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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 21:24
Programme Macron: un copier-coller des recommandations européennes
Par martine orange

Finances publiques, retraites, chômage, droit du travail et même grands projets comme le développement numérique, toutes les réformes structurelles que le Conseil européen demande à la France depuis plusieurs années se retrouvent dans le programme d’Emmanuel Macron. Mot pour mot.

Des milliers d’intervenants de la société civile, des comités locaux dans toute la France réunis par thèmes, des centaines d’experts pour débattre des projets, des groupes pour analyser les propositions et sélectionner les meilleures… Emmanuel Macron n’a pas manqué de souligner la démarche originale mise en œuvre pour l’élaboration de son programme et pour justifier le retard pris. Il fallait du temps pour élaborer le plan d’ensemble, a-t-il expliqué avant de dévoiler ses mesures le 2 mars.

Mais était-il vraiment nécessaire de mobiliser tant d’énergies ? Car à lire ses propositions économiques et sociales, il n’y a pas vraiment de nouveauté : elles sont en parfaite résonance libérale avec ce que souhaite l’Europe. En soi, ce n’est pas surprenant. Emmanuel Macron n’a jamais caché être en faveur d’une intégration européenne de plus en plus en poussée, passant par la mise en œuvre d’une harmonisation politique, fiscale et budgétaire. Cette adhésion se manifeste sans retenue. Il n’y a pas la moindre distance, le plus petit soupçon d’un doute sur les thèses économiques de l’Europe, qui ont quand même contribué à enliser la zone euro dans la stagnation économique et le chômage de masse entre 2010 et 2015. Pas le moindre écho non plus aux révisions importantes qui ont lieu dans les cénacles d’économistes aux États-Unis, dont certaines études concluent que le libéralisme a été survendu, aggravant les inégalités et compromettant les chances de retour d’une croissance durable.

Pour Emmanuel Macron, la discussion ne semble pas avoir lieu d’être. La politique définie par l’Europe est la seule voie à suivre, comme pendant toute la présidence de Hollande. Une grande partie de ses mesures économiques et sociales sont même des copier-coller des recommandations adressées par le Conseil européen à la France dans le cadre du programme de stabilité en 2014, 2015, 2016. Finances publiques, retraites, chômage, droit du travail et grands projets comme le développement numérique, tout s’y retrouve. Même la manière de les décliner. À l’instar de la Commission européenne, le candidat d’En Marche !, qui pourtant ne cesse de se réclamer d’une vision, se refuse à donner un cadre général cohérent à sa politique. Il préfère énumérer une série de points, comme il l’avait fait dans le cadre de la commission Attali, ou pour sa loi sur la croissance (la loi Macron), comme le fait la Commission dans ses rappels à l’ordre aux pays de la zone euro, ramenant ainsi la politique à une énumération technocratique.

Emmanuel Macron y met cependant les formes. Parce qu’il sait qu’il existe des mots qui heurtent, il a rayé dans son programme toute référence aux politiques d’austérité. Il mentionne tout juste, au détour d’une simple parenthèse, un « déficit ne dépassant pas 3 % dès 2017 et [l’]atteinte, en 2022, de l’objectif à moyen terme de solde structurel soit - 0,5 point de PIB ». Comme si cela n’était qu’une mention accessoire, un petit rappel pour mémoire sur lequel il était inutile de s’appesantir.

Dans les faits, il s’agit pourtant de se conformer à la lettre aux règles budgétaires définies par l’Europe. Mais s’il n’insiste pas sur la règle mère, il en donne la traduction : les dépenses publiques doivent baisser de 60 milliards en 5 ans, afin de ramener le taux de dépenses publiques dans la norme européenne. Tout un panel de mesures est envisagé pour y parvenir allant de la suppression de 50 000 postes dans la fonction publique à l’encadrement des dépenses de santé, et à la réduction des dépenses des collectivités locales.

C’est exactement ce que préconise le Conseil de l’Europe dans sa lettre de recommandation adressée à la France en juillet 2016 : « Le Conseil recommande que la France s’attache à assurer une correction durable du déficit excessif en 2017 au plus tard, en prenant les mesures structurelles requises et en consacrant toutes les recettes exceptionnelles à la réduction du déficit et de la dette ; à préciser les réductions de dépenses prévues pour les années à venir et accentuer les efforts pour accroître le montant des économies générées par les revues de dépenses, y compris en ce qui concerne les dépenses des collectivités locales. »

Les révisions du FMI sur l’impact du coefficient multiplicateur et les conséquences sous-estimées d’une réduction des dépenses publiques sur l’économie semblent bien avoir été oubliées. « Il faut sortir de la logique du rabot, sortir d’une logique dans laquelle on comprime la dépense pour passer à une logique dans laquelle on engage le pays dans une transition économique et écologique, explique Jean Pisani-Ferry qui, après avoir été commissaire général de France Stratégie, a rallié Emmanuel Macron et coordonne le pôle « programme et idées » d’En Marche !. C’est une stratégie qui repose fondamentalement sur l’offre mais, en même temps, cela a des effets de demande. »

Animé de la même précaution, Emmanuel Macron a banni le mot « réforme », assimilé désormais par l’opinion publique à régression sociale. Il parle donc de mobilité, de changement, de flexibilité. Une France en marche, comme il le promeut.

Pourtant, derrière cet habillage consensuel, le programme d’Emmanuel Macron parle bien de mettre en œuvre le plan de « réformes structurelles » que la Commission européenne et la BCE réclament à cor et à cri. Il entend mettre en œuvre sans retard une grande réforme des retraites. Un système universel par points, donnant toute liberté à chacun de partir à la retraite quand il le souhaite, où « chaque euro cotisé donnerait le droit au même montant de retraite », a-t-il déclaré. Avant de se raviser en expliquant que le taux des cotisations pourrait varier, selon les métiers, que les conditions d’âge de départ pourraient différer.

« C’est un modèle scandinave », a déclaré, rassurant, Jean Pisani-Ferry. « C’est la réforme qui a été mise en place en Italie », relève une analyse des Économistes atterrés. Avant d’insister : « L’exemple de l’Italie montre que la réforme permettrait de faire baisser fortement les futures retraites des jeunes d’aujourd’hui. » C’est sans doute le but poursuivi, même s’il est inavoué.

La démolition programmée du système social français

Dans son rapport sur la France de 2016, le Conseil européen relevait que le système de retraite français, en dépit des réformes, était « très généreux ». « Malgré les réformes, le rapport 2015 sur le vieillissement ne prévoit un recul des dépenses publiques consacrées aux retraites qu’après 2025 ; la principale question liée aux retraites est donc le niveau actuel et à moyen terme des dépenses publiques qui leur sont consacrées », soulignait-il, avant d’insister lourdement sur la nécessité de faire « des efforts supplémentaires ».  

L’autre grande réforme mise en avant par Emmanuel Macron est celle de l’assurance chômage, passant par l’étatisation de l’Unédic. Une réforme majeure, insiste le candidat d’En Marche !, qui permettra de donner une assurance chômage à tous, « salariés, artisans, commerçants indépendants, entrepreneurs, professions libérales, agriculteurs, et [de] faciliter les transitions d’un statut à un autre ». Cette unification conduirait à la suppression de tous les régimes spéciaux, à l’unification de tous les systèmes (37 au total). Là encore, le Conseil européen réclame cette réforme et la suppression des régimes spéciaux depuis des années.

Le financement de cette assurance chômage d’État est encore flou. Le plan d’Emmanuel Macron prévoit de remplacer les cotisations salariés (2,4 % du salaire) par un financement via la CSG. Mais les employeurs continueraient-ils encore à payer pour les cotisations chômage ? Le recours à la CSG, impôt non progressif qui concerne aussi les retraités, mettrait en tout cas à bas tout le système assurantiel actuel. « Le risque est que les allocations chômage deviennent une allocation universelle dont le niveau serait très bas », avertissent les Économistes atterrés. La tentation sera d’autant plus grande que le système sera centralisé et, comme pour la retraite par points, il suffira d’un décret pour en fixer le montant.

Cette réforme de l’assurance chômage est, elle aussi, vivement souhaitée par le Conseil européen. « Des mesures structurelles sont nécessaires pour garantir la soutenabilité du système. En particulier, les conditions d’éligibilité, la dégressivité des allocations et les taux de remplacement pour les salaires les plus élevés devraient être réexaminés par les partenaires sociaux chargés de la gestion du système », écrivait-il dans sa recommandation de juillet 2015. « D’ici à la fin de 2016, entreprendre une réforme de l’assurance chômage afin de rétablir la viabilité budgétaire et d’encourager davantage le retour au travail… », insistait-il encore dans sa recommandation de juillet 2016. Emmanuel Macron a bien entendu le dernier conseil : « Si plus de deux emplois décents, selon des critères de salaire et de qualification, sont refusés, ou que lintensité de la recherche demploi est insuffisante, alors les allocations seront suspendues », est-il prévu dans son programme.

Ces réformes, qui touchent aux piliers du système social français, ont été annoncées sans aucune concertation préalable avec les partenaires sociaux. Il est fort probable que les discussions soient réduites au minimum, voire inexistantes, si Emmanuel Macron est élu. Bien qu’il garde le silence sur le sujet, des observateurs pensent qu’il n’hésitera pas à tout mettre en œuvre par ordonnances, ces ordonnances dont il a abusé pour faire passer la loi qui porte son nom. Ce qui ne devrait pas trop chagriner le Conseil européen, lequel juge le paritarisme trop compliqué et trop peu sûr.

C’est notamment le cas dans le droit du travail. Les services de l’Europe jugent que les seuils et toutes les règles qui y sont fixées « limitent la croissance des entreprises françaises ». Ils ne cessent d’en demander la suppression, ainsi qu’une réforme « du droit du travail pour inciter les employeurs à embaucher en contrats à durée indéterminée ». N’ayant pas pu présenter la grande loi du travail qu’il souhaitait pour cause de rivalité avec Manuel Valls, Emmanuel Macron entend bien poursuivre le chantier et écrire ce qui n’a pu être mis dans la loi El Khomri. Il entend mettre « la négociation au plus près du terrain », en permettant de définir la durée du travail, les accords sociaux entreprise par entreprise, « adapter le droit du travail à la taille », comme il le propose. Une seule règle nouvelle sera instituée au niveau national : un plancher et surtout un plafond pour les indemnités prud’homales. Un dispositif qu’il n’avait pas réussi à imposer dans le cadre de la loi El Khomri.

 

Parmi les recommandations faites à la France, l’une tient particulièrement à cœur au Conseil européen : c’est la pérennisation du CICE et tout ce qui peut permettre l’allègement du coût du travail, jugé « trop élevé » en France. « Des mesures ont été prises pour réduire le coût du travail et améliorer les marges bénéficiaires des entreprises, notamment le crédit d’impôt pour la compétitivité et [pour ce faire ] l’emploi de 20 milliards d’euros et l’allègement des cotisations patronales de 10 milliards d’euros […]. La manière dont ont été conçues ces mesures, qui représentent 1,5 % du PIB et contribuent à combler l’écart entre le coût du travail en France et la moyenne de la zone euro, pourrait limiter leur efficacité », note le rapport européen en juillet de 2016, avant de recommander de « veiller à ce que les réductions du coût du travail soient pérennisées ».

Le CICE n’a pourtant pas tenu toutes les promesses annoncées, à l’exception de l’amélioration des marges des entreprises. Selon le rapport d’évaluation établi par France Stratégie, alors dirigé par Jean Pisani-Ferry, la mesure fiscale n’a pas eu « d’effet observable sur l’investissement, la R&D et les exportations ». Et elle aurait « probablement eu un effet direct de l’ordre de 50 000 à 100 000 emplois créés ou sauvegardés sur la période 2013-2014 ». Autant dire, beaucoup d’argent dépensé pour pas grand-chose. Mais cela n’empêche pas d’envisager la poursuite du dispositif sous une autre forme. Le programme d’En Marche ! prévoit de remplacer le CICE par une baisse des cotisations patronales de 10 points pour tous les emplois au Smic et de 6 points au-delà.

 

 

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 21:21

Déclaration de Pierre Laurent, Secrétaire national du Pcf

Le dépôt des parrainages à l'élection présidentielle est en cours de clôture auprès du Conseil constitutionnel. D'ores et déjà, au moins 150 élu-e-s communistes et républicains ont vu leurs parrainages enregistrés. D'ici le 17 mars, plusieurs centaines d'autres élu-e-s communistes et républicains, aux côtés d'autres élu-e-s de gauche, auront permis la candidature de Jean-Luc Mélenchon, comme ce fut déjà le cas en 2012. L'engagement de ces élu-e-s, leur ancrage populaire et territorial est un atout, qui doit trouver une meilleure place dans les dispositifs de campagne à venir.

Ce geste démocratique permettra le 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, à des millions d'électrices et d'électeurs de se faire entendre avec force et clarté pour une politique d'égalité et de justice sociale, qui ait le courage de s'attaquer à la finance et qui ouvre la voie à une VIème République démocratique. Au cours des semaines qui viennent, nous ferons tout pour donner à la campagne en faveur du vote Jean-Luc Mélenchon la plus grande capacité de rassemblement possible.

Le parrainage des élu-e-s communistes et républicains, comme leur action quotidienne pour la défense des intérêts populaires et pour la promotion des droits sociaux et démocratiques de tous, est porteur d'une exigence : que s'intensifie le travail de rassemblement sur des engagements de justice et de progrès auxquels nous appellent, de plus en plus nombreux, les femmes et les hommes de gauche, les millions de nos concitoyen-ne-s pour qui le changement est une urgence. Le danger d'un second tour entre la droite et l'extrême-droite menace. Emmanuel Macron cherche à capter la crainte que suscite cette perspective en faisant oublier la nature profondément libérale de son propre programme. Un programme libéral, qui aujourd'hui appliqué dans toute l'Union européenne, est précisément à l'origine de la montée des populismes de droite et des extrême-droites. Face à ces dangers, un immense travail de conviction et de rassemblement est nécessaire d'ici le 23 avril, pour que monte dans le pays l'exigence d'un pacte de majorité à gauche, un pacte d'engagements concrets pour changer la vie. Les communistes mènent campagne au service de cet objectif, pour construire des alternatives capables de faire reculer l'offensive libérale et ses représentants politiques.

Dans les élections législatives qui suivront, tout doit être fait pour concrétiser l'exigence de cette nouvelle politique, de cette nouvelle majorité et faire entrer la voix du peuple à l'Assemblée nationale. Les populations, en particulier les plus populaires, ont besoin d'être mieux représentées et mieux défendues. Nous voulons une représentation parlementaire paritaire et diversifiée, avec des ouvriers, des employés, des nouveaux visages. C'est le sens des campagnes et des efforts unitaires et de rassemblement d'ores et déjà déployés dans tout le pays par les candidat-e-s présenté-e-s ou soutenu-e-s par le PCF-Front de gauche et tous leurs partenaires. Nous appelons à amplifier la construction de ces campagnes de large rassemblement et à mettre un terme aux divisions qui risquent d'empêcher l'élection de nombreux député-e-s utiles à notre peuple et à l'avancée d'une nouvelle République sociale, démocratique, écologique.

Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF

Paris, le 10 mars 2017

Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF - 10 mars 2017
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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 21:09
Conférence de presse des cheminots CGT de Morlaix et Landivisiau: gare de Morlaix, ligne Morlaix-Roscoff, horaires LGV, guichets

CONFERENCE DE PRESSE DU JEUDI 9 MARS 2017

SYNDICAT CGT DES CHEMINOTS DES PAYS DE MORLAIX ET LANDIVISIAU

 

Nous vous remercions de votre présence à ce point de presse concernant la desserte ferroviaire de notre territoire.

Il nous permettra d'actualiser et d’expliciter notre analyse sur différents dossiers, notamment :

 

- la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff,

- les points de vente dans les gares du secteur,

- les arrêts TGV,

- l'évolution du nombre d'emplois.

 

Chaque sujet a son importance, car, en y réfléchissant bien, l’un épaule l’autre.

 

Avant de les traiter avec vous, nous soulignerons que le transport ferroviaire fait évènement dans cette période (les différents articles parus dans vos journaux en sont des témoignages) avec l’arrivée de la LGV, du remodelage de la gare de Morlaix, de la mise en place du Pôle d’échanges multimodal …

 

Dans ce contexte, nous faisons entendre une nouvelle fois notre voix : derrière ces belles vitrines, quelle « tambouille» se prépare-t-elle dans les arrière-cuisines ?

 

La ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff :

 

1) Alors que depuis de nombreux mois, la survie de cette ligne ferroviaire est posée, nous pouvons constater (suite aux nombreuses rencontres que nous avons eues) que les différentes structures concernées (Etat, Région Bretagne, Conseil Départemental du Finistère, SNCF, RFF, Morlaix Communauté, Communauté du Haut-Léon et les communes traversées par cette ligne) ne se sont pas « mises autour de la table » afin de mettre en œuvre une démarche ambitieuse et porteuse d’une vision à plus long terme. A ce jour, celles-ci ne se sont même pas accordées pour procéder à une étude de faisabilité !..

Elles se rejettent la « patate chaude ». Que n’avons-nous pas lu ou entendu ? : « ce n’est pas de ma compétence », « je ne suis qu’un prestataire de service », « l’effort financier est trop important », etc …

Nous ne souhaitons pas qu’au fil du temps le double langage et le renoncement s’installent …

comme dit le proverbe : quand il y a du flou, il y a un loup.

 

Nous le réaffirmons clairement : la ligne ferroviaire Morlaix Roscoff est moribonde.

Si comme nous, ces structures n’entendent pas tirer un trait sur cette liaison, quelles sont les suites que chacun entend donner maintenant ?

Pour notre part, à chaque rencontre avec les élus ou les structures, nous avons souligné les atouts de cette ligne et fait des propositions pour son maintien et son développement.

Nous demandons que l’étude de faisabilité démarre et qu’un réel débat s’instaure entre les structures concernées.

Nous demandons que les représentants des usagers, des associations et des syndicats soient incorporés à ce processus.

 

2) Pour informations :

 

- au service d’été, les correspondances entre TGV et dessertes sur Roscoff laissent à

désirer : trop d’attente et pas assez de correspondances avec ces TGV.

 

- la SNCF a fait savoir, que cet été, la desserte sera effectuée avec un autorail simple, même

les jours de circulation de « A Fer et à Flots ». Cette association refuse déjà des touristes

par manque de places. Quel manque à gagner pour les commerçants, A Fer et à Flots, le

batelier et la …SNCF ! Ce n’est pas compréhensible : les autorails sont, en principe, plus

disponibles dans cette période (moins « tendue » pour les relations domicile/travail) et au

pire un engin pourrait être prêté par une autre région.

 

Les points de vente dans les gares du secteur :

 

Nous apprenons que les postes de vente des gares de Landivisiau et Roscoff sont sur la sellette : leur disparition est prévue pour début 2018.

 

Les arrêts TGV :

 

1) Notre ville n’est pas desservie par le premier TGV venant de Paris. Il nous « passera sous le

nez » vers 09h50 (Morlaix étant la seule ville de Bretagne ne bénéficiant pas directement ou

indirectement de ce TGV). Ne pourrait-on pas trouver un accord avec Brest pour une arrivée

retardée de 5 minutes (cette ville ayant déjà bénéficié de l’arrivée du premier avion).

 

2) Avec l’arrivée de la LGV, nous aurions pu espérer une arrivée plus matinale à Paris, mais

non, nous arriverons à la même heure (il est vrai que l’on partira plus tard qu’aujourd’hui et

que l’on dormira un peu plus …).

 

L'évolution du nombre d'emplois :

 

Le repli du service public ferroviaire, avec la bienveillance de l’Etat, se fait ressentir sur le secteur. Après la réorganisation des guichets de la gare de Morlaix (diminution drastique des horaires d’ouverture et fermeture dominicale), la disparition des guichets de vente de Landivisiau et Roscoff est annoncée.

Cela a des conséquences pour les usagers, et aussi sur le nombre d’emplois des salariés cheminots.

Si par malheur, la ligne ferroviaire Morlaix Roscoff était « rayée de la carte », ce nombre serait encore augmenté : quid des emplois de contrôleur, de conducteur, d’agent de l’équipement, d’agents du poste d’aiguillage ?

 

Conférence de presse des cheminots CGT de Morlaix et Landivisiau: gare de Morlaix, ligne Morlaix-Roscoff, horaires LGV, guichets
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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 08:36
Union de la gauche. L'Autre Gauche-BNC présente demain au rassemblement

Publié le 10 mars 2017
 

Le Télégramme

Les élu.e.s et le mouvement de l'Autre Gauche BNC, invitent leurs militant.e.s, sympathisant.e.s et les citoyen. ne. s à participer, demain, à 14 h, place de la Liberté, au rassemblement initié par le PCF et qui propose l'union pour éviter l'élimination de la gauche au premier tour des présidentielles. L'Autre Gauche-BNC participera également à la rencontre de 15 h, à la Maison des Syndicats de Brest, et aux discussions autour du contenu « d'un nécessaire pacte de majorité de gauche répondant à l'urgence sociale, démocratique et écologique ».

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 07:33
"Morlaix-Dakar: retour tragique des troupes coloniales": au bar des deux Rivières à Morlaix le 10 mars 2017
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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 07:29
 
 
Venez nombreux débattre et faire part de votre point de vue, de vos idées.
 
Pour discuter de questions importantes pour l'environnement, l'avenir du service public et la vie quotidienne des citoyens, le Comité de défense des services publics locaux récemment constitué dans la communauté d'agglomération de Morlaix organise:
une réunion publique sur la question de la gestion des déchets à Morlaix-Communauté 

Le VENDREDI 10 MARS A 18H  

A LA MAISON DES ASSOCIATIONS DE SAINT EUTROPE A  PLOUGONVEN 

Avant de laisser place au débat et afin de l'instruire, l'introduction de la réunion sera réalisée par Marc Corbel (représentant CGT des agents de Morlaix-Communauté) et Ismaël Dupont (élu Front de Gauche à Morlaix Communauté, membre de la commission environnement). 
 

 
 
- Que deviennent nos déchets? Qu'est-ce que ça coûte à la collectivité, au particulier? Qu'est-ce qu'il nous reste sur les bras? Qu'est-ce qui se recycle? Qu'est-ce qui ne se recycle pas? Comment peut-on réduire nos productions et apports de déchets? 
- Faut-il continuer à investir dans les containers enterrés plusieurs centaines de milliers d'euros alors que cela réduit la proximité des points de dépôt pour les particuliers et que cela vise à supprimer des postes d'agents de collecte? Pour l'instant, les actions de protestation menées à Morlaix et à Locquénolé surtout n'ont pas été entendues. Les décisions sont prises en haut lieu, le rouleau compresseur passe, quelques soient les oppositions.  
 
- Faut-il envisager un passage à la redevance incitative à la place de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères? Les usagers paieraient en fonction du poids de leurs dépôts de déchets annuels. Problème: on est plus dans le cadre de la philosophie du services publics: je paies le poids réel de ce que j'apporte, et ce n'est plus, "chacun paie selon ses moyens et bénéficie selon ses besoins". Cela pourrait multiplier les dépôts sauvages, les incivilités. Cela coûterait globalement plus cher aux particuliers. Cela obligerait le budget Déchets à s'auto-financer complètement, d'où risque de compressions sur le personnel, d'augmentation des prélèvements sur les usagers ou de restrictions d'accès nouvelles.  
 
- Comment vont évoluer nos déchetteries (nombre de déchetteries sur le territoire, maillage du territoire, accès des particuliers, des professionnels: faut-il envisager des mises sous barrières, des restrictions d'accès? Cela mérite qu'on y réfléchisse à deux fois ; paiement en fonction du nombre de dépôts dans l'année ou du poids des dépôts? Horaires d'ouverture? Nombre d'agents dédiés au tri, aux conseils, à la sécurité? Relations avec les citoyens et les professionnels? Impact des nouveaux garde-corps? Mise en place d'une nouvelle plateforme déchets verts. Possibilité pour les usagers en déchetteries de faire remonter leurs remarques et réclamations via des cahiers d'usagers des services publics qui sont ensuite lus et visés par la hiérarchie, les élus, le CHSCT dans le cadre d'un nouveau dispositif réglementaire prévoyant plus de participation des usagers à la marche des services publics).
 
- Quel encouragement aux solutions de recyclage individuel ou collectif (compost, mulching, broyage)?  
 
- Quelle conception du service public ont les élus, touchant la question des déchets? Avenir des emplois, des conditions de travail des agents, du service public lui-même. 
 
- Rapport avec le privé et les logiques de profit (réduire les apports de déchets en amont au niveau des grandes surfaces, des entreprises; gestion des déchets des entreprises; contrôler le business du déchet en aval, privilégier les solutions de service public).      
 
- Faut-il accepter une nouvelle augmentation du taux de la TEOM? (après celle de 2% en 2016, une nouvelle augmentation a été envisagée, peut-être plus forte, dans le cadre du débat d'orientation budgétaire de Morlaix-Communauté). Si oui, pourquoi et à quelles conditions? 
 
- Quelle démocratie dans les prises de décision au sein de Morlaix Communauté? Quelle consultation des agents? Quel dialogue social? Quels débats en commissions et en conseil communautaire? De quelle manière informe t-on et consulte t-on la population sur ces questions liées aux déchets (et si on le fait vraiment)? 
 
***
 
 Pour lancer ce Comité de défense des services publics locaux (ouvert à toute personne intéressée), il nous semble important de lancer une réflexion citoyenne collective sur la problématique de l'écologie et de la gestion des déchets à Morlaix-Communauté, afin que la population s'empare de cette question qui a beaucoup d'impacts sur ses finances (via son importance dans le budget de Morlaix-Communauté - 8 à 9 millions selon que l'on compte les frais de siège, dont 75% qui est financé grâce à la TEOM, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, mais chaque année environ 500 000- 600 000 € complétés par le budget général), sur son confort de vie quotidienne (proximité, accessibilité des déchetteries, des points de dépôt et de collecte, propreté de la voie publique...), sur l'environnement (importance du recyclage, de la réduction et de la réutilisation des déchets) et sur le social (dette financière et écologique que nous laissons à nos enfants, aux générations futures; conditions de travail des agents: 41 agents de collecte, 16 agents de déchetteries, et 13 agents administratifs au service environnement de Morlaix Communauté pour la gestion des déchets; poids de la fiscalité). 
La mobilisation du PCF et du Front de Gauche, des collectifs de défense des déchetteries de Saint-Thégonnec et de Plougonven, a déjà permis de sauver la déchetterie de Plougonven cette année, que l'exécutif de Morlaix-Communauté avait initialement prévu de fermer dans le cadre du plan de réorganisation, induisant des coûts élevés de remises aux normes des déchetteries, rendue obligatoires par le cadre réglementaire et les nouvelles consignes de tri et de sécurité issues notamment du Grenelle de l'environnement, dans un contexte où Morlaix-Communauté perd 5,4 millions d'euros entre 2014 et 2017 en dotations de l'Etat. 
C'est une première victoire qui doit nous amener à poursuivre le travail d'information des citoyens, de prise en compte collective de cette question, avec ses différents enjeux, afin de ne pas laisser les élus de l'exécutif de Morlaix-Communauté et les services décider seuls de l'avenir de la gestion des déchets à Morlaix-Communauté. 
La gestion des déchets à Morlaix-Communauté en question: réunion publique du comité de défense des services publics locaux à Saint Eutrope le vendredi 10 mars, 18h
Le Télégramme

Le Télégramme

Ouest-France

Ouest-France

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 07:18
Déficit de la Sécu -13 milliards d'euros - évasion fiscale - 80 milliards d'euros: alors, il est où le hold-up?
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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 07:09
Pierre Laurent: "Sans les communistes, Mélenchon ne serait pas candidat"

Invité de ".pol", le patron du PCF a une fois de plus milité pour une union de la gauche. Il appelle à une réunion à quatre.

 

POLITIQUE - Ce n'est pas une mise en garde mais au moins une piqûre de rappel. "Sans le Parti communiste, Jean-Luc Mélenchon ne pourrait pas être candidat à l'élection présidentielle", assure Pierre Laurent. Le secrétaire national du PCF a fait cette mise en point ce jeudi 9 mars sur le plateau de ".pol", la webémission politique du HuffPost en partenariat avec Linternaute.com Le JDD et Le Lab Europe1. (voir l'émission en entier en haut de l'article)

 

"Il y a un parti qui compte dans la vie politique, qui a des élus locaux, sans lesquels il n'y aurait probablement pas de candidature de Jean-Luc Mélenchon, on va le voir avec les parrainages encore cette semaine", précise-t-il.

Au cours de cette émission, le sénateur de Paris a une nouvelle fois déploré que l'union de la gauche ne puisse se réaliser au premier tour de l'élection présidentielle, les deux candidats ayant affirmé qu'ils iront jusqu'au bout. "Ce n'est pas raisonnable", a-t-il constaté. S'il a confirmé qu'il votera pour Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent a également rappelé de nombreux points de convergence avec Benoît Hamon notamment sur la question européenne qui est un gros point de désaccord avec le candidat de la France insoumise.

 

De tout cela, il aimerait débattre publiquement avec les deux protagonistes. "C'est une occasion manquée terrible", dit-il à propos d'une réunion à quatre qu'il aurait aimé organiser avec Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Yannick Jadot. "Je suis disponible à tout moment pour la faire", répète le leader communiste. "Au minimum, il pourrait y avoir un débat public pour mettre au jour ce qui est commun et ce qui ne l'est pas. Ça permettrait aux Français de s'y retrouver alors qu'aujourd'hui, ils ne savent pas ce qui se passe", estime-t-il.

Quelles alliances aux législatives?

A défaut d'unité pour la présidentielle, Pierre Laurent espère toujours l'obtenir pour les législatives qui suivront. Mais là encore c'est compliqué en raison de la volonté de Jean-Luc Mélenchon de faire signer une charte de la France insoumise à tous les candidats. "C'est caduc", confirme le communiste.

Il précise au passage que son parti soutiendra des candidats dans toutes les circonscriptions mais pas forcément des candidats communistes. Mais ces alliances seront à géométrie variable: parfois avec les écologistes et la France insoumise (ce sera le cas du réalisateur François Ruffin dans la Somme) mais parfois aussi contre les écologistes quand ceux-ci sont alliés au PS (ce sera le cas de Cécile Duflot à Paris qui aura un adversaire communiste).

"Les obstacles sont en train de tomber", dit néanmoins Pierre Laurent au sujet d'un accord global avec Jean-Luc Mélenchon.

"Fillon a pris la campagne en otage"

Interrogé sur le Penelope Gate, Pierre Laurent a déploré que le fait que "François Fillon a pris la campagne en otage". Le sénateur explique que, personnellement il ne touche pas son indemnité mais qu'il "la reverse intégralement" au parti communiste.

Le candidat de la droite fait l'objet d'un livre qu'il publie ce jeudi. Dans cet ouvrage d'une centaine de pages, il s'attaque aussi à une analyse du programme du Front national. "Il est encore plus anti-social que celui de François Fillon", dénonce le secrétaire national du PCF qui évoque notamment la destruction de la sécurité sociale "en faisant cotiser des salariés étrangers qui n'auraient pas droit aux allocations".

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 07:01
Article de Ronan Tanguy et Sophie Prévost dans le Télégramme du vendredi 10 mars 2017

Article de Ronan Tanguy et Sophie Prévost dans le Télégramme du vendredi 10 mars 2017

"La LGV se prépare en gare de Morlaix: Encore des questions sur la ligne": les cheminots CGT alertent (Le Télégramme, 10 mars 2017)
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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 06:41
Conseil municipal de Plourin-les-Morlaix: la commune "hors Ceta et Tafta"

Félicitations aux élus de Plourin-les-Morlaix! 

Le Télégramme, 10 mars 2017

En fin de conseil municipal, jeudi 2 mars, les élus plourinois ont adopté à l'unanimité la motion relative au projet Ceta/APE. L'accord économique et commercial gloabal (AEGC) ou compréhensive economic and trade agreement (Ceta) est un traité international de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. 

Il a été approuvé par le Parlement européen le 15 février 2017, et doit encore obtenir l'aval du Parlement canadien avant son entrée en vigueur provisoire, probablement en avril. 

Le conseil municipal demande le rejet de l'accord UE-Canada Ceta et l'ouverture d'un débat national impliquant la pleine participation des collectivités locales et des citoyens portés par la politique commerciale de l'Union européenne et de la France. Il déclare symboliquement la commune de Plourin-les-Morlaix "hors Ceta et Tafta". 

Parallèlement, le conseil municipal de Plourin-les-Morlaix s'oppose à l'accord de partenariat économique (APE) avec l'Afrique de l'Ouest, menace pour la souveraineté alimentaire et économique de l'Afrique et synonyme d'appauvrissement pour des millions de familles africaines.  

Conseil municipal de Plourin-les-Morlaix: la commune "hors Ceta et Tafta"
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