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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 09:54
Deuxièmes Rencontres Départementales du Front de gauche du Finistère – Pont de Buis 25 octobre 2014. 
Compte rendu des débats du matin sur le Front de Gauche, le rassemblement, nos perspectives politiques.  
 25 10 2014 PYB 2
Introduction de François Rippe (Ensemble ! FDG Morlaix)
Cette rencontre est ouverte aux adhérents et aux sympathisants du réseau Front de gauche. Cette journée s'organise selon 2 thématiques : le premier point débattu dans la matinée s'interrogera sur sa réalité et sur son utilité. Le deuxième point s'interrogera sur son implication dans les luttes sociales et syndicales par une invitation des associations et des syndicats dans l'après-midi.
Cette journée est le premier échange de bilan dans le Finistère depuis le collectif National élargi du 6 septembre 2014 ou était présents pour le Finistère Louis Aminot  -Ensemble – de Brest, Jean-luc Le Calvez  - parti communiste – et Constance Adigard - non encartée -  de Morlaix.
Cette journée avait été organisée dans l'optique de réfléchir aux perspectives du Front de Gauche.
Jean-luc Le Calvez – PCF – FDG Morlaix :
La journée s'est déroulée en deux temps avec la situation politique le matin et bilan du Fdg l'après-midi. Le matin,  Jean-Luc Mélenchon a insisté pour se fédérer autour de la 6ème République, Pierre Laurent a souligné qu'il fallait envoyer un signe fort envers les luttes et agir fortement tel que sur le travail du dimanche ou encore sur la réforme territoriale. Christian Piquet a développé son intervention sur le fait que la gauche existe bien, Clémentine Autain a insisté sur le fait que nous ne devions pas faire un cordon sanitaire autour du PS. Tous ont dit « le Front de Gauche est l’outil qu’il nous faut, on ne fera pas mieux ». L'après-midi nous avons présenté les collectifs 3 min chacun, avec un texte préalablement débattu à Morlaix. Nous avons présenté l'historique et la situation à Morlaix avec prise en compte des non-encartés, création d’une association aux statuts souples où chacun compte pour un et où les membres de partis travaillent en bonne entente entre eux et avec les non-encartés. Présentation de l'organisation et de  son autonomie financière, de la coprésidence et de sa trésorerie. Une activité militante en dehors des élections, de terrain, et pour résultat 15,5 % aux municipales à Morlaix.
L'ordre du jour était trop court pour être développé l'après-midi par rapport à la matinée qui a débordé. Personne n'a remis en cause l'outil Front de gauche parmi tous les intervenants. Sans refaire l'historique le but étant d'aller dans le sens de l'amélioration de l'outil. Nous avons distribué en fin de séance le compte rendu à la salle ( 1p + 4page à disposition de la salle). Il y a eu des échanges d'adresses à l'issue de l'AG.
Constance Adigard – non-encartée – FDG Morlaix :
C'était une assemblée de rentrée pour qu'il en ressorte des propositions. L'après-midi était consacrée au fonctionnement du Front de gauche. 3 min pour un nombre important pour représenter 40 collectifs. L'accent était mis sur le positionnement du FDG et à son élargissement à toutes forces qui ne se reconnaissent pas dans la politique du gouvernement. Le PG veut se distinguer du PS, trouver la « vraie gauche », Clémentine Autain veut conserver la grande ouverture du FDG et ne veut pas le considérer faire un cordon sanitaire autour du PS. Nous avons pu rendre compte que le FDG de Morlaix fonctionne bien, il y a un climat de confiance, pas de clans et un bon fonctionnement par rapport aux partis. Avec pour prise de décision 1 voix / 1 homme. Par la création du consensus le fonctionnement est durable avec un pouvoir de décision aux non-encartés. Réunion ouverte à tous : pas besoin d’être adhérents. Elle aimerait voir cela fonctionner au plan National : développer le Front de Gauche comme mouvement citoyen. Le niveau local doit remonter au niveau National pour une création politique démocratique. Elle fait référence à Pascale Fautrier auteure de «  les Rouges », qui était favorable à l'adhésion directe. « Il ne suffit pas d’invoquer le peuple, il faut l’inclure directement ». Il faut un changement des règles du jeu pour que les citoyens s’engagent. Les citoyens doivent se réapproprier la chose publique et pour des assises pour la Gauche et la 6ème République. C'est un impératif à l'initiative de JLM qui ne doit pas être privé mais qui découle du travail du FDG. Il faut intégrer les citoyens au FDG et cesser d'invoquer le peuple à tort et à travers. Cherchons à ouvrir le FDG pour faire valoir leurs idées. Sinon cela restera une coquille vide. Il faut des adhésions directes. Cherchons à inclure les électrons libres, à avoir une vraie assise citoyenne.
 25 10 2014 PYB 3
Louis Aminot – Ensemble ! - Brest :
Il est intervenu le matin à la demande de l'environnement proche de Pierre Laurent (car il appartenait au réseau guerre paix défense). JL Mélenchon et Pierre Laurent souhaitaient quitter la journée assez tôt mais ne pouvaient parler l'un après l'autre. Ils avaient 12 min chacun et il fut un peu étonné d'être entre les 2.
Il faut prendre  cette expérience historique inédite du FDG à sa juste valeur. Pour la première fois depuis la libération le PCF introduit la recherche de forces nouvelles et travaille avec des Trotskistes et des cultures différentes dont la culture socialiste. On a à travailler ensemble à une culture commune. Pas d’effacement des différences. Nouvelle pensée du corps social qui donne un travail de création d'une culture commune. C'est une mise en commun des uns par rapports aux autres et s'il n''y a pas d'accords entre certains PG et PCF, cela demande simplement de la patience. La nouveauté est que nous sommes ensemble. Sinon, l'issue sera dramatique. La crise : le système capitaliste n’est plus en capacité de fonder l’égalité, la fraternité. On cherche tout ce qui peut être pris aux pauvres. Depuis la crise de 1974 du pétrole, il y a eu crises sur crises. Il en ressort un besoin de justice sociale.
cf. Mélenchon/intervention de Eric Coquerel sur la pensée socialiste, je garde une culture communiste pas socialiste.
Héritier et continuateur des marxistes Lucien Sève, Pisarky, Roger Martelli, Zarka. La réflexion est supérieure à faire de la politique (communistes unitaires). Ce n'est pas une marotte l'étude du couple guerre et paix. La défense était à  3,1 % du PIB du budget. Aujourd'hui elle est à 2 %. Il y a un recul mais une militarisation. Les grands arsenaux capitalistes font la chasse aux pauvres. Toute l'histoire ouvrière est posée sur 3 pieds : la liberté ( démocratie et institutions ), la paix (construction), le pain( conditions de vie). Il ne faut pas baisser la garde face au nucléaire et par rapport aux guerres en Afrique. L'exode des pauvres vers les pays riches nourrit la peur et la haine de l'immigration. Ce domaine résume le mouvement révolutionnaire que nous pouvons être. Il faut faire de la cohérence cf le livre de Mélenchon.
 
Parole à la salle.
 25 10 2014 PYB 5
Jean Riou (PG Brest):
Bilan et perspectives du FDG depuis la campagne de 2005 pour le rejet du referendum. Ce fut l'occasion d'un rapprochement de plusieurs tendances (communistes, socialiste, écologiste, d’extrême-gauche, républicaine). En 2007 créations des collectifs antilibéraux pour la campagne présidentielle. Il n'y pas de projet commun. En 2008 création du Parti de Gauche et du Front de Gauche comme outil pour rassembler les forces de gauches antilibérales. Au même moment la création de la FASE. Quelle en est la traduction en Bretagne ? En 2010 rencontre de Pontivy du PS. Le PG peut s'implanter. le PC reconduit les alliances avec le PS. La FASE part à la reconquête du département. Et un grand nombre de PCF ne suivent pas l’alliance avec le PS proposée par les élus régionaux. Ce qui donne les rencontres de décembre 2009 et l'émergence d'une nouvelle force. Le Front de Gauche est considéré comme un outil pour regrouper les forces anti-libérales, anti-capitalistes. La désignation du candidat commun en 2012 rallie un grand nombre de mouvement de la gauche. Qui n'a pas été reconduit aux élections législatives. Les critiques ont été de rejeter les fautes les uns sur les autres. La campagne fut individuelle. Il y a eu une insuffisance de travail au niveau National. Les stratégies étaient à géométries variables aux municipales : cela a nui à notre lisibilité. Les portes paroles ont décrit la création d'Ensemble comme étant de faire contrepoids au mastodonte PCF/PG. Cf la GU. Plaçons notre volonté dans la création du Front de Gauche. Il faut chercher à devenir majoritaire dans le pays. Il faut clairement commencer. Retrouver le chemin de la cohésion : des avancées possibles en cas de cohésion, des reculs en cas de division. Il faut se battre pour devenir majoritaires dans le pays, c’est le but. Pour cela, se demander « qu’est-ce qu’on fait ? où on va ? »
 25 10 2014 PYB 4
Noëlle Péoc'h -non encartée- FDG centre Finistère:
Ce qui se passe sur le terrain depuis la création en 2012 ( depuis 2009 en réalité) est l'engagement pour l'Humain d'Abord. Le FDG Centre Finistère s'est constitué en association le 15 octobre 2012 pour conserver les gens, et d’abord ceux qui ont participé à la campagne des législatives, autour d'un travail commun dans le centre Finistère. Le collectif est passé de 15 à 44 aujourd'hui. Les gens viennent, ils s’y sentent bien. Il faut être sur le terrain tout le temps et pas seulement pendant les périodes électorales. cf. La fête de Botmeur. Création d'un petit journal «  le vent se lève ». Travail auprès des entreprises. L'orientation des partis politiques est axée sur les élections. Ici l'organisation se fait autour de l'éducation populaire. Il faut travailler le fond des questions. Cependant le Front National est sur le terrain des entreprises aussi. Il faut arriver à les combattre. Nous avons fait 4 réunions publiques pour faire avancer les choses aux élections européennes : c’est beaucoup et je ne sais pas si beaucoup de collectifs ont pu faire autant. Des petits films courts étaient diffusés avant les débats : TAFTA, agriculture. Cela donne envie de continuer. Il faut passer au-delà des conflits internes qui nous plombent et faire comprendre aux gens. Il y aura 14 associations présentes cet après-midi.
 
25 10 2014 PYB 1
Philippe –Ensemble !  - Quimper :
Nous avons fait 11% avec Mélenchon pour 14 % potentiel. Il y a eu rupture avec la politique du PS C'est une nouvelle manière de faire de la politique. Nous avons été capables de rompre avec les habitudes qu’on avait. L'Adhésion directe des non-encartés est un problème d'association qui ne résout pas les problèmes en soi. C'est l'AG qui résout les contradictions, pas un conseil d’administration. Les élections furent un bon moment de rassemblement. Le blocage actuel chez nous est lié à l'AG qui n'est pas convoquée. Les gens qui n'ont pas de partis, personne ne les guide. Ce qu'il faut faire c'est donner la parole au peuple et réinvestir la politique municipale. On tire une culture commune liée à toutes les batailles et à toutes les difficultés confrontées au groupe. Dire qu’on va donner la parole au peuple, c’est bien, la leur donner, c’est mieux.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0249
Alain David – PCF -  FDG Morlaix :
Il faut revenir sur le point de départ de la dynamique du FDG et des difficultés objectives aujourd'hui. Il y eu une excellente campagne des régionales (difficultés dues au fait que le PCF était sur 2 listes). La campagne fut dynamique et a donné de bons résultats. Ce fut la réconciliation des personnes avec la politique. La Dynamique est le bien commun de tous ceux qui ont participé et voté. Depuis le souffle c'est un peu dégonflé. Tout le monde participe à la victoire, le contraire donne la recherche de boucs émissaires. Il y a différentes stratégies ( car il y a différents problèmes et causes) et il y a différentes analyses. Les gens ne croient plus à la politique. Le fossé se creuse. Il fallait battre Sarkozy mais cela n'est pas suffisant pour que cela change. Nous ne sommes pas reconnus par la population pour être porteurs d'une alternative. «  Vous n'êtes pas capables, vous n'avez pas le poids suffisant ».Comment apparaître porteurs auprès des gens et d'imposer une autre alternative. Comment le faire s’il n'y a pas de changement dans les fondements du capitalisme qui est la cause du problème. On ne peut pas faire changer les choses si il n'y a pas échanges, si il n'y  pas de rassemblement des gens qui le subissent de plein fouet. Nous ne sommes pas la gauche de la gauche, notre positionnement c'est être la gauche de gauche.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0253
Michel Le Goff PCF- FDG Bannalec :
Il faut se faire entendre. Notre voix n'est pas reçue pour savoir si nous sommes capables ou non. Cf exemple des sénatoriales. Il faut donner la parole. Mais comment ? C'est un lieu commun de la politique menée qui ne nous convenait pas. Notre première réunion pour les municipales, il y avait 10/15 personnes pour le développement du noyau. Nous avons rencontré environ 100 personnes autour des préoccupations et des attentes de la population. Elle est dégoûtée des scandales politiques et financiers. Il faut faire bouger les choses. La politique actuelle est décidée d'en haut. On écoute la population mais encore faut-il pouvoir l'entendre et proposer. Ils nous ont parlé de 2 essaims de frelons asiatiques sur la commune  et de déchets des algues répandues dans les champs. Il faut savoir écouter les demandes. Il faut prendre des initiatives. Nous allons créer la «  fête d'en bas », comme initiative envers les citoyens.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0260
Ismaël Dupont – PCF – FDG Morlaix :
On m’a proposé de faire une présentation de mon expérience d’élu communautaire du FDG, mais avant, je voudrais m’insérer dans le débat. Premièrement, la situation est très grave. La politique du gouvernement, des années de déception et de trahison des promesses, liés à l’acception des règles du jeu de la mondialisation financière et du libéralisme, créent de la résignation, du désaveu vis à vis des politiques et a comme conséquence la montée de l’abstention et du Front National. Il y a un vide de contenu démocratique pour éviter l'émancipation sociale. Il y a un affaiblissement de la logique collective. Les médias utilisent le FN et le Bipartisme et, comme dans les années 30, toutes proportions gardées, ont fait comme choix, car beaucoup sont au service du capital « plutôt Hitler que le Front Populaire ». Comment faire grandir le Front de Gauche ? Comment s'adresser aux gens ? Il y a un manque de clarté lié à l'Europe. Il faut pouvoir en parler avec des propositions lisibles pour les gens, comme des nationalisations, des DSP et des PPP. Et s'attaquer au capitalisme. Taper sur les patrons voyous. Il faut ouvrir le chemin du discours pour une conscience de classe dans la population. Deuxièmement il doit y avoir de la cohérence à toutes les élections. Il faut pouvoir peser dans les institutions. Le rassemblement doit se faire à partir du Front de Gauche. Et il faut s'entendre entre partenaires du Front de Gauche avant d'aller voir les autres. Troisièmement il faut être présent sur le terrain. Et cela est indispensable pour progresser au temps des élections. Comme pour les luttes pour l'agro-alimentaire Il faut proposer des alternatives et une ouverture à la population non politisée. L'adhésion directe (à bas prix) est la voie de la reconstitution d’un mouvement plus populaire, un vecteur de repolitisation. Elle permettra de changer la donne et de donner leur mot à dire aux sympathisants et militants non encartés du FDG.
8 mois d'expérience d'élu Front de Gauche à la Communauté d'Agglo : On est passé de deux élus du FDG dans le précédent mandat (dont un était entre le groupe Idées- citoyen Verts- tout en étant adhérent de l’association FDG) à un seul. La communauté d'agglo est gérée avec une majorité PS mais en co-gestion avec la droite.Le président de la communauté a changé. Jean-Luc Fichet, qui avait anticipé la perte de son poste de Sénateurs. 65 élus communautaires pour représenter 66000 habitant. 
La droite qui a 25 élus sur 65, a 2 vice-présidents. Les 7 autres sont socialistes ou apparentés.
4 bulletins blancs ou nuls ont manqué à Jean-Luc Fichet : il y avait le mien.
Comme élu du FDG, j'essaie :
- de prendre toute liberté d'intervenir dans les débats sans excès de prudence ni de timidité, avec la légitimité que me donne les 15,5 % de voix récoltés par notre mouvement dans la plus grande ville de l'agglo.
- d'introduire du débat politique, sur l'intérêt général, les principes et les orientations globales, et ne pas rester simplement à une approche purement gestionnaire.
- de faire un travail de proposition en commission en bossant certains dossiers correspondant à notre programme : je suis à la commission finances (stratégique, on a toutes les délibs du conseil) et la commission Environnement/ développement durable.
- de relayer comme je le peux les attentes et les besoins du personnel inter-communal, des syndicats, des citoyens.
- de faire des comptes rendus de séances et de commissions envoyés aux militants et sympathisants, rendus publics sur les blogs.
- de discuter (parfois mais pas tout le temps) l'ordre du jour avec les militants. De travailler mes interventions avec eux.
Dès la première séance le 28 avril j'ai insisté sur l'amélioration du fonctionnement démocratique :
- Un conseil communautaire qui ne soit pas qu'une chambre d'enregistrement. Tout ne doit pas être décidé en bureau exécutif et en bureau des maires.
- Des conseils plus nombreux avec des ordres du jour moins pléthoriques.
- L'ouverture des commissions aux conseillers municipaux intéressés, même d'opposition.
- Le fait d'enregistrer et/ ou de filmer les séances. De diffuser les compte rendus sur le site internet. De mieux accueillir le public.
Le 26 mai, je tente de soumettre au débat et au vote une motion pour mettre Morlaix Communauté hors zone Grand Marché Transatlantique. Refus de présentation de Jean-Luc Fichet. Il repousse la motion au conseil suivant en juin. Reprend les 2/3 de ma motion et de mes phrases en atténuant sa   portée : suspension et non pas abandon des négociations, satisfecit délivré à Hollande et son gouvernement. Je maintiens ma motion. La motion du président, co-écrite avec l'élue EELV, est acceptée (35 pour, 18 abstentions, dont la mienne, 4 contre), la mienne repoussée avec 3 voix pour, dont celle de l'élue EELV. Plusieurs citoyens du collectif anti-TAFTA, dont le FDG était partie prenante, étaient présents.
Début octobre, même cinéma pour une motion contre la Centrale à Gaz de Landivisiau, dont on m'a refusé la présentation.  Comme au mois de mai, j'ai pris la parole à la hussarde et j'ai visé directement le pdt du Conseil Communautaire, Jean-Luc Fichet, dans un réquisitoire. Et une communication dans la presse.
Limite de ce mode d'intervention : certains élus et conseillers sont d'accord avec moi sur le fond, mais ils ne le diront pas publiquement. Jeu d'interdépendance d'intérêts. Je sens le souffre. Le Président cherche à constituer un cordon sanitaire autour de moi. Il prend le soin d'obliger des éléments non sûrs ou acquis de sa majorité. Avantage : on apparaît comme quasi seule opposition au Conseil. La presse relaie bien nos interventions. Limite : pouvoir influer sur les choses en interne, dans les commissions notamment. Nécessité de lier des contacts bilatéraux avec d'autres élus, de rompre l'isolement.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0265


Jeanne Henry – PCF - FDG Cap Sizun :... PCF de plus en plus Front de Gauche...Je voudrai dire que j'ai peur quand un parti se méfie de la création d'Association FDG ainsi que de l'adhésion directe à celles-çi. OUI,  j'ai peur aussi quand un parti privilégie des postes d'élus... L'assos FDG/Cap-Sizun Plozévet compte 15 adhérents cotisants :  -pcf-pg- altern- sans appatenance. Sur notre territoire exercent encore 182 agriculteurs.  Avec certains petits producteurs, nous nous cotoyons dans des initiatives portées par les uns où les autres. Notre souci commun,  solliciter les citoyens, débattre. Au moment des municipales nous avons participé à des rencontrent citoyennes ouvertes à tous : "RENDEZ-VOUS CAP" auxquels des élus où candidats étaient invités et certains ont participé. Le dernier rendez-vous a intéressé 70 personnes. Les sujets abordés : la nourriture partagée, l'agriculture, l'eau, les jeunes,salle de spectacle etc. De même, dernièrement à qlqs uns nous sommes intervenus auprès de la maison de la presse d'Audierne qui mettait en évidence "sur la caisse" le livre de Zemmour."qui a fini par retrouver le lot des différents livres proposés. J'avais proposé de le remplacer par celui de Mélenchon !!!.

 Rencontres-departementales-FDG-2014 0295
François Rippe – Ensemble ! - FDG Morlaix :
Il y a des difficultés objectives dans la construction du Front de Gauche notamment l'atonie du mouvement social. Le rouleau compresseur du libéralisme fait son office. Les résistances sont difficiles voire impossibles.
Nous n'avons pas en France l'équivalent du mouvement des indignés espagnols. Il y a encore une scission artificielle du pôle syndical et du pôle politique : il faut avoir une réflexion sur ces pôles-là. Par exemple, dans la foulée du mouvement du 12 avril, se prépare une mobilisation le 15 novembre par le collectif unitaire auti-austérité qu'il est important de réussir, mais par rapport aux attaques du gouvernement contre la fonction publique une mobilisation syndicale est prévue... le 18 novembre. Alors qu'il n'y a pas un mouvement social fort, la dispersion des luttes est un obstacle aux objectifs pour une remobilisation sociale d'ampleur. A Ensemble il y a une proposition de Front social et politique, pour être capable de répondre à ce défis majeur. cf. les débats de l'après-midi pour la coordination du Finistère. Il faut rompre avec le faible mouvement de mobilisation et élargir le mouvement. Là où nous vivons, là où nous travaillons, c’est là que la résistance va se construire. Que cela s'intensifie par l'interpellation du politique. Il faut prendre des initiatives là où on peut. Le Front de Gauche doit être en soutien aux luttes. Si nous pouvions redémarrer un mouvement social, il y aurait beaucoup moins de divisions artificielles et il y aurait beaucoup moins d'affrontements à l'intérieur du Front de gauche. Cf. nous attendons de voir comment le PCF se positionne par rapport au PS et dans l'ensemble du front de gauche à l’issue de ses Rencontres Nationales du 8 novembre, notamment par rapport aux prochaines échéances électorales. En parallèle, le lancement du Mvt pour la 6ème République par le seul PG nous interroge également. Est-il conçu comme complémentaire, parallèle ou antinomique à la construction du FDG ? Ce combat pour la 6ème République est aussi la carte d'identité du FDG, dans son programme initial, pourquoi y a t-il création d'un mouvement indépendant du FDG ? Il faut débattre entre nous pour que les choses puissent avancer.  
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0273
Roger Heré – élu à Plouigneau – PCF- FDG Morlaix :
Il faut faire attention de ne pas vouloir faire des syndicats une courroie de transmission. La question de leur indépendance est importante. La question essentielle que nous devons nous poser, c’est :  comment faire vivre et avancer le Front de Gauche ? Pour certains dans mon organisation politique, le FDG se ferait au détriment du parti. Je ne crois pas à ça. Nous ne devons pas être dans un ou/ou mais dans un et/et. Pour la question des adhésions directes il n'y a pas d'interdiction d'organisations propres : on ne peut qu'avancer si on le fait vivre. On appelle de nos vœux un grand mouvement social. L’adhésion directe ne doit pas être vue comme une opposition mais un enrichissement. Il faut des associations Front de gauche dynamiques, mais des partis aussi dynamiques. Le problème aujourd’hui est que nous sommes plus que jamais sous le rouleau compresseur du libéralisme : cela explique l'atonie du mouvement social, cela fait que l'on se demande comment faire au quotidien. Au conseil municipal de Plouigneau, on cherche à travailler collectif, on invite les copains à un questionnement des problématiques locales pour avancer au conseil. Il ne s’agit pas de tout préparer dans son coin. Se réunir, discuter : c’est sur les problématiques de terrain qu’on pourra avancer. Sur le secteur morlaisien. L'incendie du  centre des finances publiques s'est fait par des lobbys agricoles. Ils agissent en productivistes subventionnés par l'Europe. C’est le cas aussi d’un agro-alimentaire d’export. Qui tire les bénéfices de tout ça ? Par rapport aux  problèmes de la grande distribution, quelle production agricole aujourd'hui dans le Finistère et en Bretagne. La FNSEA est très proche de libéralisme version UMP, le PS reste dans le statut quo et ne déroge pas à la règle. Cf. Jacob de la SICA reçu par Stéphane le Foll. Il y a des sommes considérables pour Tilly Sabco avec le poulet exporté à perte. Même si c'est difficile il faut trouver une position originale. «  on veut des aides de l'état et pas payer d'impôts ». Quelle doit donc être la fiscalité ? Le Front de Gauche a un rôle à jouer là dedans. Comment on pose la problématique au niveau local ? Le patronat reçoit de gros cadeaux d'exonérations. Ce qui est en moins dans le pot commun. Depuis le CNR il y a eu abandon de l'amortisseur social. Valls parlait de l'entreprise qui crée les richesses , Non, ce sont les travailleurs qui créent les richesses. Personne ne donne de pistes, peut-être est-ce par ce bout là que l'on peut créer.
 25 10 2014 PYB 7
Jean-Pierre Demaimay - PCF - FDG Douarnenez:
Il se retrouve pleinement dans les propos de Roger. Il a eu en 2012 une frilosité par rapport à la constitution d’un collectif Front de gauche à Douarnenez à l’issue des législatives. La situation municipale est difficile. Il y a eu un collectif citoyen pour les municipales, mais il y a à boire et à manger : il s’est constitué sur des bases localistes et n’a pas d’homogénéité sur le plan de la proposition politique globale. Même si certains adhérents partagent les valeurs du FDG : cf réunion Tafta etc. Chez d’autres, il y a un refus de liaison entre les préoccupations immédiates et l'analyse générale nécessaire. A Douarnenez il y a un collectif citoyen ambigu. Les gens s'orientent sur le localisme et s'interrogent sur les problèmes après, alors que les enjeux sont à mettre devant la scène, comme l'ont fait Roger et François. Pour le PCF la question ne devrait pas être par rapport au PS mais par rapport au citoyen, y compris aux citoyens qui votent encore PS : il y a une dérouillée citoyenne aux élections par rapport à la frilosité dans le chantage dans lequel on les enferme. Poser la question du rapport au PS est réducteur par rapport au débat avec la société. L’adhésion directe, je ne l’idéalise pas, je ne la rejette pas.
 
Michèle Abramovicz – Non-encartée – FDG Morlaix :
Il ne faut pas avoir de frilosité par rapport aux non-encartés : la base de rassemblement, c'est l'Humain d'Abord. A partir de là, on rassemble.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0279
Guy Le Dem– Ensemble ! - Brest :
Il n'y a pas de collectif Front de Gauche sur Brest !  Le PCF a choisi une autre alliance. La majorité des alliances que nous avons sont avec le Parti de Gauche, les non encartés. Nous ne sommes pas dans la clarté du Front de Gauche. Il faut être riche en dynamique pour réussir une association Front de Gauche ; le frein c'est actuellement le PCF. Pour faire vivre les choses il faut être plus de 4 personnes, représentant les partis. Une organisation pyramidale ne suffit pas : une organisation collective et citoyenne à faire vivre, il faut de la compréhension pour que le FDG émerge. Il n'est pas inquiet mais il y a eu une proposition de réunion le 26 juin. Le PCF et le PG sont venus mais aujourd'hui il n'y a pas de progrès.  Les réunions des formations politiques sont indispensables. Il faut une construction sur l'action pour faire avancer l'association. Et par rapport aux syndicats il n'y a pas d'échos. Il est dommage que l'absence du PCF grève notre projet. Il y aura une réunion le 5 novembre pour une future association FDG qui est dans notre intérêt politique. Le 15 novembre, il faudra être dans la bataille.
 
Gaston Balliot– Fdg pays bigouden :
Nous avons créé notre association en avril 2013. ce fut difficile mais plus facile que l'expérience de 2004 des collectifs antilibéraux avec des encartés et non-encartés. Nous avions déjà pris l’habitude de travailler ensemble. Malgré certaines frilosités, nous avons 60 adhésions, c'est pas mal. les 2/3 sont non-encartés. Où seraient ces gens-là s’ils n'avaient pas de lieu d'expression et de milititantisme?  Il y a des difficultés de fonctionnement par rapport au conseil d'administration qui se réunit une fois par mois. Beaucoup ne viennent pas facilement aux réunions. Il faut initier les gens qui n'ont pas l'habitude. Certains ne voient pas de perspectives. Il pense à faire des comités locaux du FDG. Ils ont regroupé les gens autour des municipales. Il y a des problèmes de statut etc. mais la situation n'est pas figée. Il y a nécessité alors faisons-le. Y a t il des rigidités ? Il y a des espoirs mais aussi des déceptions. Les échanges entre les associations du Finistère sont bien plus importants que la coordination départementale ; cf. les sénatoriales. Si la coordination dérange on la met de côté. Il faut en parler.
 
Christine Panaget– Ensemble ! Brest :
Il y a une absence de collectif FDG à Brest, je rejoins ce que Guy Le Dem a dit par rapport aux blocages. Le FDG est fait pour les électeurs, pas pour le PG, le PCF... A Brest c'est encore plus noir. Nous sommes partis sur un collectif dont la liste a été atrophiée par une partie des communistes qui est allée avec le PS. Cela concerne 50% des situations en France. Nous avons des difficultés à faire émerger un FDG à Brest. Il y a des élus FDG à Brest sur une liste dissidente qui a fait 8% aux municipales. Nous avons élaboré un programme autour de 3 pôles : Démocratie ( problème de la métropole, conseils de quartier), Environnement ( terres agricoles) et Services publics. Comment travailler ensemble avec les élus PCF, des élus proches du FDG, comment travailler sur des revendications acceptées autour de l'Humain d'Abord ? Dans un collectif ouvert sans trop de contraintes de mise en place. 
 
Noëlle Péoc'h – non encartée - centre Finistère :
Le Front de Gauche fonctionne de façon différente dans le département. Il est remarquable à Morlaix. Nous avons des satisfactions dans le centre Finistère. Il faut donner le pouvoir au peuple et nous demander comment nous pouvons passer du local au départemental. Il n'y a pas de visibilité de participation à la coordination depuis 2009, à sa création. Cf. les sénatoriales. La représentation des partis et des collectifs locaux donne un ensemble territorial pas toujours clair. En juillet pour les sénatoriales il y avait une présentation de liste avec un accord à l'unanimité. Il faut que les grands électeurs puissent avoir une expression par rapport à un contenu même si nous ne sommes pas élus. En septembre ceci était devenu impossible car il y avait un problème de droit de veto des partis. Il était impossible de créer une liste Front de gauche avec cette étiquette. Il est désolant de voir cela. Nous avons tout de même fait 3,75 %. S’il y avait eu soutien du PCF et du PG il y aurait eu un dépassement des 5%. Il faut rendre visible les objectifs du front de gauche par rapport à la question posée : doit-on continuer à fonctionner comme cela ou peut-on être autonomes ? Le consensus est-ce l'unanimité ? Ou la majorité ? Comment donner de l'espoir ? Sinon on ne drainera pas les foules et nous n’y arriverons jamais. Le problème est que l'on commence à en avoir marre. Il faut dépasser les pratiques politiciennes : cela décourage.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0291
Jean Rozec– Ensemble ! FDG Morlaix :
Il y a une clarté nécessaire à avoir au FDG pour le relancer. Hollande tiens un discours à gauche et fait une politique de droite. Le FDG n'est pas dans une problématique de clarté pour les électeurs. Il faut être clair !  Comment nous faire comprend si on fait des alliances différentes ? Comment faire pour comprendre les divergences sur différentes listes ? Et en même temps certains pensent qu’il faut se rapprocher des écolos, des socialistes frondeurs etc. Le mouvement ne doit pas être de nous vers eux mais de eux vers nous.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0294
Yannick Hervé – Ensemble ! FDG Landerneau :
Il y a en ce moment une grande défiance vis-à-vis de la politique, une confiance dans l’associatif.  Une atonie du mouvement social :il faut faire un zoom sur la confiance envers l'associatif. C'est un terreau qui existe montrant qu’on peut faire ensemble. L'appel avait été lancé avant l'été « pour Un avenir solidaire ». Il avait été soutenu par des organisations syndicales de progrès. Comment on fait une stratégie de rupture face aux politiques libérales et rassembler plus large ? Il faut favoriser les convergences face aux trop grandes présences des idées d'extrême droite. Les questions de savoir si les élus doivent rejoindre la majorité par rapport à la présence du FDG ont mis en évidence de nettes divergences par rapport à la direction du FDG au printemps en ce qui concerne les sénatoriales. C'est une configuration à éviter . Même s'il y a des divergences, personne ne doit penser tirer la couverture à soi, sinon c'est perdu d'avance. Il faut aussi refuser le syndrome de la pureté. Travailler avec les élus PS, PCF , BNC, FDG… Garder des ponts possibles. Jouer la carte du faire ensemble.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0297
Françoise Pencalet - non encartée- FDG Douarnenez
La question des non encartés est de savoir s'ils viennent ou pas. Quelle définition du citoyen donner ? Il ne nous appartient pas de le faire. Il faut intégrer le citoyen en tant que citoyen. Entre le local et le national il doit y avoir compatibilité des 2. Il ne doit pas y avoir de domination de l'un sur l'autre.
 
Jean-Pierre Demaimay PCF-FDG Douarnenez:
Cela ne suffit pas que la nature ait horreur du vide en ce qui concerne  la création des collectifs d'initiative citoyenne par rapport au FDG. Il faut avoir une culture du dialogue ouverte. Les postures ne sont pas définitives comme à Brest. Pour se rapprocher il faut être deux. Il est impossible de faire venir les gens si nous ne sommes pas ouverts. Nous devons développer une culture commune. Il n'y aura pas de rapprochement s’il y a domination des uns sur les autres.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0301
Alain David – PCF – FDG Morlaix :
Actuellement, nous ne sommes pas perçus comme étant capables de mener une politique alternative à la politique menée actuellement.  Ce n’est pas simplement parce que nous n’avons pas le soutien des médias. On apparaît trop en opposition, pas assez dans la proposition concrète. Il ne faut pas simplement être en soutien aux luttes. Etre proposants au niveau national, mais aussi au niveau local.  Si on pense qu’on a vocation à devenir majoritaire et à gouverner, on ne peut pas se contenter d’être dans les formules tant au niveau national qu'au niveau local.  Il a suivi la campagne des municipales sur Tébéo. A part 2 ou 3 exceptions près nous n'étions pas en mesure de présenter des propositions concrètes. Comment le clivage pouvait se faire ? Il est resté sur sa faim. Il faut être actif pour être proposant. En deuxième lieu, la coordination fonctionne pas bien, c’est pas reconnu par tout le monde, mais il y a du travail. Mieux vaut parler, se parler que de faire la politique de la chaise vide. Les collectifs doivent être représentés mais doivent être des collectifs. Il faut se rencontrer sans tabous. Le problème est là. Il est nécessaire qu'il n'y ait pas de cristallisation autour des cantonales. Il est confortable mais pas efficace de se retourner.
 
Yann  – PCF- FDG  Fouesnant – responsable régional anticorps :
Il n' y a pas de représentants de la fédération PCF aujourd'hui. C'est un problème. Il y a eu abandon de la formation populaire. Et il y a urgence. On comprend le fonctionnement du FN, on voit la menace que représente le fait qu’ils aient des cadres intermédiaires désormais cf enquête pour médiapart. Ils sont structurés. Il y a les mêmes visages devant l'entreprise et il y a les mêmes délégués que le FN. Ils s’implantent dans le milieu ouvrier, syndical. Pour les électeurs nous sommes inaudibles. 2 raisons à cela. Nous ne sommes plus dans les médias. Et Le PCF et le PS avait un réseau de radio qu'ils ont abandonné. Il y a encore des directives du CSA pour les temps de parole mais ce sont aujourd'hui de grands groupes financiers qui dirigent les médias. Les électeurs sont aussi des auditeurs. Localement, on fait trop souvent alliance avec le PS. Même si ça peut être vrai que les socialistes locaux ne sont pas les mêmes que ceux qui dirigent au niveau national, pour l’électeur moyen qui n’a pas la même formation politique que nous, cela nous assimile, c’est incompréhensible.
 
Louis Aminot – Ensemble ! Brest:
Il y a deux problématiques avec Brest et Quimper. Ce sont deux préfectures : administrative et maritime. Et c'est un problème pour le FDG. Aujourd'hui JL Mélenchon n'est plus opposé
mais n'a pas appuyé les adhésions directes. A Brest tout le monde se réclame du Front de Gauche en division : PCF, PG, BNC. La propriété du FDG, c’est celle des citoyens. Si les concitoyens se rassemblent sans PCF ni PG alors sommes nous encore dans un Front de gauche? A l'assemblée du 6 septembre nous étions 250 favorable au FDG. Mais les hostiles ne viennent pas et les PG qui sont venus habitaient Paris.  Le FDG appartient à ceux qui veulent le faire vivre. Et s'il ne veulent pas, que faire ?
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0312
Annie Morel – non encartée – FDG Morlaix :
Elle est résistante aux partis. La stratégie électoraliste ne fait pas parti de ses valeurs pour son investissement. Si ces valeurs sont plus claires alors il n'y a pas à se méfier. Cela échappe à l'organisation pyramidale. Les valeurs doivent être supérieurs à la stratégie électoraliste. On perd du temps dans l'organisation entre les partis. Ce qui nous rassemble est plus large. Il est nécessaire de dépasser le carcan car parfois elle a envie de partir.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0316
Patrick Le Nan – PG – FDG Morlaix :
Ecologie, Avenir, Horizon sont les mots qui nous manquent. Pourquoi le peuple vote-t-il FN ? Il faut résoudre le problème très vite. Il y va aussi l'avenir de la planète. Il faut ouvrir l'horizon très vite. Il manque aussi le mot corruption. Les 10% qui sont pris représentent peut-être 30 % de corrompus. Comment organiser aujourd'hui le mouvement pour la 6ème République ? Pourquoi ne pas traiter de ce problème-là. Il faut enlever les pourris, aller de l'avant. Il n'y a plus de sens dans la 5ème République. Nous avons une seule planète comme bien commun. Il faut cesser de regarder ailleurs.
 Rencontres-departementales-FDG-2014 0328
Julien Delbende - PG Brest :
Nous avons des convergences même si nous avons des divergences par certains côtés. Comme le nucléaire avec le PCF. Nous devons nous rassembler sur un consensus. Il y a des textes à écrire car il n'y a pas beaucoup de texte au FDG. A faire voter par tous. 1 parti seul ne peut pas se revendiquer du FDG. Surtout qu'il y a une participation des citoyens au FDG. Il y a eu une forte contradiction pour les sénatoriales. Il y a un problème d'exclusion. Sur quoi doit porter le consensus. Nous avons comme base commune le marxisme. Mais l'abstention est le premier parti de France. Nous ne sommes pas à même de rassembler les gens autour de thématiques des règles politiques. Il faut rassembler autour de la 6ème République. Le FDG Finistère est une machine ou tous les modes de fonctionnement ne sont pas toujours actés et définis. Par rapport à des règles communes.
La coordination doit proposer des outils mutuels sur le département permettant la construction du FDG dans chaque collectif. Actuellement deux collectifs locaux disposent d'un journal (Morlaix et centre Finistère) ;  il faudrait envisager la création d'un journal FDG29 tiré à un plus grand nombre d'exemplaire pour un moindre coût à l'unité et permettant aux petits collectifs d'avoir du matériel pour sensibiliser et populariser le FDG.  A ce journal départemental chaque collectif pourrait s'il le souhaite ajouter un supplément concernant les enjeux locaux de leur collectif. De même il serait souhaitable d'avoir un site internet commun à tout le département plutôt qu'une multitude de sites ayant chacun une audience réduite. Comme pour le journal, le site pourrait proposer des pages dédiées aux collectifs locaux.

L'ordre du jour doit être établi deux semaines avant la date de la coordination de manière a ce que le débat puisse avoir lieu dans les collectifs locaux et les comité locaux des partis politique ainsi que dans les instances départementale de celle-ci. Bien évidemment des points liés à l'actualité immédiate peuvent être rajoutés au dernier moment.
L'ensemble des délégués des collectifs locaux doivent avoir un mandat explicite de leur collectif local désignant le nom du représentant ainsi que les position du collectif sur les sujets à l'ordre du jour, et ceci devrait être communiqué au plus tard la veille de la coordination.

Savoir préparer les débats c'est savoir les enrichir, rendre le temps de concertation plus efficace et légitimer les décisions prises.
Ceci nécessite une organisation collective. Plutôt que de déléguer des fonctions particulières à tel ou tel militant, les tâches devraient être réparties en commission regroupant plusieurs militants des partis politiques et des collectifs. Il est nécessaire de pouvoir avoir plusieurs commissions :
·         communication interne chargée de diffuser l'information aux militants et collectifs locaux,
·         communication externe chargée d'être porte-parole pour les médias et alimenter un site internet, un journal, ...
·         coordination politique chargé d'élaborer l'ordre du jour avec les collectifs locaux et les partis politiques et de proposer celui-ci deux semaines avant la réunion, qu'il puisse être débattu et validé par chacun.
·         d'autre commissions thématiques peuvent être proposées comme agriculture, mer, territoire, luttes sociales et écologiques, ...
Ce mode de fonctionnement permet de respecter la disparité des partis et laisse une place aux citoyens non membres des partis politiques. 
Rencontres-departementales-FDG-2014 0324 
Ismaël Dupont – PCF- Morlaix :
La coordination départementale balance entre deux facettes : représentation des partis d’un côté, insuffisante sans doute en proportion (je ne serais pas contre le fait qu’il y ait 4 ou 5 représentants de chaque parti pour équilibrer le rapport aux collectifs, qui ont tout de même moins d’adhérent que dans chaque parti, même si ce sont aussi les citoyens non encartés qui font le militantisme FDG au quotidien), représentation des collectifs citoyens du Front de Gauche, dont certains sont devenus des associations. C’est l’héritage des régionales de 2010, des législatives de 2012. La coordination et le FDG ont été faits par les collectifs et ont servi de point d’appui pour leur développement. C’est une expérience originale, d’un certain point de vue avancée par rapport au national : out ne fonctionne pas bien mais cela a au moins le mérite d’exister pour permettre le partage des informations, des expériences et des analyses. Normalement, c’est vrai, le Front de Gauche marche au consensus entre partis qui le composent, mais à défaut de consensus, d’engagement dans le FDG d’une des principales composantes, la direction départementale du FDG, il faut bien tout de même continuer à agir, ne pas décevoir les espoirs de 2012, incarner les idéaux et l’ambition du FDG sur le département. Je ne suis pas pour une reprise en main de la coordination par les partis ou un fonctionnement trop rigide : par contre, il y a des progrès à faire sur l’efficacité, la légitimité démocratique.
Aux sénatoriales, nous n’avons guère été aidés ni par les directions du PG et du PCF, et pourtant nous avons eu raison sur le principe d’offrir un choix aux grands électeurs qui partageaient les idées et analyses du FDG, car toutes les forces politiques étaient présentes et seuls nous pouvions batailler en cohérence contre la baisse des dotations, la réforme territoriale anti-démocratique, l’austérité et le libéralisme. Les 84 voix qui se sont portés sur nous montrent que notre démarche a été comprise, que notre candidature était utile. Nous sommes juste derrière EELV : nous aurions été devant et aurions talonné Troadec s’il y avait eu plus de préparation partagée et d’unité dans cette affaire.
Par rapport aux débats précédents, on se trouve, pour paraphraser Charles Peggy, partagés entre deux visions de notre rôle et de notre action au FDG. L’une comme mystique, l’autre comme politique.   L'une mystique politique avec un idéal de pureté, l’idée de refus de la concession pour en sortir plus fort le moment venu, l'autre pour la construction continue et progressive d'un rapport de force ( élections entre autres, mais pas seulement). Au premier tour, nous devons convaincre sur notre projet politique global, notre vision de la société, avancer nos idées en toute indépendance, faire le travail de terrain ; au deuxième, il est envisageable d’accepter le rassemblement à gauche à certaines conditions. Sinon, on laisse le champ libre à la droite et on n’est pas compris par un électorat de gauche qui n’est pas très politisé et ne partage pas toutes nos préventions par rapport au PS. Nous devons aussi avoir des élus - éléments de crédibilisation, de progression pour nos idées-  à condition de garder notre indépendance en tant qu'élus et de ne pas tomber dans les compromissions. Et en même temps nous devons travailler ensemble, sur la base du FDG, ce qui n’exclut pas des rassemblements avec d’autres forces hostiles au libéralisme, à chaque élection. Il faut que les partis ne soient pas à géométrie variable : aujourd’hui dans le PCF, pour caricaturer un peu, il n’y a pas d’unité : une ligne sociale-démocrate ou « résignée » qui croit que la gauche ne peut se structurer qu’autour du PS comme pivot et qu’il faut faire pencher plus à gauche, et une ligne FDG de transformation sociale qui veut construire une alternative claire au libéralisme, changer la structure de la société. Il y a deux courants : les réformistes face à ceux pour l'autonomie. Les actes engagent. Il faut une culture du dialogue sinon cela nous amènera à une situation irréversible. A Brest il doit y avoir un dialogue possible par rapport à des questions qui rassemblent. Pourquoi les élus PC, le PG, les candidats de la liste FDG aux Sénatoriales, certains élus BNC qui partagent globalement les orientations du FDG ne se retrouveraient dans un même collectif FDG. Aucune situation est irreversible : il faut éviter de rester sur des mésententes du passé, les procès d’intention, voir l’avenir. La métropolisation est une possibilité de se retrouver par rapport à la carte de l'organisation politique. Les cantonales sont en mars prochain. Il faut à mon avis des listes du FDG partout, notamment contre la réforme territoriale. Au deuxième tour, le PS risque de perdre le département, les voix des électeurs du FDG seront précieuses, même si nous n’en sommes pas maîtres : pourquoi ne pas conditionner « un appel à voter » à un ou des désistements de candidats PS pour nos candidats FDG les mieux placés ? Actuellement, le pilotage multiple et les stratégies diverses font qu’on a du mal à trouver la maturité pour une politique commune, la construction d’un réel rapport de force. Nous avons pourtant la capacité de réunir les citoyens sur notre programme à condition d’être unis, offensifs sur le terrain. A la coordination nationale du FDG il était nécessaire de mettre en avant les citoyens. Mais il y a une insuffisante représentation.  Il faut se sentir concerné par la discussion et la décision commune : le FDG doit fonctionner avec ses 3 composantes et les citoyens pour être à l’offensive dans le département.
 
François Rippe (Ensemble ! FDG Morlaix) :
C’est parce que nous n’avons pas de stratégie commune que nous ne sommes pas assez lisibles. Le fait que nous n’ayons pas été capables d’organiser ensemble les Estivales du FDG après les municipales et les européennes est inquiétant. En même temps, à l’université d’été d’Ensemble !, à la Rencontre Nationale du FDG à Montreuil le 6 septembre : toutes les composantes s'engagent et disent que le meilleur outil
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Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix - dans REUNIONS PUBLIQUES
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