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En dehors de ma co-listière et de la co-signataire du communiqué, Marie Huon, dont le nom a été curieusement escamoté, l'essentiel de notre déclaration se retrouve dans ce papier paru ce 27 février dans Ouest-France.
En annexe, le communiqué de notre camarade Françoise Pencalet-Kerivel, candidate du Front de Gauche dans la 7ème circonscription du Finistère (Douarnenez) dénonçant avec d'autres mots l'abstention de la députée PS de la circonscription, dont elle a tout de même eu la chance de recevoir une réponse "argumentée" à son interpellation d'avant le 21 février.
Le 30 janvier dernier, sur injonction du Président français et de la Chancelière allemande, le Conseil européen a adopté deux nouveaux traités : le « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l'union économique et monétaire » (TSCG) et le « Traité instituant un mécanisme européen de stabilité » (MES), ce dernier voté à l'Assemblée nationale le 21 février.Dans un courrier adressé Me Le Loch, député de la 7è circonscriptions du Finistère, je lui demandais de voter contre le MES. Car la mise en application de ces deux traités permettra de conditionner toute aide financière du MES à la mise en œuvre des choix de réduction des dépenses publiques et sociales. Elle imposera la « règle d’or » dans la Constitution. De plus, le M.E.S est érigé au statut de société anonyme, sans aucun contrôle démocratique, alors qu’il va gérer des sommes très importantes, ce qu’aurait pu faire la Banque Centrale Européenne. Ainsi la Commission européenne détiendra un pouvoir de contrôle sur les budgets nationaux ce qui est une insulte à la démocratie et au travail des élus. En clair, ce texte favorise le renforcement des politiques d’austérité en Europe, nouvelle capitulation face à la finance.Me Le Loch, comme la plupart des députés socialistes, s’est abstenue car, dit-elle, dans sa réponse du 28 février, ce traité est « imparfait mais indispensable ». Au Front de Gauche, nous affirmons non seulement qu’il n'est pas indispensable mais qu’il est nuisible car il ferme la possibilité d'appliquer une réelle politique de gauche ! Soyons courageux, n’ayons plus peur et refusons de nous laisser guider par le pouvoir de la finance qui impose aux peuples d’Europe des mesures iniques. L'Europe que nous voulons, c'est une Europe qui œuvre pour le bien être de la population !
Françoise Pencalet-Kerivel, candidate du Front de Gauche pour la 7è circonscription du Finistère.
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