Université d’été 2024 du Parti communiste à Montpellier:
Une nouvelle fois, les Universités d’été de notre parti ont été un week-end politique fort en apprentissage. Au cours du week-end, nous avons eu l’occasion d’échanger sur le travail de nos parlementaires à l’Assemblée comme au Sénat et les moyens d’articuler cela avec le parti, ses directions locales comme nationale mais également avec les adhérents afin que nous puissions mieux comprendre les raisons de certains votes de nos groupes politiques. Cet échange avec Cécile Cukierman et Yannick Monnet nous a également permis de revenir sur les élections législatives de juillet dernier et des élections sénatoriales de 2023 qui ont profondément bouleversé nos groupes.
Un second atelier m’a également permis de m’interroger sur nos manières de militer et le travail militant que nous devons créer et/ou améliorer, lorsque Léon Deffontaines nous a fait le bilan des deux dernières élections qui ont animé la vie politique de notre pays. Ainsi, si une nouvelle fois, celle-ci ne nous ont pas permis de faire entrer de nouveau des parlementaires européens communistes à Bruxelles, la seule ligne politique de notre parti ne saurait pas expliquer cet échec. Ainsi, il parait primordial de revoir certains gestes organisationnels de notre organisation politique afin de la rendre plus efficiente dans les années futures. Qu’ils concernent les liens entre la direction nationale et les fédérations, le fonctionnement de nos fédérations et de nos sections mais également nos objectifs en termes de militantisme et de renforcement du parti. Sans oublier les objectifs de vie financière au sein de chaque échelon du PCF afin de pouvoir continuer de financer l’action militante nécessaire au déploiement de nos idées dans l’ensemble du territoire.
Les Universités d’été ayant lieux à Montpellier, il n’était pas envisageable de ne pas parler des transports dans cette métropole où les transports en commun sont gratuits pour les habitants. Une mesure qui chaque année comporte un coût de 30 millions d’euros pour la métropole, un coût couvert par une augmentation du versement de mobilité. Bien entendu, le modèle économique montpelliérain ne saurait être celui idéal dans l’ensemble des collectivités de France mais à la vue de la taille de celle-ci et des infrastructures existantes et en cours de création comme une 3e ligne de tram, il peut-être de bon de s’en inspirer dans certains cas. Par ailleurs, cet atelier nous a permis de discuter avec Jean-Luc Gibelin, Vice-président transport à la région Occitanie, elle aussi très encline sur la question de la gratuité des transports notamment en faveurs de la jeunesse et des utilisateurs quotidien des transports en commun.
Par ailleurs, ce week-end a également permis d’échanger sur la situation politique globale de notre pays avec des militants de nombreuses fédérations présentes et de pouvoir débattre des gestes organisationnels à mener dans les prochains mois afin de faire porter nos idées qui face à des réalités politique différentes sont parfois plus compliquées à mettre en place dans certains départements que dans d’autres.
Ainsi, ce week-end, intense, fatigant répond comme chaque année à ces objectifs en termes de renforcement des contacts inter fédérations, de formation continue et de débat nécessaire afin de faire vivre nos idées et nos convictions dans une situation incertaines.
Enzo de Gregorio
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