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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:52

Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent a souhaité dimanche sur France Inter que le projet de loi réformant le Code du travail ne soit pas «amélioré» mais «mis en échec purement et simplement».

«Améliorer, vu le point de départ, ça ne va pas suffire. Parce que le projet de loi El Khomri c’est une catastrophe quasiment de la première à la dernière ligne», a estimé M. Laurent, à qui il était demandé s’il souhaitait comme son homologue du PS Jean-Christophe Cambadélis que le texte évolue.

«On est effaré devant un tel projet, et je pense qu’il ne sera pas amélioré, j’espère qu’il sera mis en échec purement et simplement», a-t-il affirmé.

Pour le sénateur communiste, le projet de loi porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, est un «dynamitage du code du travail».

«Si ce projet passe, il ne reste plus de durée légale du temps de travail, je ne parle même pas des 35 heures», a déclaré M. Laurent, rappelant que le projet prévoit que la durée de travail hebdomadaire puisse «aller jusqu’à 46 heures pendant 16 semaines consécutives, et même dans d’autres cas qui sont définis de manière très vague jusqu’à 60 heures».

«Si ce projet passe, il ne reste plus de durée légale du temps de travail, je ne parle même pas des 35 heures», a déclaré M. Laurent, rappelant que le projet prévoit que la durée de travail hebdomadaire puisse «aller jusqu’à 46 heures pendant 16 semaines consécutives, et même dans d’autres cas qui sont définis de manière très vague jusqu’à 60 heures».

Le texte comporte également «des définitions tellement larges du recours possible au licenciement économique qu’il peut être utilisé à tout bout de champ», et il «essaye de remettre en selle une proposition qui a été déclarée inconstitutionnelle, à propos de la limitation des indemnités prud’homales».

Ce plafonnement, proposé dans le cadre de la loi Macron votée à l’été 2015, avait été censuré par le Conseil constitutionnel. Les Sages avaient alors invalidé la modulation proposée en fonction de la taille de l’entreprise, considérant que ce critère n’avait aucun lien avec le préjudice subi, ce qui a rendu caduc tout le dispositif. AFP

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:43
Pierre Laurent: entretien avec Libération, par Rachid Laïreche — 21 février 2016

Le premier secrétaire du PCF parle primaire et revient sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

Pierre Laurent: «J’appelle Jean-Luc à revenir dans un processus ­collectif»

Paris, un soir d’hiver. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, discute dans son bureau avec le porte-parole du parti, Olivier Dartigolles. L’actualité est chargée : primaire, crise au Front de gauche après la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Sans oublier le projet de loi El Khomri, qui fait tousser à gauche. Le patron du communisme hexagonal, qui publiera un livre, 99 %, au mois d’avril, a un objectif : «Redonner confiance aux Français.» En attendant, il fait un point sur l’actualité.

L'appel à la primaire a été lancé le mois dernier. Depuis, les initiateurs ont rencontré les partis, les citoyens et un comité d’organisation a vu le jour. Mais des désaccords persistent. Vous y croyez vraiment ?

Oui, j’y crois. La gauche a besoin d’une primaire pour débloquer le système politique actuel et organiser une irruption citoyenne dans le débat. Il y a une double urgence : le risque de victoire de la droite et de l’extrême droite et celui de l’élimination de la gauche. En 2017, la gauche ne peut pas être représentée par la déchéance de nationalité et le dynamitage du code du travail. Donc, pour gagner, il faut un candidat commun sur des engagements de gauche. Si la primaire échoue, on va se retrouver piégés dans un choix entre la droite, le FN ou Hollande. Ce n’est pas possible. Je ne m’y résous pas.

Donc maintenant, vous faites quoi ?

Il faut cesser de tergiverser. Chaque parti doit mettre ses propositions sur la table. Le PCF vient de le faire. Pour nous, ce processus doit démarrer par des grands débats à travers le pays. Il faut redonner la parole aux citoyens, à ceux qui souhaitent une primaire à gauche. Puis, en fonction des attentes, demandes et revendications des citoyens, il faut faire émerger un socle politique partagé, comme le dit l’appel aux primaires que vous avez ­publié. Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de définir un programme, mais un socle commun, un chemin à emprunter pour permettre un débat transparent et s’assurer que le vainqueur mènera une politique de gauche. Ensuite, tous ceux qui sont d’accord avec ce socle pourront participer à la primaire, comme électeurs ou comme candidat. Désormais, il faut avancer et éviter le double langage, à l’image du Parti socialiste, qui joue la montre. Avec eux, ça commence toujours pas pour «pourquoi pas», et ça se termine par «sûrement pas».

Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon, lui, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2017. Vous avez été surpris ?

Oui, je l’ai été, et je ne m’explique toujours pas cette démarche qui consiste à annoncer seul sa candidature sans en parler avec les forces du Front de gauche. L’incompréhension qui est la mienne est largement partagée au Front de gauche. Ce qui pose problème, ce n’est pas sa candidature, mais qu’il se lance tout seul, en nous ignorant. J’ai toujours en mémoire ce qui a fait la force de notre candidature en 2012 : l’élan collectif, la patience, la persévérance et notre programme, «L’Humain d’abord», vendu à plus de 400 000 exemplaires. En 2017, l’objectif d’une candidature de gauche n’est pas de refaire 10 % au premier tour, mais de construire un projet collectif, capable de gagner l’élection présidentielle face à la droite et à l’extrême droite. On ne peut pas aller à la présidentielle comme on irait à l’abattoir. Nous n’y parviendrons pas si chacun part seul dans son couloir. Donc, j’appelle Jean-Luc à revenir dans un processus ­collectif.

Lire l'interview complet dans le Libération du lundi 22 février 2016

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:41
Migrants: message du PCF aux participants du sommet européen de Bruxelles

Migrants : Message du Pcf aux participants du sommet de Bruxelles

L'Europe s'est construite à la sortie de la deuxième guerre mondiale sur « le plus jamais ça !», sur la victoire contre le fascisme et le nazisme.

L'illustration de cette volonté a permis la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, son article 1 « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Les annonces successives de la Suède, du Danemark, de l'Autriche, de la Pologne, de la Croatie, de la Slovénie, de la Hongrie de fermetures des frontières sont à l'exact opposé de la fraternité. A quand une condamnation ferme des ces politiques inhumaines ?

Les déclarations de Valls à Munich, comme l'attitude de la Grande Bretagne dressent toujours plus de murs, ajoutent à la surenchère sécuritaire et xénophobe.

Les propos comme leur contenu sont inqualifiables ! Un ministre de la République ne peut pas bafouer et brader ainsi les valeurs de la République.

Pour en rajouter encore à l'indignité, oser faire une assimilation entre le flux des réfugiés et « l'hyper terrorisme » ou la « terreur de masse » relève de la plus criminelle des inconséquences. Ces femmes, ces enfants, ces hommes fuient la terreur des bombardements, dont la France est aussi responsable, ils essayent de sauver leur vie.

84 % des migrants sont des réfugié-e-s fuyant des zones de conflits.

La lutte contre le terrorisme et la misère ne peut se faire sans une politique radicalement différente, sans combattre les inégalités, l'exploitation des hommes et de la planète, le terrorisme continuera à se développer sur le terreau de la compétition et de l'argent roi.

L'article 5 dit« tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »

L’Europe avec ses 510 millions d'habitants ne serait pas en mesure d'accueillir 2 millions de réfugiés ?

Faisons le point sur la réalité de l'accueil des réfugiés en France :la France s'était engagée sur 25000 accueils, seulement 56 personnes ont été accueillies à ce jour dans le cadre de la relocalisation ( sources le HCR).

Le réalisme c'est de reconnaître que la stratégie de la guerre, de la répression est non seulement coûteuse, mais complètement inefficace. Les seuls résultats obtenus sont des morts en Méditerranée et ailleurs, une nouvelle montée du racisme et de la xénophobie.

Les dirigeants européens continuent à mener des politiques humainement irresponsables.

Les citoyens européens, les ONG, les associations sont les seuls, qui tous les jours, agissent avec humanité et solidarité.

Tous ces moyens mobilisés pour faire la guerre, pour le tout sécuritaire pourraient être utilement orientés vers des politiques de coopération, de développement et de paix.

La vérité c'est que les politiques d'austérité renforcent les injustices et la misère.

L'Europe peut faire d'autres choix :

  • Un couloir humanitaire, sous égide de l'ONU, doit être mis en place.

  • Des routes légales et sécurisées.

  • Les places en centre d'accueil multipliées.

  • L'attention portée aux mineurs et aux femmes doit être renforcée.

  • L'abrogation des accords de Dublin.

  • Le respect de la convention de Genève 1951 sur les réfugiés.

Face à la tragédie inhumaine que nous vivons, les communistes se sentent pleinement engagés pour la paix, contre la guerre et la barbarie, pour la solidarité et l'accueil des réfugiés dans notre pays, la France.

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:39

Réforme du travail : « la menace du 49-3 est plus qu'une provocation »

Après l'ANI en 2013, la loi Macron en 2015, c'est tout le système de protection des travailleurs contre l'arbitraire patronal qui est dynamité par le projet de réforme de la ministre El Khomri : régulation du temps de travail, indemnités perçues en cas de licenciement abusif, représentation syndicale, protection des mineurs en apprentissage, expertise des CHSCT, tout y passe.

La menace de Myriam El Khomri d'une utilisation du 49-3 est plus qu'une provocation. Elle est une manière de donner raison à Manuel Valls quand il dit que rien, absolument rien, ne peut nous réconcilier avec une telle politique, applaudie et parrainée par le Medef.

Le chômage, dont le Président de la République s'était engagé à inverser la courbe, est la première préoccupation des français. A qui fera-t-on croire que le nombre de chômeurs diminuera si on rallonge la durée du travail des salariés en place et des apprentis ? Qui peut penser que faciliter les licenciements aura une autre conséquences que … faciliter les licenciements et donc précariser les salariés.

Le PCF ne laissera pas détruire le code du travail et tous les acquis des luttes menées pendant des dizaines d'années pour protéger les salariés. Il appelle à la mobilisation de toutes les forces progressiste contre ce projet. Les solutions existent pour réduire le chômage. Le PCF engage dès à présent une campagne publique pour les populariser. Elles passent notamment par la réduction de la durée du travail, la hausse des salaires, les investissements dans le logement et les transports collectifs indispensables pour répondre au défi climatique, le développement des services publics et l'intervention des salariés dans la gestion des entreprises.

Réforme du travail: la réforme du 49-3 est plus qu'une provocation!
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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 19:12
De retour de Palestine, Patrick Le Hyaric interpelle Jean-Marc Ayrault

De retour d’une mission en Palestine, Patrick Le Hyaric, député au Parlement européen et directeur de l’Humanité, s’adresse à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, pour l’inciter à accélérer le processus de convocation d’une conférence internationale et le dépôt d’une résolution contre la colonisation au Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Fait à Saint-Denis, le 17 février 2016

Monsieur le Ministre Jean-Marc Ayrault,

De retour d’une mission de parlementaires européens en Palestine je me dois de vous informer de ce que j’y ai vu.

D’abord, comme vous le savez la situation ne cesse de s’y aggraver du fait de l’amplification de la colonisation impulsée par le gouvernement israélien. C’est le cas à Jérusalem-Est et dans plusieurs endroits des territoires dont le cœur de la vieille ville d’Hébron où des rues entières sont privatisées, les colons israéliens y installent des barrières de contrôle, accaparent des maisons, et créent toutes les conditions pour que les palestiniens quittent certains quartiers dans la vieille ville d’Hébron.

C’est le cas aussi dans tout l’espace baptisé « zone C » où les « paysans bédouins » sont chassés, leurs terres volées, leurs maigres habitations et bâtiments de ferme démolis dans une violence aussi brutale que le silence qui entoure ces vols punissables par le droit international.

Tous les palestiniens de la rue que nous avons rencontrés ne comprennent pas cette impunité à l’égard du gouvernement israélien. Ils le vivent comme une injustice devenue de plus en plus insupportable. Ils nous demandent d’agir.

Tout aussi incompréhensible est pour eux l’attitude de pays européens et de l’Union européenne qui financent des projets utiles à la vie dans les villages ou les villes, pour l’accès à l’eau, la santé ou l’éducation, détruits par l’armée israélienne sans qu’aucun compte ne soit demandé, sans qu’aucune sanction ne soit prise.

Pourtant l’Union européenne dispose d’un outil juridique contre les démolitions israéliennes, les atteintes répétées aux droits humains, le vol de terres et de maisons : l’application de l’article 2 de l’accord d’association Union Européenne – Israël qui prévoit que celui-ci est suspendu dès lors que les principes de démocratie et de respect des libertés sont violés.

Les responsables de l’URNWA en poste à Gaza nous ont fait part de l’insupportable dégradation de la situation qu’ils constatent avec notamment la difficulté persistante de construire des logements détruits lors de la dernière offensive guerrière de l’armée israélienne.

Je dois aussi vous informer de l’immense attente que suscitent les propositions d’initiatives françaises formulées ces derniers mois par votre prédécesseur.

Tous les dirigeants qui comptent en Palestine, le premier ministre, M. Nabil SHAATH, M. Saeb EREKAT, Mme Samia Bamya, Vice-ministre chargée des affaires européennes au Ministère des Affaires Etrangères, ont beaucoup insisté sur la nécessité de réussir ces nouvelles initiatives politiques et diplomatiques. J’ai compris qu’ils comptent beaucoup sur la France, donc sur vous-même Monsieur le Ministre.

Ces deux actes forts seraient d’une part le dépôt d’une résolution au Conseil de sécurité condamnant la colonisation et l’occupation israélienne. D’autre part la relance sous des formes nouvelles d’une conférence internationale sur la base du droit international pour parvenir à une solution à deux Etats viables, en sécurité, dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine.

Dans l’esprit des dirigeants palestiniens il s’agirait d’un processus. Ils accepteraient pour l’amorcer, un forum d’un format limité à quelques pays européens, à des membres du Conseil de sécurité de l’ONU, à l’Egypte, à des représentants de la ligue Arabe.

Ils nous ont également informés que se tient actuellement à Doha des réunions visant à une unité nationale Palestinienne entre le Fatah et le Hamas en prévision de la préparation d’élections générales.

Ils refusent avec fermeté que les mouvements terroristes utilisent la cause palestinienne pour justifier leurs crimes et souhaitent entamer un processus démocratique en Palestine.

Celui-ci ne sera possible qu’avec l’arrêt de la colonisation, un début de négociation et la réconciliation palestinienne.

Enfin, plusieurs de nos interlocuteurs ont évoqué la nécessité de déployer une force de protection internationale du peuple palestinien qui en même temps contribuerait à la sécurité des populations israéliennes.

Les instruments juridiques existent pour une telle initiative avec les résolutions des Nations Unies dont la 605 de 1987, la 672 de 1990, la 904 de 1994.

Je suggère que la France soutienne une telle proposition qui permettrait dans un premier temps de modifier le climat actuel et de sécuriser les populations.

Si vous poursuivez les démarches engagées, nul doute que vous trouverez à vos côtés des élus, des parlementaires, des forces politiques dans notre pays et au-delà pour réussir, enfin, un processus de reconnaissance de deux Etats et la fin de l’occupation.

Tels sont les quelques éléments que je souhaitais porter à votre connaissance, en souhaitant ardemment que vous puissiez porter rapidement sur la scène internationale ces deux initiatives sur lesquelles la diplomatie française s’est déjà engagée.

Je reste évidemment à votre disposition ou celle de vos services pour un compte rendu plus exhaustif.

Dans l’attente, recevez, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

Patrick LE HYARIC

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 18:20
Syrie: l'offensive de Damas contre les hôpitaux soutenus par MSF (Médiapart)

Syrie: l’offensive de Damas contre les hôpitaux soutenus par MSF


"L’hôpital Ma’arat Al Numan soutenu par MSF a été attaqué et détruit le 15 février 2016. © MSF Les frappes aériennes qui se sont multipliées en 2015 contre les centres d’aide médicale ne sont pas des bavures à répétition. Un rapport de Médecins sans frontières montre qu’elles relèvent d’une stratégie délibérée destinée à terroriser les civils et à dissuader ceux qui s’efforcent de les aider. Ce qui constitue un crime de guerre."

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 15:51

Les débats du 37ème congrès du PCF

Contribution de Igor Zamicheï, secrétaire départemental de la fédération PCF de Paris

« Trois changements à opérer »

Il est grand temps de faire un bilan du Front de gauche, d'analyser ce que nous avons réussi et ce que nous avons raté, et de travailler à partir de ce bilan à la relance de notre stratégie de rassemblement.

Je dis relance de notre stratégie car ce n'est pas elle qui est en question mais bien une expérience politique pour la mettre en œuvre. Devant la gravité des difficultés rencontrées, le Front de gauche en tant qu'expérience politique est durement affaibli mais l'ambition qui a nous a conduit à l'initier est plus que jamais à l'ordre du jour : créer un mouvement politique populaire à vocation majoritaire pour rompre avec le libéralisme, renouveler profondément la vie politique de notre pays et donner un nouveau souffle à l'originalité du communisme français.

Les résultats des dernières élections régionales témoignent de ces graves difficultés. Pour la première fois, non seulement nous ne parvenons pas à capter l'électorat de gauche déçu de la politique de François Hollande mais c'est précisément le PS et EELV, pourtant tous deux également en crise profonde, qui captent une partie significative – environ un cinquième chacun - de l'électorat du Front de gauche !

Et ces résultats tordent par ailleurs le cou à l'idée que nos difficultés viendraient d'un déficit de radicalité, d'une trop grande proximité avec le Parti socialiste, puisque à cette échéance aucune région n'a vu d'alliance au premier tour entre nos formations. Et d'ailleurs, toutes les enquêtes le montrent, le cœur de l'électorat de gauche que nous visons nous reproche non pas des alliances à géométrie variable avec le PS mais plutôt d'être une force uniquement critique du pouvoir en place !

Vouloir réduire les problèmes du Front de gauche aux questions de tactique électorale est révélateur de deux tendances contre lesquelles il nous faut lutter : premièrement, celle d'assigner au Front de gauche une ambition uniquement électorale ; deuxièmement, celle de mettre sous le tapis quelques grands changements pourtant indispensables à toute ambition de renouvellement politique en France au XXIe siècle.

J'identifie trois grands changements à opérer. Le premier, c'est de construire un nouveau récit émancipateur qui unisse les 99% et ouvre un espoir leur permettant d'investir le champ politique et de reprendre le pouvoir aux 1% qui l'ont confisqué. Un récit qui contribue à déplacer le débat politique national de l'affrontement identitaire à l'affrontement de classes aux intérêts antagonistes. Nous avions commencé à le faire avec le programme l'humain d'abord. Jean-Luc Mélenchon lui-même avait su en 2012 porter une parole collective dans laquelle des millions de Français se reconnaissaient, retrouvaient de la force et de la dignité, avant de s'isoler dans une logique uniquement contestataire du social-libéralisme. Syriza ou Podemos ont su par exemple construire un tel récit capable de mobiliser les millions de leur concitoyens grecs et espagnols souffrant de la crise.

Le deuxième changement est d'agir pour une nouvelle complémentarité d'action entre forces politiques de gauche, forces syndicales et associatives, avec l'ambition d'un front populaire de notre temps.

Au lendemain des élections de 2012, nous aurions dû consacrer l'essentiel de notre travail politique à élargir les fronts d'idées et d'actions que nous avions initiés sur le nécessaire partage des richesses, sur la possibilité de l'augmentation des salaires, sur la reprise du pouvoir aux banques et aux marchés, sur un nouveau mode de développement qui donne la priorité à l'emploi de qualité et à la transition écologique, sur la VIe République, la refondation de l'UE et le changement de politique extérieure de la France… Sur tous ces enjeux, les fronts devraient permettre, dans le respect du rôle de chaque composante du mouvement social et grâce à leurs efforts conjugués, de faire progresser la bataille idéologique et d'obtenir des avancées immédiates pour les populations.

Le troisième changement consiste à construire un mouvement politique qui renouvelle réellement la vie politique de notre pays.

Un mouvement et pas une force car une force politique unique n'aurait pas manqué, si elle avait vu le jour, de s'organiser en tendances et de s'effondrer sous le poids de querelles politiques intestines. Les composantes du Front de gauche et d'autres forces, écologiste par exemple, qui pourraient partager notre ambition devraient faire de leurs cultures politiques différentes un atout et non un problème. Le PCF est un atout pour le Front de gauche.

Et surtout ces forces rassemblées devraient avoir pour objectif d'encourager l'investissement citoyen. D'abord en montrant notre utilité immédiate en réalisant des actions de solidarité concrète. Ensuite en donnant de réels moyens et pouvoirs à chaque femme, chaque homme, qui veut rejoindre notre mouvement, de la définition des projets, aux luttes à mener et aux candidatures pour les représenter. Des pouvoirs qui ne se substitueraient pas à la souveraineté propre des composantes politiques mais qui seraient complémentaires. Les assemblées citoyennes étaient une belle idée qui plutôt que d'être la tribune des divisions du Front de gauche auraient dû être le lieu pour cela.

Alors que la France est dans l'impasse et à la veille d'échéance essentielles pour son avenir, travaillons à franchir une nouvelle étape de notre ambition stratégique en s'appuyant sur le meilleur ce que nous avons expérimenter avec le Front de gauche.

Cliquer ici pour lire la partie 2 de cette contribution

Du Front de gauche à la construction d'un mouvement politique populaire - Igor Zamichiei -
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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 15:50
Marcel Cachin, la trajectoire d'un intellectuel breton guesdiste, puis communiste, directeur de l'Humanité de 1917 à 1958

Marcel Cachin est né à Paimpol le 20 septembre 1869. Ses parents étaient de condition modeste. Son père, originaire du Gers, était venu en Bretagne après son service militaire et était devenu gendarme. Sa mère, née Le Gallou, était d'une famille paysanne. Après avoir fréquenté l'école primaire de Paimpol, Marcel Cachin est entré comme élève boursier grâce à ses dons remarquables au lycée de Saint Brieuc, comme interne. Durant les vacances, il revenait à Paimpol qui l'enchantait par sa beauté pittoresque et son ambiance.

« Les citoyens de l'ardente petite ville étaient fiers de leur réputation d'hommes d'avant-garde dans un département où dominaient encore les hobereaux et les réactionnaires les plus arriérés. Dans les cafés et les auberges enfumés du port se rencontraient les marins et les capitaines dont les voyages autour du monde avaient élargi l'esprit. Avec les ouvriers constructeurs de navires, les marins orientaient la politique locale vers la République encore jeune et discutée ».

Marcel choisit des études classiques. Il devient un amoureux des lettres grecques et latines. Pendant son adolescence, il perd sa foi religieuse. Un professeur de philosophie, Baptiste Jacob, exerce une forte influence sur lui et aide Marcel Cachin à accéder gratuitement au lycée de Rennes. Reçu au concours des bourses de licence et ayant opté pour la philosophie, Marcel Cachin est ensuite envoyé à la Faculté des Lettres de Bordeaux.

C'est à Bordeaux, autour de sa vingtième année, que Marcel Cachin adhère au socialisme, au Parti Ouvrier Français de Jules Guesde. Pour son congrès de Marseille en 1892, la direction du Parti a établi un questionnaire qui permet au Congrès d'élaborer un programme agraire en phase avec les besoins des paysans. Marcel Cachin, pendant ses vacances à Paimpol, remplit scrupuleusement son questionnaire en s'informant auprès des cultivateurs, des fermiers et des métayers bretons.

A Bordeaux, Marcel Cachin donne des cours particuliers à des jeunes de famille bourgeoise, collabore à « La question sociale », recrute des adhérents et des cadres pour le parti de Jules Guesde et de Paul Lafargue. En 1898, il se présente comme candidat aux législatives à Libourne, sans aucun espoir de succès. Le POF se divise profondément sur la participation des socialistes au gouvernement bourgeois et républicain à partir de juin 1899 avec l'entrée de Millerand au ministère Waldeck-Rousseau. Cachin prend alors de parti de la ligne d'opposition au réformisme de Guesde contre celle de Jaurès. En 1900, il est élu conseiller municipal de Bordeaux, puis adjoint au maire aux transports et à la voirie et en 1903, il devient secrétaire de sa fédération.

En décembre 1903 toujours, il porte la contradiction à Jaurès qui défend au Capitole de Toulouse la politique du bloc des gauches et de la participation ministérielle. Aux élections municipales de mai 1904, le POF obtient plus de voix à Bordeaux que les radicaux et les socialistes de gouvernement mais ces derniers refusent l'alliance de second tour et la droite l'emporte.

En août 1904, Cachin est délégué au Congrès de la IIe Internationale socialiste à Amsterdam en tant que représentant du Parti Socialiste de France, produit de la fusion en 1901-1902 des blanquistes et des marxistes guesdistes. C'est là que, grâce à Paul Lafargue, il fait la connaissance d'une institutrice de français américaine, déléguée du Parti socialiste américain, qui deviendra sa femme. Le Congrès d'Amsterdam condamne la participation aux gouvernements bourgeois et l'évolutionnisme réformiste de Bernstein. Il plaide en même temps pour l'unité du mouvement socialiste et Jaurès accepte l'unité, qu'il désirait depuis longtemps, sous la direction d'une ligne politique marxiste de lutte des classes et révolutionnaire.

En 1906, quittant Bordeaux, Cachin devient, sous l'impulsion de Guesde, délégué à la Propagande du Parti Socialiste. En 1910, il est élu député d'Alès. Mais le gouvernement et la chambre des députés l'invalident, privant les mineurs et paysans du Gard de leur défenseur. En 1908 et 1912, il parcourt l'Algérie. Dans des meetings où se confondent travailleurs de toute origine, Marcel Cachin s'élève contre les entreprises d'asservissement colonial, proclame la solidarité du prolétariat français avec les peuples arabes d'Afrique du Nord.

L'Humanité, créée par Jaurès en 1904, qui ne se vend qu'à 50 000 exemplaires en 1911, devient la propriété du Parti Socialiste à ce moment là, qui le prend en charge tout en maintenant Jaurès à la direction du journal. Après la mort de Paul Lafargue en novembre 1911, Marcel Cachin le remplace comme rédacteur régulier.

En 1912, Cachin est élu conseiller municipal et conseiller général du XVIIIe arrondissement de Paris. « Pendant les deux années qu'il siège à l'Hôtel de ville, il se préoccupe surtout des travailleurs du métro, des omnibus et des transports de surface. Les travailleurs des omnibus étaient groupés dans deux syndicats rivaux. Les ouvriers des ateliers de la rue Championnet lui demandèrent de prendre la direction de leur syndicat : après avoir consulté Guesde et Jaurès, Marcel Cachin accepta. Il réconcilia les ouvriers des ateliers de réparation et les roulants, fit l'union des deux syndicats et obtint divers avantages. Pendant la grève générale des employés de tramways en 1916, il conduisit une délégation de femmes au ministère de l'Intérieur pour exiger des augmentations de salaire : le gouvernement dut céder. Marcel Cachin resta à la tête du syndicat des transports de surface de 1913 jusqu'à 1919. A l'Hôtel de Ville, il menait une lutte incessante contre les puissantes compagnies capitalistes qui avaient mis en coupe réglée Paris et le département de la Seine » (Marcel Cachin vous parle, introduction à ses articles et discours par Jean Fréville. Editions sociales, 1959).

En 1907, Marcel Cachin représente encore le Parti Socialiste au Congrès de l'Internationale à Stuttgart qui veut mobiliser contre la guerre mondiale en préparation: il y rencontre Clara Zetkin, Bebel, Karl Liebknietcht.

En mars 1914, Marcel Cachin est élu député avec 99 autres socialistes, pour ce qui est le plus grand succès électoral des socialistes en France jamais enregistré. Succès en trompe l’œil. Quand éclata le drame de Sarajevo, le Parti Socialiste, à part sans doute Jaurès, n'en prévoit pas les conséquences. Il tint à Paris, le 14 juillet, un congrès qui se prononça pour la grève générale en cas de guerre (motion Vaillant-Jaurès, que Guesde considéra comme utopique). Quinze jours après, Albert Thomas et Sembat qui avaient préconisé la grève générale entraient avec Guesde dans le ministère d'Union Sacrée, après l'assassinat de Jaurès le 31 juillet et la déclaration de guerre.

Marcel Cachin se laisse emporter par le courant général d'union sacrée, intervient même, à la demande de Guesde, pour convaincre en mars 1915 les camarades socialistes italiens de plaider l'entrée en guerre de leur pays.

Après le renversement du tsarisme en Russie en mars 1917, Marcel Cachin convainc le Conseil National du Parti Socialiste d'envoyer des délégués à une conférence internationale, qui doit se réunir à Stockholm et fixer les modalités d'une paix sans annexions ni contributions. Mais le gouvernement refuse de leur attrribuer des passeports.

A partir de la Révolution d'Octobre 1917, Cachin défend la révolution bolchevik dans ses articles et ses interventions à la Chambre. En octobre 1918, il est désigné pour remplacer à la direction de l'Humanité

Renaudel, partisan de la lutte contre les bolcheviks : signe d'un changement de majorité et de tendance au Parti Socialiste. Marcel Cachin dénonce l'intervention militaire française en Russie contre la jeune Révolution qui a fait la paix avec l'Allemagne.

Quand les conflits sociaux s'étendent en France au cours des années 1919 et 1920, reprimés par la troupe, Cachin interpelle le gouvernement, attaque Clémenceau, soumet au vote une motion de flétrissure contre la majorité bourgeoise et réactionnaire de la Chambre.

Aux élections de novembre 1919, les socialistes, qui gagnent 300 000 voix, représentent le quart des électeurs du pays. Cachin est réélu dans le 18e arrondissement de Paris.

Le Congrès de Strasbourg du parti Socialiste (février 1920), tout en se prononçant pour la sortie de la IIe Internationale, écarte l'adhésion à la IIIe Internationale, constituée le 4 mars 1919 à Moscou. Mais il charge Marcel Cachin et Frossard, secrétaire général du Parti Socialiste depuis 1918, d'aller recueillir des informations précises sur le nouveau régime. Cachin rencontre Lénine plusieurs fois, très critique vis-à-vis du Parti Socialiste français. A son retour, au Cirque de Paris, il rend compte de sa mission : « Nous revenons émerveillés de notre voyage ».

D'août à décembre 1920, avant le Congrès de Tours ( 25-30 décembre 1920), Cachin défend l'adhésion à la IIIe Internationale. Au Congrès de Tours, Cachin, Clara Zetkin, s'opposent à Blum, Renaudel, Paul Faure. 3028 mandats contre 1022 votent l'adhésion à la IIIe Internationale.

L'Humanité va ainsi rester entre les mains des révolutionnaires issus du Parti Socialiste qui vont créer le Parti Communiste. Et elle sera dirigée par Marcel Cachin, qui sera pendant 38 ans membre du Bureau Directeur du Parti Communiste.

Le PCF milite pour la fraternisation des ouvriers allemands et français, contre l'occupation de la Rhur, ce qui lui vaut une arrestation en 1923 et un emprisonnement à la Santé avec Pierre Sémard, Gabriel Péri et onze autres camarades.

En 1924, avec le PCF, Cachin dénonce la guerre colonialiste du Rif contre Abd-el-Krim menée par l'étonnant tandem Pétain-Franco qui bombardent les villages montagneux du nord marcocain. A cette occasion, il est à nouveau condamné à deux ans de prison, avec Maurice Thorez, 25 ans à l'époque, secrétaire du comité d'action contre la guerre au Maroc. Ces deux ans sont commués en appel en un an de prisan, que Cachin accomplit à la Santé en 1927. Cela n'empêche pas d'être élu député en 1928 avec un score supérieur à celui qu'il avait réalisé en 1924.

A partir de 1930, Maurice Thorez devient secrétaire général du Parti Communiste. Cachin défend avec lui la ligne du Front Unique, du Front Populaire contre les forces de la bourgeoisie et le fascisme montant. A cette époque, les communistes étaient « unitaires pour deux » (Maurice Thorez), L'Humanité, avec une diffusion de 430 000 exemplaires, était le journal politique le plus lu en France.

En 1935, Cachin est élu Sénateur.

L'Humanité est supprimée par le gouvernement Daladier en 1939 suite au pacte de non agression germano-soviétique. En janvier 1940, Cachin est déchu de son mandat de sénateur, il se retire en Bretagne, sans sa petite maison de Lancerf, où la Gestapo l'arrête en septembre 1941. Il est enfermé plusieurs semaines à Saint-Brieuc puis à Rennes mais les Allemands finissent par le relâcher, craignant que sa mort ne suscitât des réactions fortes dans l'opinion et chez les communistes qui mobilisent pour libérer Marcel Cachin. Gabriel Péri, chef de la rubrique de politique étrangère à l'Humanité, est fusillé en décembre 1941.

Quand L'Humanité reparaît de manière officielle à la Libération, 11 collaborateurs et rédacteurs clandestins de L'Humanité ont été exécutés.

A la libération, Marcel Cachin est membre de l'Assemblée Consultative, puis des deux Assemblées Constituantes de 1945 et 1946, avant d'être réélu à l'Assemblée Nationale en novembre 1946. Réélu en 1951 et 1956, il restera député de Paris jusqu'à sa mort. Dans les années 50, il continue à la Chambre et avec l'Humanité de soutenir avec vigueur le combat anti-colonialiste au Viet-Nam, en Tunisie, au Maroc, en Côte-d'Ivoire, au Cameroun, en Algérie. Il se souvient avoir personnellement rencontré et apprécié Hô-Chi-Minh, étudiant à Paris.

Le 17 novembre 1956, sa femme Marguerite meurt. Lui-même s'éteint à Choisy-le-Roi le 12 février 1958.

A la suite d'obsèques populaires impressionnantes, Cachin a été enterré auprès des Communards du père Lachaise.

Marcel Cachin, la trajectoire d'un intellectuel breton guesdiste, puis communiste, directeur de l'Humanité de 1917 à 1958
"Notre Finistère" du 12 juin 1966: photos de Marcel Cachin à la fête de la Bretagne à Concarneau en 1937

"Notre Finistère" du 12 juin 1966: photos de Marcel Cachin à la fête de la Bretagne à Concarneau en 1937

Et au Guilvinec en 1957

Et au Guilvinec en 1957

Document vidéo célèbre, "Breiz Nevez" sur Marcel Cachin à la Fête du Parti Communiste à Pont L'Abbé pendant le Front Populaire le 7 août 1938.

A regarder absolument si vous ne le connaissez pas déjà!

BREIZ NEVEZ - Films - Ciné-Archives - Cinémathèque du ...
Regards, spécial Hommage à Marcel Cachin 1958

Regards, spécial Hommage à Marcel Cachin 1958

Marcel Cachin (Numéro Spécial de Regards 1958)

Marcel Cachin (Numéro Spécial de Regards 1958)

Marcel Cachin numéro Spécial de Regards 1958

Marcel Cachin numéro Spécial de Regards 1958

Marcel Cachin en 1934 au Bois de Vincennes numéro spécial de Regards 1958

Marcel Cachin en 1934 au Bois de Vincennes numéro spécial de Regards 1958

Au Mur des Fédérés au Père Lachaise avec Maurice Thorez, Léon Blum, Marcel Cachin, Zélie Camélinat et d'anciens comunards au début du Front Populaire le 24 mai 1936 (Regards, numéro spécial Marcel Cachin- 1958)

Au Mur des Fédérés au Père Lachaise avec Maurice Thorez, Léon Blum, Marcel Cachin, Zélie Camélinat et d'anciens comunards au début du Front Populaire le 24 mai 1936 (Regards, numéro spécial Marcel Cachin- 1958)

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 15:25
L'Humanité Dimanche, "Notre Finistère" - 18 juin 1967- à la rencontre de Marie Quintin de Gouézec

L'Humanité Dimanche, "Notre Finistère" - 18 juin 1967- à la rencontre de Marie Quintin de Gouézec

L'Humanité Dimanche, "Notre Finistère" - 18 juin 1967 - à la rencontre de Marie Quintin de Gouézec

L'Humanité Dimanche, "Notre Finistère" - 18 juin 1967 - à la rencontre de Marie Quintin de Gouézec

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 15:14


Notre-Dame-des-Landes : l’Etat dissimule des informations défavorables au projet
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/19/notre-dame-des-landes-l-etat-dissimule-des-informations-defavorables-au-projet-de-nouvel-aeroport_4868158_3244.html

Voir le commentaire très juste de Michel Kerninon:

Voir surtout le dossier " NDDL l'Etat a caché des données", en page 7 dans Le Monde du samedi 20 février. Ce dossier apporte de nombreux éléments d'information.

Le document remis au préfet de région en 2014 explique en effet qu'il est préférable d'étendre l'aéroport actuel de Nantes Atlantique plutôt que de construire NDDL. Y compris tant pour des motifs de protection de l'environnement que pour éviter la spéculation qui fait rêver les investisseurs habituels et sans scrupule toujours à l'affût de terrains libérés. Et qui rêvent évidemment de gagner le jackpot en or en mettant la main sur des terres disponibles rares dans l'agglomération nantaise, la seule métropole de l'Ouest en croissance exceptionnelle. CQFD.

Notre-Dame-des-Landes: l'Etat dissimule des informations défavorables au projet  (Le Monde et Le Canard enchaîné)
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