L’idée fait son chemin dans de nombreuses communes de France, de revenir à une gestion publique de l’eau.
Des tarifs prohibitifs (27% plus cher en moyenne) et un entretien du réseau insuffisant sont les principaux griefs accordés aux multinationales dont VEOLIA, ex Vivendi.
En 2002, Vivendi Environnement gérait (!) 8000 communes et avait accumulé, sur plusieurs années, 4 milliards d’Euros de provision pour renouvellement de réseau dont 833 000 € à Morlaix.
Ces sommes colossales ont alors été détournées, via Vivendi Universal, en perte de 35 milliards d’Euros. L’ex PDG, à l’époque icône du capitalisme, Jean Marie Messier, est toujours en procès pour « diffusion d’informations fausses » (2002), « manipulation en cours » (2001), « abus de biens sociaux ». Rien que cela !
Or, l’« eau ne doit payer que l’eau ». Dans une gestion publique il n’y a pas non plus de dividendes d’actionnaires à financer.
Face à ces dérives, il est devenu primordial que les usagers aient un droit de regard, et il est bien que le « collectif Eau publique Pays de Morlaix » soit très vigilant.
Sur ces sujets, les députés communistes ont déposé, il y a quelques années, un projet de loi (rejeté par la droite), et proposait, entre autres, la nationalisation de Véolia. Mais cela est une autre histoire.
Michel LESPAGNOL
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