Début de la réunion prévue à 18 h (avec le petit retard inévitable), accueil d’Yvon Abiven maire de la commune
(en Breton et en Français, svp), introduction de Marylise Lebranchu (moins volubile qu’à l’accoutumée… un bon
point), intervention de Laurent Fabius… et départ obligatoire à 19 h 15 pour respecter l’horaire de l’avion. On
ne s’étonnera donc pas que l’échange avec la salle, pourtant annoncé dans la presse, n’ait pas eu lieu,
transformant ainsi celles et ceux, nombreux, qui s’étaient déplacés, en récepteurs passifs de la bonne parole.
Naïf, j’avais préparé une question :
« M. Fabius, en 2005 une nette majorité de Françaises et de Français a refusé clairement le traité
constitutionnel européen qui, comme la loi l’imposait, lui était présenté. Vous en étiez.
Le « grand » homme d’état qui nous gouverne (pour seulement quelques semaines encore, je l’espère)
a compris la leçon : on allait se passer du peuple !
Mais pour cela, il fallait changer la Constitution… et trouver des appuis à l’extérieur de son camp. Ce
que, par le vote positif ou l’abstention de parlementaires de votre sensibilité, il réussit malheureusement.
C’est ce qui a permis d’adopter le désastreux Traité de Lisbonne.
C’est un déni de démocratie. Etes-vous d’accord avec une proposition qui rendrait obligatoire la
consultation du Peuple pour tout traité ou tout texte européen important ? Car je ne peux pas croire que,
comme notre candidat- président, vous considériez qu’il s’agit de sujets trop compliqués pour les soumettre
au jugement des citoyens. »
Comme la question n’a pas été posée, il n’y a pas eu de réponse. Mais j’ai cru lire parailleurs que
François Hollande, à peine élu, allait à lui tout seul renégocier les textes européens qui mettent les
Etats sous la tutelle de la Finance.
A chacun sa conception de la démocratie !
Alain DAVID
Le 02.03.2012
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