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Environ 80 personnes ont répondu à l’appel à manifester de la CGT, à l’hôpital de Morlaix (Finistère). Elles dénoncent notamment la dégradation de leurs conditions de travail.
Environ 80 personnes ont manifesté devant le bâtiment administratif de l’hôpital de Morlaix (Finistère), vendredi 24 janvier 2025. | OUEST-FRANCE
À l’appel de la CGT de l’hôpital de Morlaix (Finistère), environ 80 personnes ont manifesté devant le bâtiment administratif, vendredi 24 janvier 2025, à 14 h. Elles ont dénoncé « la dégradation de leurs conditions de travail ».
Le syndicat déplore un manque de moyen humain, et réclame « des effectifs supplémentaires, des créations de lits, des remplacements pour chaque départ. Nous exigeons la fin de cette logique comptable qui ne tient pas compte de l’humain et de la dignité de chacun, que ce soit des patients ou des travailleurs de santé. »
Le personnel avait mis en place un mur de la honte, avec les temps d’attente aux urgences de certains patients. En raison du manque de lits d’aval, qui permettent aux patients de quitter les urgences après avoir été vus par des professionnels, certains restent dans le service parfois plus de 20 heures.
« Onze patients ont dormi aux urgences cette nuit »
Les soignants ont notamment dû faire face à un pic, début janvier. « Faute de lits d’aval, onze patients ont dormi aux urgences cette nuit », regrette Julie Hamon, syndiquée CGT. L’hôpital fait aussi face à des problèmes de transport, pour ramener les patients chez eux.
Contactée, la direction rappelle que l’établissement est « au maximum de ses capacités au niveau des lits. Nous avons pérennisé les neuf lits de l’unité médicale post-urgences. » L’effectif a également été revu à la hausse aux urgences avec une infirmière et une aide soignante en plus.
L’hôpital souligne également qu’il n’a compté que trois grévistes dans l’établissement.
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