Le Front de Gauche, à l'origine d'un rassemblement unitaire (Front de Gauche, NPA,EELV, Comité Chômeurs et Solidaires, FSU, ATTAC, LDH) contre la réforme des retraites s'étant traduit par une assemblée publique le 10 octobre à Saint Martin des Champs et une pétition citoyenne signée par 400 personnes environ sur la région de Morlaix, avait sollicité d'abord une rencontre avec Gwenegan Bui avant le vote (intervenu le 9 octobre).
On nous avait proposé à l'époque le 13 novembre, soit plus d'un mois après le vote du texte.
Suite au rejet de la réforme au Sénat et au repassage du texte au Sénat, nous avons demandé un deuxième rendez-vous, d'abord accordé le vendredi 15 novembre, avant d'être repoussé, sous prétexte d'une rencontre avec les acteurs de la filière agricole, à une date intervenant après le second vote à l'Assemblée.
Une manière de signifier pour notre député qu'il n'a de compte à rendre à personne, ni aux citoyens, ni aux organisations de gauche qui ont contribué à son élection.
Du coup, nous avons voulu réagir publiquement et ce communiqué a été envoyé ce mardi 19 novembre à la presse.
Réforme des retraites : quand l’écoute n’est pas au rendez-vous !
Lors de la 1ère lecture à l’Assemblée Nationale du projet de loi sur la réforme des retraites, comme tous les députés socialistes du Finistère et malgré l’opposition d’une majorité de la population, Monsieur BUI a voté ce texte de régression sociale. A l’époque il n’avait le temps de recevoir une délégation du Front de Gauche, qui avait demandé un rendez-vous, qu’après la date du vote.
Après le rejet du projet de loi par le Sénat il va de nouveau être examiné par l’Assemblée Nationale. Le Front de Gauche a donc demandé un autre rendez-vous pour persuader le député de voter cette fois contre le projet. Une rencontre était prévue le 15 novembre. Mais, arguant des engagements sur la situation de l’agroalimentaire, Monsieur BUI a annulé cette rencontre proposant de la reporter au 21 novembre. Soit, une fois de plus, après le vote de l’Assemblée Nationale. Une proposition de rencontre à une autre date, mais avant le vote, n’a reçu aucune réponse .Le député de la 4ème circonscription veut donc voter un texte de cette importance sans avoir pris la peine d’organiser une rencontre.
Faut-il lui rappeler qu’il tient ses responsabilités du vote de la population , seule souveraine , et que la démocratie voudrait, qu’avant de se prononcer, il vérifie quelle est l’opinion des électeurs qui l’ont élu ? On n’a pas souvenance qu’il ait organisé une consultation à ce sujet.
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