Ce n'était pas la très grosse affluence au regard de l'enjeu, mais ce fut tout de même un rassemblement plus suivi que ce qu'annonce la presse (entre 400 et 700 personnes). Par ailleurs, il y avait une diversité de mouvements politiques à ce rassemblement pour le désarmement nucléaire, mais le PCF et le Front de Gauche n'ont pas envoyé une délégation de 7 personnes (dixit la journaliste du Télégramme) mais plutôt d'une centaine de personnes. Qu'on se le dise! C'était en tout cas un rassemblement chaleureux, avec de très bons concerts, dont ceux des magiciens de Montroulez City, ZOGO, et de la Fanfare Darry Cowl and the Band.
LE FESTIVAL DEBOUT TOUT LE MONDE EN PHOTOS ET VIDEOS de Serge et Yves Abramovicz
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Le port du Fret a accueilli, ce dimanche, la manifestation Debout tout le monde, visant à protester contre les armes nucléaires. Ils étaient entre 400 et 500 à avoir fait le déplacement afin d’écouter les discours des différents intervenants.
Dans une ambiance détendue, entre les concerts d’artistes locaux, les stands des organisations internationales et les banderoles évocatrices, tous les manifestants ont clamé leur refus de la bombe atomique. Le but était aussi d’enclencher une réflexion autour de la question suivante : comment en finir, progressivement, avec l’armement nucléaire ?
En fin de journée, l’ensemble des manifestants s’est dirigé vers la base de Lanvéoc, lors d’une « marche de la paix ».

Un coût trop élevé ?
Le débat autour du livre Arrêtez la bombe de Paul Quilès (ancien ministre de la Défense), Bernard Norlain (ancien général d'armée) et Jean-Marie Collin (consultant sur les questions de Défense) aura sans doute été l'un des points forts de la mobilisation avec la marche pour la paix, en fin de journée.
Ses deux acolytes excusés, c'est Jean-Marie Collin qui a pris la parole pour livrer son sentiment. « Les politiques disent souvent que l'arme nucléaire permet d'avoir une légitimité envers le reste du monde, mais la vérité, c'est que cela coûte très cher. Raison pour laquelle beaucoup de parlementaires commencent à se poser des questions. Si cela peut être un argument pour enclencher le mouvement de protestation, pourquoi pas ? », a mis en avant le consultant en questions de Défense.
Arielle Denis, coordinatrice de la campagne internationale pour le désarmement nucléaire, s'est, elle, attardée sur les chiffres. « Neuf pays ont l'arme nucléaire et chacun dit qu'il ne veut pas en sortir tant que le voisin l'aura. Mais surtout, ce sont plus de 100 milliards d'euros qui sont dépensés annuellement pour l'armement nucléaire », dénonce-t-elle.
D'une manière générale, les intervenants ont engagé le public à se mobiliser au quotidien pour la paix. Ils ont suggéré « de questionner les maires, les parlementaires sur les conséquences réelles de ces armes nucléaires ».
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