de connaissance des différentes expériences et scénarios, en recueillant l'avis des citoyens. Le choix devrait avoir lieu à la fin de l'été ou en automne, une prolongation temporaire de la DSP qui s'épuise fin juin et des marchés (début août) pourrait être demandée.

Ismaël Dupont, le 19 avril 2016.

Pour le reste, vous trouverez en pièce jointe le compte rendu de l'avant-dernier Conseil Communautaire du mois du 21 mars, avec notamment mon argumentation de vote contre le budget 2016: j'ai été le seul à voter contre malgré l'augmentation des impôts locaux, il y a eu 0 abstention.

Extrait du compte rendu officiel du 21 mars 2016:

Ismaël Dupont, sans rejeter l'ensemble des choix et des orientations de Morlaix Communauté, votera contre le budget 2016 comme il a voté contre le budget 2015, d'autant qu'entre 2015 et 2016 la situation s'est aggravée, avec 350 000 € de dotations supplémentaires retirées, et une augmentation prévue de la fiscalité locale, notamment la TEOM et la TH pour les ménages.

Son vote est un vote politique et un vote de combat contre les conséquences locales de la politique d'austérité, ses mobiles, ses justifications, et pour une autre politique de gauche. Ces 50 milliards de baisse de dotations de l'État, qui sont 50 milliards de baisse de dépenses publiques, n'ont pas réellement pour justification la baisse des dépenses publiques mais bien plutôt un certain nombre de cadeaux fiscaux et sociaux faits aux entreprises à hauteur de 40 milliards, et qui n'ont pas inversé la courbe du chômage. Si on fait le bilan du nombre d'emplois créés ou conservés avec ces 40 milliards concédés aux entreprises dans le cadre du CICE et du pacte de responsabilité, on s'aperçoit que chaque emploi créé ou conservé coûte environ

200 000 €. Une autre politique keynésienne de relance par la demande serait susceptible de créer beaucoup plus d'emplois et de faire baisser le chômage. Cette année, 864 000 € sont retirés en DGF. Pour la première fois depuis 2012, le budget de fonctionnement de la communauté va baisser. Cette politique libérale fragilise les missions des collectivités locales et le service public.

M. Dupont s'oppose à la hausse de la fiscalité locale, qui est loin d'être la plus juste et la plus progressive, surtout au moment où les familles subissent la crise de plein fouet.

Ismaël Dupont s'inquiète également des conséquences de cette politique de restriction des dépenses de fonctionnement sur le personnel et ses conditions de travail, et, même s'il y a un maintien de la politique d'investissement de la communauté, notamment dans des domaines utiles à l'avenir du territoire,

Il s'inquiète du niveau d'ambition en terme de couverture de service public, avec la disparition possible d'un certain nombre de déchetteries, avec les interrogations sur la volonté de revenir à une gestion publique du transport urbain et interurbain, et la renonciation à une offre publique plus ambitieuse en matière de transports en commun.

Ismaël Dupont ne peut que regretter la baisse de subventions aux associations, de l'ordre de 100 000 € cette année (200 000 € en incluant Terre & Mer et le fonds intempéries). C'est la première fois depuis 2014 que le niveau global des subventions aux associations baisse.

Ismaël Dupont estime qu'il s'agit là d'un mauvais signe envoyé aux associations qui font la richesse et vitalité du territoire, d'autant que les communes, pressurées elles aussi par la baisse des dotations, ont du mal à maintenir leurs niveaux de subventions. Ce vote ne remet donc pas en cause le travail des élus ni tous les choix effectués par l'exécutif et le conseil de communauté, c'est un vote symbolique, politique, de refus de la politique d'austérité et de ses conséquences sur le territoire.

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 06:03
Garder la déchèterie de Plougonven, c'est nécessaire: le collectif citoyen rend public le manque de garantie et de réponse après la rencontre avec Jean-Luc Fichet et Guy Pennec
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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 06:02

La justice «se clochardise», selon son ministre


"« L'institution judiciaire est en voie de clochardisation », a déclaré le 18 avril Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la justice, lors d'un déplacement à Lille. Cette pauvreté rend impossible le quotidien des magistrats. Mais elle a aussi des répercussions concrètes sur la vie des justiciables. Nous republions les témoignages de six magistrats qui racontent comment l'indigence engendre l'injustice. Codes © Reuters"

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 05:40
Loi travail: stop aux violences policières (CGT): la police doit protéger les citoyens, non les frapper!

LOI-TRAVAIL : STOP AUX VIOLENCES POLICIÈRES

Un pouvoir politique sur les dents et des forces de l'ordre qui font du zèle, on ne compte plus les excès de la police qui veut mater les jeunes qu'ils soient lycéens, étudiants… Ne laissons pas faire et ripostons si besoin à ces méthodes et le bruit des bottes !

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