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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 17:00
Retrait de la loi El-Khomri #OnVautMieuxQueÇa!
Sous la pression populaire, le gouvernement a réécrit quelques articles de la loi travail. Mais la logique du texte reste la même : elle fragilise les salariés et ne permettra pas de s’attaquer au chômage.
Car ce n'est pas "le coût du travail trop élevé" qui affaiblit l'économie. C'est le coût du capital, la pression des marchés financiers, qui sacrifient l'emploi aux profits des actionnaires.
Amplifions la mobilisation jusqu’au retrait du projet ! De vraies réformes progressistes sont de plus en plus nécessaires. Seuls le partage et la coopération généralisés permettront de sortir de la crise par le haut. Construisons dès maintenant l’alternative politique qui permettra de les mettre en œuvre !

Jeudi 31 Mars Manifestons

le pays des impasses dans lesquelles la politique du gouvernement actuel l'enfonce.

Retrait de la loi El-Khomri #OnVautMieuxQueÇa!

LOI TRAVAIL EL- KHOMRI - Régressions sociales à tous les étages

Des régressions, en voici quelques-unes. Sans l’avouer ouvertement, le projet de loi met fin de fait aux trente-cinq heures. C’est une nouvelle attaque contre le temps libre, le temps consacré à la famille, aux loisirs, aux sports et à la culture, à l’engagement dans la vie associative. Ce texte dilapide des conquêtes sociales et progressistes conquises de haute lutte. Ainsi le gouvernement veut en finir avec l’existence en France d’une gauche de transformation sociale, qui agit au service des intérêts populaires, pour la réduire à la simple obéissance aux exigences du MEDEF.

1. On travaillerait plus pour gagner moins, jusqu’à douze heures par jour par simple « accord ».

2. Les licenciements seraient facilités. Les risques encourus par les patrons pour licenciement abusif seraient réduits.

3. Les femmes seraient particulièrement pénalisées, notamment à travers la déréglementation des temps partiels.

4. Les patrons auraient toute liberté pour décider quand commence la semaine et contourner la majoration du dimanche.

5. La médecine du travail, les prud’hommes, les institutions représentatives du personnel seraient laminés.

6. Contrairement à un principe fondateur de notre droit social destiné à protéger les salariés, des accords d'entreprises pourraient contenir des dispositions plus défavorables aux travailleurs que ce que prévoit la loi.

Retrait de la loi El-Khomri #OnVautMieuxQueÇa!

PROPOSITIONS DU PCF : zéro chômage – pour une société du partage

Le pays a besoin d’une mobilisation nationale pour la création d’emplois stables et correctement rémunérés faisant reculer le chômage et la précarité. Le PCF lance une campagne pour obtenir la mise en œuvre de ces propositions. Il ouvre le débat avec les salariés et les citoyens pour préparer une proposition de loi qui sera déposée à l'automne". "Éradiquer le chômage, c'est possible si nos mobilisations imposent une volonté politique de ne plus livrer nos emplois aux aléas du marché du travail, et de ne plus laisser patrons et marchés financiers décider où va l'argent".

1. Augmenter les salaires et baisser le temps de travail à 32 heures par semaine pour permettre la création de centaines de milliers d’emplois.

2. Créer une sécurité d’emploi et de formation garantissant à tout salarié la possibilité d’alterner périodes d’emploi et de formation sans passer par la case chômage.

3. Écrire un code du travail du 21e siècle qui permette de contester la mainmise des actionnaires et de la rentabilité financière sur les entreprises.

4. Prendre le contrôle du crédit bancaire, de l’argent public donné aux entreprises pour financer non pas des actionnaires sans contrepartie mais des programmes de création d’emplois et de formations qualifiantes, de recherche et d’innovation.

5. Donner aux salariés des droits et pouvoirs nouveaux d’intervention dans les choix des entreprises et aux citoyens et élus dans les choix de la cité.

6. Réformer le financement de la protection sociale pour inciter les entreprises à créer des emplois, financer le développement de la formation professionnelle, mutualiser les dépenses et mieux répartir les prélèvements entre les grands groupes et les PME.

ASSEZ DE POLITIQUES LIBERALES - 2017, construire l’alternative de gauche

L'énorme mobilisation qui monte contre ce projet de loi fait renaître l'espoir dans notre pays. En s'appuyant sur les exigences populaires qui s'expriment avec force en cette période, le PCF va, dès à présent, et dans la durée, lancer une grande campagne de propositions et d'action « zéro chômage, pour une société de partage ».

► Le pays a besoin d'une mobilisation nationale pour la création d'emplois stables et correctement rémunérés faisant reculer chômage et précarité.

► Nous porterons, dans cette campagne, l'exigence de prendre le contrôle du crédit bancaire, de l'argent public donné aux entreprises pour financer non pas des actionnaires sans contrepartie mais des programmes de création d'emplois et de formations qualifiantes, de recherche et d'innovation.

►Nous porterons l'exigence que soient donnés aux salarié-e-s, aux citoyen-ne-s et élu-e-s des droits et pouvoirs nouveaux d'intervention et un code du travail du 21e siècle qui permettent de contester la main mise des actionnaires et de la rentabilité financière sur les entreprises.

►Nous viendrons débattre avec vous, écouter vos propositions et présenter les nôtres. Notre objectif ? Réaliser d’ici l’été une grande consultation citoyenne pour construire le projet qui répondra à vos attentes.

Le Parti communiste français s'engage ainsi pour construire toutes les convergences qui permettront de bâtir une majorité politique nouvelle à gauche, dès les échéances législatives et présidentielle de 2017 pour sortir

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 16:05
Conférence débat avec Gérard Filoche à Quimper le 2 avril sur la loi travail à l'initiative de la Ligue des Droits de l'Homme
http://quimper.pcf.fr/85562
à l'initiative de la LDH,
conférence-débat sur le droit du travail
avec Gérard Filoche
samedi 2 avril à 17h
à Quimper, Halles St François
Casse du code du travail.
Comment résister ?
Quelles alternatives?

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, militant de l'aile gauche du PS, tient une rubrique hebdomadaire dans l'Humanité-Dimanche.

Il a donné il y a quelques jours une interview à l'Humanité quotidienne :

Retouché à la marge, le texte sur la loi travail demeure aussi condamnable que dans sa version initiale.

«Il reste aujourd’hui encore 97 ou 98 % de l’avant-projet de loi travail initial ! La logique fondamentale du texte est toujours l’attaque la plus réactionnaire depuis un siècle contre le Code du travail. Lequel a été élaboré au fil du temps pour protéger les droits de l’homme dans l’entreprise et non pour les subordonner au bon fonctionnement de ces entreprises. François Hollande, lors de sa conférence de presse de novembre 2015, l’avait d’ailleurs dit : “Nous allons adapter le droit du travail aux besoins des entreprises.” Jusqu’à aujourd’hui, ce sont les lois de la République qui l’emportent dans l’entreprise, et il est notable que Robert Badinter, dans son rapport, a tenté de noyer le poisson avec des phrases comme : “Il est interdit de faire travailler les enfants de moins de 16 ans, sauf si la loi en décide autrement.” Est aussi évoquée une durée du travail “normale” plutôt que légale ; quant à la paye, elle serait réglée “avec périodicité”, je croyais qu’on était mensualisé depuis 1971… Que faut-il comprendre ? Si l’ancien ministre mérite la reconnaissance de la Terre entière pour son combat contre la peine de mort, là il se déshonore.

Par ailleurs, on nous parle de tri-annualisation du temps de travail. Mais enfin, la vie ne fonctionne pas comme ça. On doit pouvoir prendre des congés pour se reposer. C’est pourquoi j’ai toujours été un défenseur des 3 x 8 : huit heures de travail, huit de loisirs, huit de repos. C’est pour cela qu’ont été définies les durées légales du travail. Dans ce cadre, je suis pour une majoration de 50 % dès la première heure supplémentaire, et non de 10 %. Et quand on sait qu’en France, on a un milliard d’heures supplémentaires à payer, soit l’équivalent de 600 000 emplois, ne faudrait-il pas plutôt se pencher sur cette question ? Autre exemple, une prime qui devrait concerner désormais tous les jeunes (ni en formation ni en emploi - NDLR), à un détail près, c’est qu’elle n’est pas du tout budgétée ! Aujourd’hui, il faut continuer de décortiquer ce projet de loi dans toute sa trajectoire idéologique, philosophique, juridique, historique, etc. Quoi qu’il en dise, le gouvernement est en train de descendre les marches. Il faut l’aider à descendre jusqu’au fond. »

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 09:13

Abattoir de Pont-Croix: Le Cap Sizun a gagné

Communiqué de la section PCF

Finalement, une (large) majorité s’est dégagée à la Communauté de communes en faveur de l’abattoir. Le Cap Sizun y gagnera, tout l’ouest-Cornouaille y gagnera.

La lutte et les propositions des éleveurs, ainsi que le soutien de la population ont fait émerger cette bonne solution qui permettra, par le développement des circuits courts, de soutenir une partie de notre agriculture locale et de conserver les emplois de l’abattoir.

Dans cette affaire, le Parti communiste du Cap Sizun n’a pas ménagé sa peine, en étant en permanence à l’écoute des éleveurs et des salariés, et en mettant en avant des propositions utiles et constructives . Il a fallu combattre les élus ultra-libéraux qui considèrent qu’il y a toujours trop de dépenses publiques (mais qui ne disent rien quand on fait 41 milliards de cadeaux aux grandes entreprises, sans contrôle…et sans résultats pour l’emploi).

Les éleveurs ont aussi dû faire face à des dirigeants FNSEA qui avaient condamné l’abattoir au nom d’un productivisme dont on voit pourtant les effets catastrophiques pour la plupart des agriculteurs.

Et maintenant : relancer l’abattoir

*Avec une direction à temps plein, entreprenante et dynamique, à l’écoute des éleveurs et des salariés.

*Avec une politique commerciale rénovée et transparente.

*Avec une nouvelle salle de découpe, la mise sous vide, la possibilité de livraison.

*Ce nouveau dynamisme sera garanti par une gestion démocratique, associant les élus communautaires aux éleveurs et salariés.

Chacun doit soutenir cette relance de l’abattoir

  • Les consommateurs (ou « consomm’acteurs ») en faisant encore plus confiance aux circuits courts.
  • Les éleveurs en (re)trouvant tous le chemin de l’abattoir renouvelé.
  • Les grandes surfaces en jouant le jeu, et pas seulement pour soigner leur image.
  • Les diverses communautés de communes de l’ouest-Cornouaille en pérennisant leur participation financière, avant la création d’un syndicat intercommunautaire.

En résumé : satisfaction, mobilisation et vigilance.

Abattoir de Pont Croix: le Cap Sizun a gagné (communiqué de la section PCF du Cap Sizun)
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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 08:04
APPEL. Rallumons l'étincelle du Front de gauche | L'Humanité

APPEL. Rallumons l’étincelle du Front de gauche

MARDI, 1 MARS, 2016

HUMANITE.FR

2550 signatures au 17 MARS Vous aussi vous pouvez signer l'appel national pour UN FRONT DE GAUCHE POPULAIRE ET CITOYEN ENGAGE DANS UNE DYNAMIQUE DE RASSEMBLEMENT UNITAIRE POUR CHANGER LA SOCIETE.

http://lefrontdegauche.fr

Nous, militantes et militants des organisations qui composent le Front de gauche, nous, citoyennes et citoyens engagés dans ce rassemblement d’un nouveau genre que nous avons patiemment construit depuis près de huit années, nous n’acceptons pas de voir réduit à néant ce qui constitue encore pour des millions de gens un peu de l’espoir qui a déserté la gauche et la politique.

Scrutin après scrutin, lutte après lutte, nous avons progressivement construit les bases d’une nouvelle gauche, courageuse, antilibérale, innovante, écologiste et défendant les libertés. Nous avons réussi à construire entre nous du commun, une culture, des pratiques. Ensemble, nous nous sommes donnés des élu-e-s. Nous avons conservé ou conquis des positions dans des villes, des départements et des régions. Nous avons surtout ranimé une flamme, et redonné enfin un prolongement politique à l’espoir d’un autre monde possible. Nous n’oublions pas ce qui s’est levé, de La Bastille au Prado : ensemble, nous sommes une force.
Mais à l’approche d’un moment politique essentiel pour notre pays, c’est la désunion qui prend une fois de plus le dessus. Après des mois d’atermoiements et d’hésitations, le Front de gauche risque de périr des divisions stratégiques et des compétitions de personnes ou d’organisations. Nous ne nous résignons pas à cette situation qui réduirait tous nos efforts à néant. Le Front de gauche doit vivre et se transformer pour devenir le moteur d’un large rassemblement, une grande force populaire et citoyenne, capable de bousculer un jeu politique désespérant et de redonner un sens à l’idée de gauche.
Nous appelons les organisations du Front de gauche et leurs directions à réagir pour lancer le mouvement. Dans tout le pays, tenons des assemblées citoyennes auxquelles nous inviterons toutes celles et tous ceux qui ont pris part aux combats du Front de gauche, ou qui veulent les rejoindre. Exprimons partout avec force notre volonté de dépasser ce qui nous divise pour affronter tous ensemble les échéances à venir. Vite, faisons-nous entendre !

Les 106 premiers signataires...

Alam Thomas - Maitre de conférence en sciences politiques, Lille (59), Archambault Fabien – Enseignant Chercheur (87),Auxenfans Joël – Artiste plasticien (92), Bardeaux Elsa – Adjointe au Maire (94), Barré Jean-Jacques – Opérateur culturel (75), Bascoulergue Alain – PCF Aubervilliers (93),Bedin Yannick - EluPCF/FDG (18), Berger Paul – Enseignant retraité, Bidet Jacques – Philosophe (92), Billon-Galland Gérard – Syndicaliste (92), Bontoux Françoise – Communiste et féministe (77), Borvo Cohen-Séat Nicole – Sénatrice honoraire (75), Boursier Marie-Pierre – Conseil national du PCF (92), Bouvier Délou – Syndicat de la Magistrature,Brémont Pierrette – Militante FDG (44), Brunet Philippe – Sociologue Paris-Est (75), Cailletaud René, Chambon Gérard– Enseignant (94), Cocard Joël - Syndicaliste (44), Cohen-Seat Patrice - Avocat (75), Coppola Jean-Marc - Élu de Marseille (13), Costé David – Metteur en scène (93), Coutelis Alain, Crozat Dominique – Enseignante retraitée (91),Cukierman Leila – Directrice de théâtre retraitée (94), Delaitre Bernard - co-animateur assemblée citoyenne, Dionnet Brigitte– Conseil national du PCF (93), Duffour Michel – Ancien Ministre (92), Duparc Jean-Paul - Enseignant (06), Dupont Ismaël – Secrétaire départemental du PCF (29), Emilianoz Béchir – Économiste, Ernaux Annie – Écrivaine, Ferrand Jean-Marc – PCF (77) - Foix Alain – Écrivain et metteur en scène (93), Franco Jean-Robert – Artiste, photographe (75),Gallais Joël – Secrétaire départemental du PCF (56), Gayraud Martine – Conseil national du PCF (30), Geminel Gregory – Secrétaire section PCF (94), Genevée Frédérick – Comité exécutif national du PCF (94), Goldberg Pierre – Ancien député, ancien maire de Montluçon (03), Gonneau Jean-Luc - Éditeur (75), Gonthier-Maurin Brigitte - Sénatrice (92),Gravoin Patrice – Militant communiste (75), Grojean Olivier – Maître de conférence en sciences politiques Paris I (75),Guichard Eric – Enseignant-Chercheur ENSIBB (69), Guillet Michel - PCF (44), Habel Jannette - Universitaire (75), Haloui Fabienne – Secrétaire départementale du PCF (84),Hartemann Agnès – Professeur de Médecine Paris 6 (75),Jacquaint Muguette - Ancienne député (93) Jacques Guy - PCF, Job Alain - Ensemble (89), Jollet Anne - Historienne (75), Josso Joël - Elu (94), Jumeau Philippe – Animateur Comité régional de Bretagne du PCF (56), Jurado Grégory – Élu FDG (77), Keucheyan Razmig - Sociologue (75), Khalfa Pierre - Économiste (75), Lalys Frédérique - Syndicaliste (56),Landais Jean-Pierre – Animateur Huma Café de Nantes (44),Le Bronze Marcel – Front de Gauche (44), Le Corre Hervé – Enseignant, romancier (33), Leroy Roland – Ancien directeur de l'Humanité (30), Levy Laurent - Essayiste (75), Loirand Gildas - Enseignant-chercheur (44), Macherel Raymond – Distributeur Cinéma (75), Marlière Philippe - Professeur en sciences politiques, Martel Jean-Paul – Président MNLE Pays de Loire (44), Martin Claude – Enseignant, Mazauric Claude - Historien (30), Meyroune François – Ancien Maire de Migennes (89), Michel Jacques-Philippe - Producteur (93),Michenaud Marie-Françoise – Secrétaire départementale PCF (85), Moitié Jean-Jacques – Directeur des soins-psychiatrie (28), Mordillat Gérard – Auteur et réalisateur (75), Mouly Frank - Elu PCF/FDG (77), Muzeau Roland – Ancien député (92), Nouet Jean-Pierre - Médecin (94), Parny Francis – Ancien Conseiller régional Île de France PCF/FDG (95),Pellicer David - PCF (82), Pena-Ruiz Henri - Philosophe (75),Perez Martine – Fédération de l'Aveyron du PCF (12), Perez André – Fédération de l'Aveyron du PCF (12), Perrot Olivier – Plasticien Photographe (94), Pigeard de Gurbert Guillaume – Professeur de philosophie (24), Pigenet Michel – Professeur des universités Paris 1 (75), Pottier Caroline – Conseil National PCF (85), Poux Gilles – Maire de La Courneuve (93),Puydebois Jean-Louis - Enseignant (19), Quainquart Françoise – Animatrice Assemblée citoyenne (91), Quiniou Yvon - Philosophe (85), Raymont Alain – Secrétaire départemental du PCF (89), Relinger Jérome - Ingénieur (75),Sève Lucien - Philosophe (92), Schurch Mireille, ancienne sénatrice, Topalov Christian – Sociologue, directeur d'études à l'EHESS (75), Tosel André - Philosophe (06), Touzet Hugo – Secrétaire de section PCF (75), Tricot Catherine – Architecte, urbaniste (75), Vergiat Marie-Christine – Députée européenne (93), Vidal Dominique – Journaliste et historien (75), Violain Bernard – Ancien membre du Conseil National PCF (85),Voglieri-Courtel Joëlle – Militante de l'éducation populaire (77),Weber Louis - Syndicaliste (78), Winghardt Marie-France – Elue PCF/FDG (91), Zarka Pierre – Communiste Unitaire/Ensemble (93)

Signez l'appel pour rallumer l'étincelle du Front de Gauche
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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 07:25

Notre-Dame des Landes, un entêtement coupable - par Daniel Clabecq (PCF Morbihan)

Malgré les engagements pris par Hollande d'attendre les derniers recours devant les tribunaux (concernant notamment le non respect des lois environnementales), le gouvernement, sous la pression des intérêts patronaux et de Vinci (qui lorgne sur les terrains libérés à Nantes et les milliers de places de parking ultra rentables), veut imposer un projet en totale opposition avec les engagements de la COP 21.

Le PCF n'est pas "anti-avions", mais conteste le projet de Notre-Dame-des Landes pour des raisons qui tiennent à notre projet de société. Celle que nous voulons, c'est une société de bien vivre et de bien commun.

- Notre Dame des Landes s'inscrit dans un contexte de métropolisation et de concurrence entre les territoires

- Des solutions alternatives proposées par les organisations locales de réaménagement et d'évolution de l'aéroport existant (Nantes Atlantique a été jugé "meilleur aéroport européen" en 2011!) n'ont pas été étudiées.

- La concession lucrative du "futur" aéroport confiée dans des conditions obscures à Vinci dans le cadre d'un Partenariat Public Privé est assimilable à un financement public d'intérêts privés.

- L'impact sur l'environnement est très négatif? De nombreuses études démontrent la nécessité de préserver ces zones humides et ces terres agricoles.

- La résistance à NDDL avec la Zad (Zone à défendre) tente aussi une expérience encourageante de réappropriation d'espaces agricoles par des exploitations de type coopératif en opposition avec les modes d'exploitation productivistes.

Le PCF 56 réaffirme son opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et sa solidarité avec les populations expulsées.

L'annonce faite par François Hollande d'un référendum (qui s'avère compliqué juridiquement) est avant tout un compromis entre 2 entrants au gouvernement, JM Ayrault, ancien maire de Nantes porteur du projet de NDDL et E. Cosse, ancienne présidente EELV très opposée à ce projet. C'est aussi un écran de fumée destiné à dissimuler les non réponses du gouvernement, maître d'ouvrage, aux questions posées par les associations et les riverains. Pour autant, faire trancher la décision par le peuple n'est pas en soi une mauvaise idée, à condition qu'un vrai débat soit organisé, et que la consultation soit élargie à la Bretagne, qui cofinance ce projet.

Notre-Dame des Landes, un entêtement coupable (PCF Morbihan)
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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 07:00
La jeunesse emmerde le Front National, par Joël Gallais (Rouge Morbihan, journal du PCF Morbihan)

En 1988, après les 14% du FN à la présidentielle, toute une génération chantait avec les Béruriers Noirs "la jeunesse emmerde le Front National". En 2002, cette même génération se levait contre la présence au 2ème tour de Le Pen à l'élection présidentielle. C'était l'image d'une jeunesse généreuse et antiraciste.

En 2015, 34% des électeurs de 18 à 24 ans ont voté FN aux Régionales... Est-ce à croire qu'au fil du temps, les jeunes se sont laissés convaincre par la peste brune? Nous préférons une autre hypothèse.

D'abord parce que 70% des jeunes n'ont pas voté du tout, ce qui ramène les 34% à moins de 12%. Certes ce calcul vaut aussi, en pire, pour le Front de Gauche... Ce qui veut dire que l'offre politique du Front de Gauche de solidarité, de partage, d'ouverture aux autres et au monde, n'a pas convaincu les jeunes au point de se déplacer pour aller voter. Mais aussi que la sphère politique est à ce point éloignée de leurs préoccupations, que leur avenir est à ce point bouché, que voter dans leur esprit ne sert à rien.

Certes on peut dure que les jeunes n'ont plus cette culture de la solidarité transmise dans l'entreprise, dans la lutte sociale, dans le syndicat, dans les écoles des métiers où les aînés étaient des passeurs du savoir et de la mémoire. Maintenant, l'entrée dans le marché du travail est tellement aléatoire, individualisée, que le chacun pour soi l'emporte sur le collectif, que l'on regarde le travailleur immigré comme un concurrent plus que comme un frère, un camarade dans le combat de classe contre l'exploitation.

Mais attention au feu qui couve. La jeunesse est encore au premier rang des combats à Notre-Dame des Landes, avec Podemos chez nos voisins espagnols, contre les fachos d'Ad-Sav à Quimper...

A nous de savoir faire confiance, de faire la démonstration que le combat politique, ce n'est pas la guerre des clans et les combinaisons pour prendre ou garder le pouvoir. A nous, jeunes et moins jeunes, d'inventer de nouveau des lendemains qui chantent.

Joël Gallais

(secrétaire départemental du PCF Morbihan)

Rouge Morbihan, journal communiste en Morbihan, N°8, mars 2016

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 06:00

Alain Decaux évoque la mort de Louise Michel

Alain Decaux, c'est les récits de la Révolution Française de notre enfance...

Un grand conteur et pédagogue qui a nourri beaucoup de passions naissantes pour l'histoire.

Alain Decaux l'académicien n'est plus. Nous saluons sa mémoire à travers cet enregistrement sur l'enterrement de Louise Michel que nous a signalé et communiqué un correspondant sur Facebook, Pascal Bavencove (Histoire Populaire).

Disparition. Alain Decaux a rejoint la Grande Histoire
http://www.ouest-france.fr/culture/histoire/disparition-alain-decaux-rejoint-la-grande-histoire-4125423

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 06:00
Sortie du livre de Pierre Laurent, "99%", le 7 avril en librairie

Le livre de Pierre Laurent, intitulé 99 % sort en librairie le 7 avril. Il part de l'étude d'Oxfam international publiée début janvier sur les inégalités mondiales et notamment le chiffre « bombe » : les 1 % les plus riches de la planète détiennent plus de richesses que les 99 % restants.

Il a deux ambitions essentielles : faire la pédagogie du système capitaliste qui permet aux 1 % d'imposer leur loi et démontrer que les 99 % (et notamment les français) peuvent reprendre la main sur le cours de l'histoire. Il porte sur le besoin d'unité et de réinvestissement populaire dans la politique. On y retrouve des éléments d'analyse, de projet, la question de l'engagement, de la France et du PCF. Et contrairement à ce qu'on a pu lire dans certains médias, les questions soulevées vont au-delà de 2017 !

Destiné au grand public, 99 % met en cause les idées reçues et on peut dire qu'il tombe bien dans cette période de mouvement social contre la loi El Khomri !

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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 18:13
Le théâtre romain de Palmyre

Le théâtre romain de Palmyre

Un article de l'Huma du 27 mars 2016

http://www.humanite.fr/operation-deminage-apres-la-liberation-de-palmyre-603117

Et il y a quelques mois, les conséquences de la prise de Palmyre par l'Etat Islamique:

http://www.humanite.fr/lei-fait-exploser-des-vestiges-de-palmyre-et-execute-un-grand-archeologue-582022

Avec la reprise de Palmyre, le régime Assad s’offre une victoire militaire et médiatique
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/03/28/avec-la-reprise-de-palmyre-le-regime-assad-s-offre-une-victoire-militaire-et-mediatique_4890927_3218.html

Point de vue

Palmyre, ville-oasis symbole de l'antiquité impériale romaine dans le désert de Syrie, dont les heures de gloire sont associées à la reine nabatéenne Zénobie et à la route commerciale vers l'Asie, vient d'être reprise à l'Etat Islamique par le Hezbollah, l'armée syrienne de Bachar al- Assad, avec l'appui des forces russes encore bien présentes en Syrie et dont le soutien est décisif. Palmyre, ville symbole aussi de la la férocité du régime des Al-Assad puisque Tadmor, du nom syrien de la ville, abritait une des prisons les plus atroces du régime, où ont été enfermés dans des conditions inhumaines, condamnés à la désolation et à l'oubli, des milliers de prisonniers politiques.

Cette victoire est aujourd'hui très valorisée médiatiquement car c'est un nouveau revers pour les fanatiques terroristes de l'Etat Islamique, désormais identifiés, et largement à raison au vu de l'ampleur de leurs exactions, qui visent prioritairement les populations civiles en Syrie et en Irak, comme le Mal par excellence.

On pense évidemment à toutes les victimes des atrocités de l'Etat Islamique, bande multinationale d'illuminés et de voyous faisant de la religion un prétexte pour couvrir toutes sortes de vices et de volontés de puissance.

En même temps, c'est assez étonnant de voir les médias occidentaux et français en venir à célébrer presque les victoires du Hezbollah pro-iranien, jadis honni comme force identifiée comme "terroriste" dans son combat contre Israël, de l'armée de Bachar-al-Assad, et des forces russes d'habitude très suspectes pour leur résistance aux desiderata occidentaux.

La Russie est en train de réussir son pari de consolidation de son influence en Syrie, le seul Etat du Proche-Orient et du Moyen-Orient (avant il y avait l'Irak et la Libye...) qui n'est pas essentiellement sous influence des pétromonarchies ultra-réactionnaires du Golfe, des Etats-Unis et de l'OTAN.

Victoire de la culture et de la civilisation contre la barbarie islamiste?

Si la barbarie islamiste dopée à coup de pétrodollars, d'argent du golfe, de racket et de rapines, ne fait aucun doute, si c'est évidemment à raison qu'on s'était ému en août 2015 et après des assassinats publics dans l'amphithéâtre de Palmyre, des destructions de monuments appartenant au Patrimoine de l'Humanité et des vols en tout genres d'antiquité, cette émotion tout à fait légitime et salutaire arrivait un peu tard après des années de guerre où la politique brutale, cynique et impitoyable de Bachar-al-Assad pour sauver son régime clanique et ses privilèges contre la volonté majoritaire de son peuple avait provoqué quasiment la mort de 80% des victimes de la guerre civile syrienne. C'est d'abord le régime de Bachar-al-Assad qui est le bourreau de la Syrie même si le type de société que promeut l'Etat Islamique, fondé sur le fondamentalisme religieux le plus fou et la violence totalitaire, est certainement encore beaucoup moins vivable que l'autoritarisme d'un régime despotique et policier accompagné d'une certaine tolérance communautaire plus que d'une laïcité véritable que représentait le régime de Bachar-Al-Assad

La tentation de choisir son camp et de penser les choses en termes de lutte du camp du bien contre celui du mal est forte dans l'observation des guerres étrangères. Rarement pourtant elle n'a paru si peu appropriée. Car peu d'acteurs armés du conflit syrien, hormis peut-être les kurdes, beaucoup plus laïcs et progressistes à nos yeux, qui se battent d'abord pour leur liberté, ont le profil pour prétendre défendre la culture, la paix, la sécurité, la veuve et l'orphelin...

Néanmoins, les populations civiles et même une partie des hommes amenés à se battre, qu'ils soutiennent ou tolèrent comme un rempart, un dernier défenseur, la fraction qui "défend" la ville, la région, la communauté face aux menaces de représailles féroces en cas de conquête de l'ennemi, sont essentiellement les otages d'une logique de fragmentation sociale et communautaire qu'on a déjà vu s'opérer au Liban en 1975-1976 dans une guerre civile tout aussi atroce, où on peut comprendre que le chrétien, l'alaouite, le sunnite fonctionnaire, ne voit pas son salut en cas de défaite de l'armée du pouvoir Al-Assad, et inversement que l'habitant d'Alep ou de l'est de la Syrie "préfère" l'une ou l'autre des armées rebelles à référence islamiste financés et armés par les monarchies du Golfe, le Qatar, la Turquie, plutôt que le régime criminel de Bachar-al-Assad. De l'extérieur, c'est très difficile de juger et puéril de hiérarchiser le degré de légitimité des protagonistes, des exécutants, même si les responsabilités des crimes de guerre et contre l'humanité, de la guerre elle-même, doivent être bien identifiées. Chacun joue la partition que le capricieux destin lui a laissé en partage, pour le meilleur et pour le pire. Peu peuvent prétendre se placer au-dessus de la mêlée même si le désir le plus partagé est très certainement le retour à la paix, à la sécurité, et à une vie délivrée de la faim, du froid, des bombardements, de la menace permanente, de l'exil contraint.

Notre seule occupation utile, en dehors de la désolation et du sentiment d'horreur et de pitié face à l'ampleur de cette tragédie humaine, en dehors de notre combat pour la reconnaissance de nos devoirs de solidarité et d'humanité vis à vis des réfugiés que l'on doit accueillir au nom du droit d'asile, et accueillir dignement, peut être d'essayer de penser les moyens de trouver une issue acceptable et rapide à la crise, en faisant pression sur nos gouvernements pour qu'ils la promeuvent.

Beaucoup d'observateurs affirment que c'est Bachar-al-Assad lui même qui a laissé l'Etat Islamique s'emparer de Palmyre en août 2015, pour susciter une émotion en Occident servant sa propagande faisant de son régime un gardien de la civilisation syrienne multiséculaire et favoriser un retournement d'alliances qui est aujourd'hui acté et spectaculaire. C'est le but qu'il a poursuivi dès le début de la révolte de la société syrienne en la disant contrôlée par des islamistes et en faisant en sorte que les islamistes prennent l'ascendant sur elle. L'Etat Islamique, et avant le Front al Nosra et Al Qaida en Syrie, ont été quelque part des alliés objectifs de la dictature de Bachar.

Il ne faut pas oublier que c'est un pouvoir illégitime et criminel qui reprend Palmyre.

Entre temps, Bachar al-Assad, avec l'appui des russes, a réussi son coup. Enrayer la progression de la rébellion, renforcer son pouvoir, se rendre à nouveau incontournable dans tout processus de cessation des hostilités en Syrie.

Faut-il au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste voir dans la consolidation de ce pouvoir un moindre mal? Une donnée incontournable pour stabiliser la Syrie à terme?

La situation est bien complexe, à l'image de cet Orient compliqué... Peu peuvent se vanter d'avoir des solutions simples et sans reproche. L'idéalisme en politique internationale est d'ailleurs souvent stérile, voire contre-productif même si le "réalisme" conduit bien souvent aussi à s'accommoder du pire au nom des intérêts stratégiques, économiques de nos pays, ou du statut quo.

Faut-il se féliciter de l'alliance objective du moment entre les Russes, les Américains et autres puissances occidentales, les Iraniens au nom de l'endiguement et de la lutte prioritaire contre l'Etat Islamique?

Le chemin de la paix en Syrie est malheureusement sans doute encore long et jalonné de drames et de souffrances collectives.

Peut-on être qu'une victoire de diverses factions islamistes rivales à l'afghane contre la dictature des Al-Assad n'annonçait rien de bon non plus pour l'avenir de la Syrie.

En tout cas, une chose est sûre, il est bien difficile d'envisager un avenir de paix et de retour à une vie normale dans une Syrie non balkanisée si continue à sévir l'oligarchie du clan Assad et ses services de répression qui ont mis la Syrie à feu et à sang.

Dans cette situation sans moralité ni guère d'espoir pour la société syrienne, on peut souhaiter néanmoins que Iraniens, Russes, Américains, Européens, aient la volonté et la lucidité d'utiliser les contradictions du régime et son état de faiblesse intrinsèque pour préparer l'après-Assad en intégrant l'opposition et peut-être des forces actuelles du régime pour préparer une transition vers la paix.

I.D

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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 12:15

Ajoutée le 25 mars 2016

Filmé à Morlaix et Plougonven ( 29 ) le 19 mars 2016.
Texte : A. Caradec
Musique : Ch. Ducourant. S. Floch. S. Hébréard
Arrangements : KENAVO GOODBYE

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