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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 06:44

Le 18 mars, l'Union Européenne a conclu avec la Turquie un accord censé mettre fin au flux de réfugiés arrivant sur les îles grecques. Il prévoit que toute personne, migrante ou réfugiée, qui a traversé la mer Egée irrégulièrement à compter du 20 mars, est renvoyée en Turquie, qui les admettra sur son territoire à partir du 4 avril. Et que, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, l'UE acceptera d'en accueillir un autre venant de Turquie - mais jusqu'à 72 000 seulement! La Turquie accepte de faire le chien de garde de l'Europe pour contenir les réfugiés en échange de 6 milliards d'euros, d'une nouvelle reconnaissance internationale malgré la dérive dictatoriale et la politique de répression contre les kurdes et les organisations démocratiques. Cet accord met fin concrètement au caractère inaliénable du droit d'asile en Europe.

Il montre que l'Europe politique comme projet inspiré théoriquement par un certain nombre de valeurs démocratiques et humaines a explosé face à l'ampleur de la crise des migrants et de la montée des xénophobies sur le vieux continent que viennent visiter ses vieux démons.

Aujourd'hui, le visage (terriblement dur et décevant) de l'Europe, pour beaucoup de migrants syriens, irakiens, kurdes, afghans, c'est le camp d'Idomeni qui accueille, à la frontière fermée entre la Grèce et la Macédoine, 12 000 réfugiés alors qu'il ne pourrait en contenir que 2000. Des tentes sans lit, de la boue, des files d'un kilomètre pour obtenir de la nourriture, des réfugiés qui se noient en essayant de traverser la frontière par le fleuve, d'autres qui sont renvoyés manu militari de Macédoine en Grèce.

Dans l'Humanité Dimanche de la semaine, Hussam, photographe syrien, pose avec une pancarte en carton sur laquelle sont écrites ces mots qui sonnent comme une condamnation terrible de la politique des Européens:

"We survived War but you make me wish I didn't"

(On a survécu à la guerre mais nous me le faites regretter).

Camp d'Idomeni: «C'était l'enfer - Tribune de Genève
Dans l'enfer du camp d'Idoméni, où s'entassent 14.000 ...
«Ce que ces enfants vivent va marquer leur mémoire ... (Libération)

Lire aussi les propos du Pape François contre la brutalité de la politique européenne contre l'accueil des réfugiés:

A Rome, le pape fustige la "conscience anesthésiée" de l'Europe
http://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/rome-le-pape-fustige-la-conscience-anesthesiee-de-leurope-4120916

Le visage de l'Europe vu du camp d'Idomeni à la frontière gréco-macédonienne
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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 06:43
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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 06:30
Humanité Dimanche: "Marre de suer sang et eau pour engraisser la Cooperl! Ils ont décidé de parler" Reportage à Lamballe
Humanité Dimanche: "Marre de suer sang et eau pour engraisser la Cooperl! Ils ont décidé de parler" Reportage à Lamballe
Humanité Dimanche: "Marre de suer sang et eau pour engraisser la Cooperl! Ils ont décidé de parler" Reportage à Lamballe
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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 13:58
Sud Santé inquiet pour l'avenir de l'hôpital (Le Télégramme)
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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:38
Conférence de Lucienne Nayet avec Anne Friant (présidente de l'ANACR 29) au collège Max Jacob de Quimper: l'enfance brisée par le nazisme et l'antisémitisme
Conférence de Lucienne Nayet avec Anne Friant (présidente de l'ANACR 29) au collège Max Jacob de Quimper: l'enfance brisée par le nazisme et l'antisémitisme
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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:25
Lycée Bergson: la violence policière était totalement déroutante

Sylvie Ducatteau, L'Humanité.fr - Vendredi 25 mars

Les camarades du jeune lycéen frappé jeudi par des policiers, lors du blocus de cet établissement parisien, ont témoigné vendredi de l’incroyable brutalité de cette intervention. Une enquête confiée à l’lGPN a été ouverte par le parquet de Paris.

Dès huit heures du matin, vendredi, environ deux cents élèves du lycée Henri-Bergson, situé dans le XIXe arrondissement de Paris, se sont rassemblés pour protester contre les violences policières dont certains de leurs camarades ont été l’objet, hier matin, lors du blocus de leur établissement contre la Loi El Khomri.

La brutalité de cette intervention a été révélée par une brève vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Un lycéen de 15 ans, Adan, surnommé Danon, élève de seconde, y apparaît d'abord maintenu au sol par trois CRS puis relevé et frappé violemment au visage par l'un des agents. Le jeune homme, le visage ensanglanté, a été conduit au commissariat puis relâché après avoir été entendu par la police.

«La scène a duré bien plus longtemps. C'était d'une violence déroutante », raconte Iliès. Il ose à peine répéter les insultes et menaces «contre nos familles ou homophobes » proférées en même temps que les coups. « Certes, nous avons lancé des œufs et de la farine mais qu'est-ce que pèse un œuf contre une matraque ? », interroge le lycéen pour qui la réaction des policiers « était totalement disproportionnée ». Une disproportion et, plus généralement, des violences dénoncées par la Fidl et l’Unef qui, aux côtés d'une vingtaine d'organisations de jeunes, ont appelé la journée d'action de jeudi.

Diane s'est interposée entre son petit ami et le policier cagoulé qui commençait à le frapper, lui tirant les cheveux et lui donnant des coups de pieds pour lui écarter les jambes en l'injuriant vertement. Le couple venait d'arriver sur les lieux. Le garçon s'apprêtait à filmer la scène : « Les grenades lacrymogènes. L'encerclement des lycéens par les CRS, la fuite de certains vers la rue Sécrétant stoppés net par des croches pieds et rudement matraqués... » Assia est désabusée par ce qu'elle a vu : « Je suis sûre que le fait que nous soyons dans le 19e arrondissement a compté. La police n'interviendrait pas comme cela ailleurs. Depuis le début de notre mobilisation, les CRS ne sont jamais loin du lycée ».

Plusieurs témoins évoquent le cas d'un deuxième lycéen, Stiven, violemment pris à parti par les forces de l'ordre. L'élève de première aurait été vu, au sol, tiré par les pieds, peut-être inanimé, et emmené au commissariat. Trois à cinq jeunes ont suivi le même chemin. Tous en sont ressortis dès jeudi soir, à priori sans que des poursuites n'aient été engagées.

Les violences ont, en tout cas, été reconnues. Vendredi, en milieu de matinée, une délégation de lycéens a été reçue par le préfet de police de Paris, le recteur de l'Académie de Paris, en présence du proviseur du lycée et d'enseignants. Le préfet de police aurait évoqué trois policiers impliqués dans les violences dont un de la brigade anti-criminalité. L'auteur du coup contre Adan aurait été suspendu. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris confiée à l'IGPN, la « police des polices ». Les lycéens ont indiqué au préfet qu'ils disposaient de plusieurs vidéos témoignant de violences sur d'autres jeunes qu'ils fourniront aux enquêteurs. De son côté, l’adolescent, qui se plaint de douleurs dans le haut du corps, envisage de déposer plainte.

Dans un communiqué publié vendredi, la fédération des parents d'élèves FCPE du lycée Bergson s’étonne également du déploiement policier de jeudi. « Ailleurs, à Paris, ce type de blocus, caractéristique de la mobilisation lycéenne, ne provoque pas d'intervention policière. » La FCPE dénonce également la brutalité des agents : « Plusieurs élèves ont reçu des coups de matraque, subi des jets de lacrymogène et ont été frappés. Certains de ceux qui fuyaient ou observaient de loin ont été rattrapés et ont de même subi des violences. » Les parents d’élèves s’inquiètent pour l’avenir. « La violence policière n'est pas la meilleure façon d'éduquer à la citoyenneté et nous avons les plus grandes craintes sur ce que nos enfants pourront retenir des épisodes de la journée. »

En fin de matinée, vendredi, une centaine de lycéens de plusieurs établissements parisiens avaient rejoint ceux de Bergson. Un cortège improvisé s'est rendu au commissariat central du Xe arrondissement, à la mairie puis au commissariat du XIXe avec l'intention de protester contre ces violences. Des jets de pierre et diverses dégradations commises par un groupe de manifestants ont mis fin à cette manifestation. « Des casseurs sont venus et ont motivé un peu des jeunes qui n'ont plus d'espoir et c'est parti en vrille », regrette Belhassen, un élève.

lire aussi : Manifestation contre la loi El Khomri. Suspicion de bavure policière à Paris

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:12

Le cumul des mandats atteint là des sommets !

Cela n'a malheureusement pas eu l'air de gêner beaucoup les Bretons pendant les élections régionales.

En tout cas, le budget PS, c'est sans surprise austérité et coupes dans les dépenses sociales avec notamment la fin du chèque livres.

Président de région et ministre de la guerre: Jean-Yves Le Drian assume...
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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:05

Pour le Retrait de la Loi-Travail

MANIFESTATIONS à 10h30 :

BREST : Place de la Liberté
CARHAIX : Place du Champ de Foire
MORLAIX : Place de la Mairie
QUIMPER : Place de la Résist
ance
QUIMPERLÉ : Coat-Kaër

Loi El Khomri. Une manifestation sonore le 31 mars à Quimper
http://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/loi-el-khomri-une-manifestation-sonore-le-31-mars-quimper-4120574

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:05
Marie-Renée Blanchet de Saint Brieuc: évadée du dernier train de déportée, elle témoigne (Ouest-France)

Eric CHOPIN: Ouest-France

Arrêtée par la Gestapo à Saint-Brieuc, cette résistante s’est évadée du dernier train de déportés. À 91 ans, elle témoigne pour la première fois.

Saint-Brieuc. Evadée du dernier train de déportés, elle témoigne
http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-evadee-du-dernier-train-de-deportes-elle-temoigne-4120673

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26 mars 2016 6 26 /03 /mars /2016 07:00

Le jeu ambigu de la France

http://www.france-palestine.org/Le-jeu-ambigu-de-la-France

vendredi 25 mars 2016

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) réuni à Genève était saisi le 24 mars de plusieurs résolutions sur la question de Palestine. Deux d’entre elles étaient spécialement importantes, l’une portant sur le suivi de la situation à Gaza et l’impunité, l’autre sur l’établissement d’une "liste noire" des compagnies israéliennes et internationales opérant en territoire palestinien occupé, liste noire dont il est précisé qu’elle sera mise à jour tous les ans.

Ces deux résolutions ont été adoptées avec 32 voix pour et 15 abstentions. La France s’est abstenue avec les autres pays de l’UE membres du CDH. Ce faisant elle a montré une nouvelle fois l’ambiguïté, sinon l’incohérence, de sa position puisqu’elle condamne rituellement la colonisation tout en se refusant à en tirer des conséquences pratiques.

Pourtant, la France considère que « Les transactions financières, les investissements, les achats, les approvisionnements ainsi que d’autres activités économiques dans les colonies ou bénéficiant aux colonies, entraînent des risques juridiques et économiques liés au fait que les colonies israéliennes, selon le droit international, sont construites sur des terres occupées et ne sont pas reconnues comme faisant partie du territoire d’Israël. » Pourquoi alors cette abstention ? Est-ce pour permettre à des banques françaises de continuer à faire des affaires qui profitent à l’occupation israélienne ? Rappelons que cette mise en garde avait contribué au retrait d’entreprises françaises Safège et Poma du projet de téléphérique à Jérusalem-Est. Il y a manifestement ici un double jeu qui discrédite gravement la parole de la France au moment où elle veut jouer un rôle de premier plan.

B. Netanyahou a osé appeler « les pays démocratiques » à ne pas respecter ces résolutions et à boycotter le CDH, c’est à dire à délégitimer un organe de l’ONU. On n’ose imaginer que la France s’engage ouvertement sur cette voie de démantèlement des Nations Unies.

Mais ces résolutions la mettent clairement au pied du mur.

Ces résolutions sont un point d’appui important pour le mouvement de solidarité et les campagnes BDS : il est nécessaire de mettre en cause l’ensemble des entreprises et sociétés, israéliennes ou non, qui tirent profit de la colonisation. Il est légitime de les mettre en demeure de désinvestir si elles ne veulent pas être l’objet de campagnes de boycott.

N’en déplaise au Premier ministre qui joue délibérément la désinformation en amalgamant antisémitisme et critique politique de l’Etat d’Israël, c’est ce que nous continuerons à faire sans nous laisser intimider.

Ainsi le 2 avril et les samedis suivants, nous appelons à des journées d’action avec comme mot d’ordre « Pas de produit de la colonisation dans nos magasins ! »

Le Bureau national de l'AFPS

Israël-Palestine: le jeu ambigu de la France
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