Discours de clôture de l'université d'été du PCF par Gladys Grelaud
Le dimanche 25 août 2024 au Corum de Montpellier
Bonjour à toutes, bonjour à tous,
Chères camarades,
Chères amies,
Je suis ravie d’être avec vous ce midi pour clore nos Universités d’été dans cette belle ville de Montpellier que nous avons pu découvrir ces derniers jours.
Partis de notre lointaine pointe Finistère, le Bout du Monde, que nous avons quitté temporairement il y a 3 jours avec quelques camarades pour vous rejoindre ici et participer à ces trois jours de débats et de réflexions, comme vous tous, des 4 coins de France, l’on peut dire aujourd’hui que ce plus ou moins long périple, de nos délégations et la finistérienne à laquelle j’appartiens, valait le détour tant cette Université d’Été dans son cru 2024 est une réussite !
Pour clore cette Université 2024, je souhaiterai remercier particulièrement l’ensemble des organisatrices et organisateurs, le secteur Formation, pour avoir réussi le pari, certes comme chaque année mais particulièrement cette année au regard de la densité de l’actualité politique qui nous a occupé ces derniers mois, ces dernières semaines, ces derniers jours, j’y reviendrai tout à l’heure, de monter l’ensemble des débats, des conférences ateliers, durant ces trois jours, en un temps record, avec une efficacité certaine.
Grâce à leur engagement sans faille et déterminé, cette Université d’été a été à la hauteur des défis que posent la situation politique et sociale du pays.
Elle aura permis d’aborder tous les sujets, sans tabou, avec une liberté de ton, propice à l’échange et au débat, gage de réflexion et de remise en question, outil de compréhension et de partage, toujours avec une volonté intacte de continuer d’avancer, de construire, ensemble les meilleurs débouchés à nos idées de justice et de progrès social pour le pays, pour nos concitoyens et nos concitoyennes.
De l’ambition industrielle française aux perspectives d’une paix juste et durable au plan international, de l’organisation de notre Parti à la compréhension de la séquence qui se joue actuellement dans une situation politique hautement périlleuse, des réponses à développer pour répondre aux crises de notre pays et auxquelles nous sommes confrontés en tant que citoyens et citoyennes aux défis du Nouveau Front Populaire, tous les sujets auront été abordés… !
Merci à Guillaume Roubaud Quashie, directeur des universités, à tous les intervenantes et les intervenants, à l’ensemble des camarades de la Fédération du PCF de l’Hérault.
Merci à Nicolas Cossange, bien sûr, mais aussi à Clara Gimenez, aux camarades qui nous a permis de reprendre des forces hier soir autour d’un repas fraternel dans un endroit majestueux, comme on sait les organiser et les partager au PCF, merci à toutes celles et ceux qui seront là cet après-midi pour tout remettre au propre.
Et merci bien sûr Merci au CEN et à notre secrétaire national, Fabien Roussel avec qui nous sommes heureux de partager les mêmes tocs !
Je souhaite que nous les applaudissions toutes vivement, comme il se doit!
Merci aussi aux partenaires des forces sociales, associatives, citoyennes, présents et qui ont participé aux échanges durant ces trois jours.
Merci enfin à nos partenaires politiques aussi, d’être présents parmi nous. Dans cette période houleuse où nous restons déterminés comme jamais.
Je le disais à l’instant… Il est un mot à dire sur l’intérêt de tenir ces universités de rentrée dans une actualité bouillonnante, l’importance de prendre le temps, de comprendre, de discuter et d’échanger, collectivement.
Comprendre, discuter, échanger, en ayant les deux pieds bien harnachés, bien ancrés, dans le réel et dans ce que vivent au quotidien nos concitoyens et nos concitoyennes.
C’est essentiel - à quoi bon faire de la politique sinon ? - c’est pour cette raison que Guillaume Roubault Quashie et son équipe, ont construit une université d’été ouverte sur la diversité du pays, sur le monde du travail, de la recherche, de la culture, une université qui a donné la parole à ces héroïnes et ces héros du quotidien. Car c’est en écoutant leur voix, leurs remarques, leurs réflexions, c’est en se plaçant dans un rapport étroit et permanent avec toutes ces forces vives que nous construirons le chemin de progrès que nous souhaitons pour le pays.
Et puis, une Université d’été, c’est aussi un temps où l’on prend le temps, où l’on se ressource, avec des idées et une motivation nouvelle, pour retourner dans nos communes, nos sections, dans nos cellules, sur le terrain, regonflés à bloc pour continuer d’avancer et d’agir au plus juste,
Oui, nous savons à quel point défendre nos valeurs d’égalité, de meilleures répartitions des richesses, d’accès en tout point du territoire à des services publics de qualité, demande une énergie folle.
Au PCF, soyons-en certains, cette énergie n’est pas prête de se tarir, elle irrigue nos rangs et ces trois jours d’Université d’été l’ont encore et une nouvelle fois démontrée.
Sorties de boite, présences sur les marchés, sorties de gare routière et ferroviaire, campagnes des élections européennes puis des législatives, construction d’un rassemblement historique, de la même manière, nous avons toutes et tous été sur le pont ces derniers mois, ces dernières semaines.
Le pire a été évité. La Macronie a été désavouée avec une majorité gouvernementale battue. Le Nouveau Front Populaire arrive en tête. Malgré tout, le Rassemblement National est toujours trop haut et continue de faire peser un danger sur notre République. Un danger pour le futur proche et un poison déjà bien installé dans les consciences, les médias, les discours publics, mais aussi les actes au travers de la multiplication des actes et paroles racistes et antisémites comme celui d’hier à la grand motte et nous apportons tout notre soutien à la communauté juive, à la population de la Grande Motte ainsi qu’aux policier et pompiers mobilisés, après l’attaque terroriste qui a frappé la synagogue.
Cette situation politique a placé sur nos épaules, au sein du Nouveau Front Populaire, une grande responsabilité, à laquelle il nous faut répondre : c’est ce que nous avons entrepris en construisant un programme de relance économique et sociale au service du progrès social et écologique financé, applicable tout de suite, avec un calendrier et une méthode claire pour gouverner, avec la volonté de construire de majorités parlementaires, textes après textes, avec l’intersyndicale, avec nos concitoyens et nos concitoyennes, avec toutes les forces vives.
Avec nos partenaires politiques et sociaux, nous avons ainsi proposer en 15 jours Lucie Castets au poste de Première Ministre.
Elle nous a fait l’honneur d’être présente avec nous vendredi, pour échanger avec nous avec Fabien Roussel, notre secrétaire national.
Je veux de nouveau aujourd’hui saluer Lucie Castets et redire ô combien elle une femme d’expérience et de conviction. Grâce à ses qualités, elle saura porter et trouver le meilleur chemin pour mettre en œuvre, avec les députés NFP, les propositions du programme du NFP : retrait de la réforme de retraites, le SMIC à 1600 € et une fiscalité plus juste. Les résultats des urnes sont clairs: le Nouveau Front populaire est le premier bloc politique du pays. Les Français et les Françaises ont exprimé le souhait d'un changement profond d'orientation politique, vers davantage de pouvoir d'achat, de services publics.
Mais voilà qu’après deux mois d’été, durant lesquels nous avons toutes et tous vibrés durant les Jeux Olympiques grâce à nos médaillés français, et cela va encore continuer durant les Jeux Paralympiques qui débutent, voilà qu’après deux mois, Macron s’enferme dans le déni, dans les manœuvres, pour confisquer la démocratie et refuser de confirmer la victoire de la Gauche.
Mais c’est en oubliant un trait de caractère que j’aime à nous définir, pugnace ! Fabien Roussel, Marine Tondelier, Olivier Faure, Manuel Bompart le lui ont redit vendredi matin. Il n'y a qu'un plan A, le Nouveau Front Populaire est aujourd'hui prêt à gouverner sur la base de ces priorités et notre proposition, c'est Lucie Castets au poste de premier ministre!
Mais pendant ce temps là, que se passe t’il ? Que voyons nous autour de nous, dans notre entourage, dans notre quartier, dans nos vies ?
Des entreprises continuent de fermer laissant des travailleurs sur le carreau. Mais des luttes locales qui se multiplient.
Les services publics continuent de se dégrader. Pour beaucoup, la rentrée s’annonce la même que l’an passé, en pire.
La vie ne s’est pas arrêtée faute de gouvernement et les galères de beaucoup de nos concitoyennes et concitoyens, elles, continuent faute d’une véritable politique en faveur d’une augmentation du pouvoir d’achat, des salaires, des pensions, des retraites.
Nous pensons en effet à toutes celles et ceux qui ne réussissent pas ou plus à joindre les deux bouts.
Oui, car malgré le front républicain et le sursaut populaire que nous avons vécu, la vague RN brune déferle dans beaucoup de territoires et a pour conséquence une progression importante de leur représentation à l’Assemblée Nationale.
J’ai été candidate pour le Nouveau Front Populaire dans la 5ème circonscription du Finistère. Une circonscription à côté de Brest de 110 000 habitants, rurale, périurbaine.
Et lors de cette campagne, nous avons rencontré, sur la Côte Nord Finistère mais j’imagine qu’ici autour de Montpellier, et comme chacun dans vos communes, cela a été pareil, nous avons rencontré des habitantes et habitants qui se confiaient, des travailleuses et des travailleurs cassés, des personnes âgées inquiètent, un sentiment d’abandon partagé, des citoyennes et des citoyens tombés dans la résignation et chez qui, il nous revient, à nous, à gauche, au PCF, de redonner espoir !
Redonner l’espoir, faire échec à la résignation provoqués par tant de déceptions et tant d’absence de ce qui fait société : le commun, notre solidarité, nos services publics, détricotés, minutieusement, implacablement, depuis des années.
Aujourd’hui, le pays fait face à un haut coefficient de marée brune, avec un risque de fracture du pays.
Chers amis, chers camarades, travaillons sur ses causes avec l’impérieuse nécessité de comprendre pour agir. Cela a été l’une des questions sur laquelle nous avons travaillée durant ces trois jours d’Université d’été, ici à Montpellier. Nous allons continuer.
Car ne nous leurrons pas, la gauche des villes des zones urbaines se maintient, se développe par endroit, c’est vrai. Mais ne jouons pas les fanfarons, et loin de moi l’idée d’opposer stérilement la ville à la campagne mais la Gauche ne peut se reposer sur ses lauriers !
Soyons l’incarnation d’un espoir pour toutes et tous, pour tous nos concitoyens et nos concitoyennes, quel que soit leur lieu de vie, leur lieu de résidence, leur âge, etc.
La Gauche, et le Parti Communiste Français doivent être moteurs de cette société plus juste et plus solidaire, dans la défense et la reconquête des services publics !
Alors, continuons à retrousser nos manches !
Et c’est à ce prix qu’on détournera les déçus, les écœurés du choix mortifère, dangereux, du Rassemblement National.
Durant cette campagne, beaucoup sont revenus par exemple, sur les questions de la mobilité et des déplacements…
Que nous disait-il ? Loin. Nous sommes loin pour accéder aux soins, loin pour accéder aux services publics, loin pour accéder aux infrastructures.
En effet, pouvoir se déplacer, pour beaucoup, n’est pas une mince affaire. Pas ou peu de service public de transport. Pour ceux qui ont une voiture, cela devient un boulet tellement lourd avec le coût de l’essence, le prix des réparations, des coûts tellement fort pour les ménages qu’ils n’ont pas d’autres choix que de limiter leurs déplacements. Mais aussi une revendication, en forme de défiance, vers ceux des villes qui ont ces transports publics, pistes cyclables, vélos …
Au Parti communiste français, nous le disons clairement : le droit à la mobilité, le droit de se déplacer, en tout point du territoire, à toute heure, en sécurité, quel que soit son niveau de revenu, est un droit fondamental qui se doit d’être assuré pour toutes et tous. Développer les transports, c’est mettre fin à l’assignation à résidence qui isole, qui inquiète, qui renferme.
Cela appelle des investissements massifs vers toutes les formes de transports peu polluantes, avec des politiques tarifaires attractives et nous sommes ici à Montpellier où l’on sait que la Métropole, avec l’appui des élus communistes, a mis en œuvre la gratuité des transports publics en commun, et comme chez nous à Morlaix commune de 15 000 habitants, et Morlaix-Communauté (67 000 habitants) avec Roger Heré, vice-président communiste aux transports de Morlaix-Communauté.
En tout point du territoire, que ce soit dans les Métropoles ou dans les campagnes, soyons donc l’incarnation, nous communistes, d’une offre publique d’alternative au tout voiture, en portant le projet d’un véritable maillage, le développement de nouvelles lignes publiques, pour du transport du quotidien, du TER, un véritable service public du transport sur l’ensemble du territoire.
Comme nous essayons de le construire, pas à pas, à la Région Bretagne avec la majorité de Gauche à laquelle les communistes ont fait le choix de participer, à laquelle je participe. Et comme ici, en Occitanie, vous le portez avec Jean-Luc Gibelin vice-président communiste aux mobilités de votre région.
Et puis j’ajoute un point important concernant les zones où il n’y a pas encore le rail : nous devons travailler au renforcement d’un réseau de transport interurbain public de cars, qu’il est nécessaire de développer, de cadencer en prenant en compte les conditions de travail de ces chauffeurs, ces chauffeuses. Travailleurs et précaires !
En ayant aussi en tête que dans certains territoires du pays, la voiture restera incontournable et qu’il s’agit donc que les populations puissent avoir accès à des voitures moins chères et moins polluantes, et que l’électrique ne soit pas le seul adage des plus riches !
Le développement de ces mobilités du quotidien est la solution à la nécessaire décarbonation de nos modes de vie, tout en rapprochant les habitants des lieux de vie, et de travail. Elle est une réponse à l’urgence climatique et sociale.
Cette société écologique, et solidaire, ce sont les communistes qui la portent, soyons en fiers ! Le programme du Nouveau Front Populaire s’inscrit assurément dans cette perspective progressiste, il nous faut maintenant agir vite et fort, c’est l’un des chantiers qui nous attend en cette rentrée sociale !
Je souhaiterai également citer un autre sujet qui est revenu durant cette campagne, dans la 5ème circonscription du Finistère qui est une bonne illustration des enjeux qui touchent les territoires urbains, périurbains, ruraux, c’est la question de la santé, du service public hospitalier et de l’accès aux soins.
Chez moi dans le Finistère, vous avez du entendre parler du mur de la honte érigés par la CGT du CHU de Brest il y a quelques jours : 130 patients de plus de 75 ans passant plus de 24 heures sur un brancard aux urgences à Brest agrandi ... dans l’ancien parking des ambulances…. (bis) c’est le résultat de prises de décisions nationales, en chaine, désastreuse pour nous citoyens :
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des fermetures de lits dans les services de médecine, de chirurgie à Brest,
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les conditions dégradées dans les EPHAD à Lesneven à 15 km,
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des urgences fermées à Carhaix ,
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une maternité menacée de fermetures à Landerneau à 20 km.
Situation particulièrement dégradée cet été dans toutes les villes grandes et moyennes de Bretagne. Encore au cœur de l’été, des urgences fermées, Guingamp, Saint Brieuc …. !
Ce sont des médecins cubains qui sont attendus pour sauver l’hôpital de Guingamp, à l’initiative de camarades !
Si nous pourrions en être rassurés à court terme au regard de la nécessité d’assurer un service de soin, au regard de notre attachement aux logiques de solidarités internationales, cela signifie pourtant que nos territoires décrochent dans la 7ème puissance économique mondiale !
A ces problématiques, nous, communistes, nous opposons des solutions pérennes, avec un vaste plan de formation et de créations d’emplois à la hauteur des immenses besoins qui existent. En rendant ces métiers du soin plus attractifs également, cela passe par des revalorisations salariales grâce à l’augmentation du point d’indice que nous avons programmées dans le programme du NFP et des conditions de travail sereines.
Et je voudrais aujourd’hui que nous applaudissions ces femmes et ces hommes qui ont chevillé au corps le professionnalisme, le goût de leur travail, du service public, celui de nous Soigner, soigner nos corps et nos cœurs.
Et pour terminer, dans cette campagne, de quoi nous a-t-on parlé ?
Comme je le disais, ne pas réussir à joindre les deux bouts, le pouvoir d’achat, les salaires.
Et il y a notre proposition du SMIC à 1600 €. Une des propositions phare du nouveau front populaire. Et bien les réactions étaient unanimes ou presque. On veut bien madame mais comment allez vous faire ? Nous n’avons pas les moyens, et mon patron, assis à côté de moi au resto ouvriers, il va faire comment, on ne veut pas que notre boite coule, nous on bosse, c’est dur !
Votre truc c’est pas réaliste.
Il faut apporter des réponses et démontrés un par un, groupe par groupe.
Notre programme est quantifié, une réforme fiscale est proposée, une réorientation des aides aux entreprises les plus grosses vers les artisans et les plus petites pour passer la barre sera faites.
Et c’est bien aux citoyens dans leurs diversités et sur tous les territoires à qui nous devons parler, que nous devons convaincre, construire, re-construire une gauche des territoires, périurbaines, rurales, en complémentarité de ce qui se passe en ville.
Pour faire de la politique, pour porter nos idées, il faut sentir, il faut parler, il faut prendre le temps, comprendre les réalités de chacun, et y répondre point par point … Le combat que nous menons est difficile, tant les élites ont fait croire qu’aucun monde alternatif au capitalisme n’était possible.
Mais pied à pied, faisons en tant qu’élues en tant que militants de la politique pour vivre dans notre rue, notre commune, notre pays, dans un monde plus juste ! un devoir, devoir, à nous communistes, porter et incarner l’espoir !
Et comment ne pas parler des moments dramatiques à l’échelle internationale que nous vivons, parler de paix est presque un gros mot de nos jours. Comment rester muets devant les conflits qui frappent à nos portes ? Les communistes ont toujours porté la voix de la paix, et de l’émancipation des peuples, aujourd’hui, plus que jamais cette voix doit être rendue audible. Ne cessons pas de dénoncer les horreurs qui ont cours à Gaza, tout en affirmant que des solutions de paix existent, mais qu’il faudra s’affranchir des extrêmes des deux camps.
Comme le disait Paul Valery, que ma camarade Katja Kruger aime à citer : "la guerre, c’est le massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas"
Nous ne sommes jamais tombés dans le piège de monter les gens les uns contre les autres, c’est une fierté.
Continuons à faire vivre cette flamme de l’espoir de lendemains qui chantent, pour toutes et tous.
Être utile. Être audible
Faire vivre cette flamme d’espoir.
Et en écho avec l’ouverture de cette université faites par Guillaume, et en guise de joyeux anniversaire à Madeleine Riffaud, résistante mais aussi poète, voici quelques vers de 1945 de Madeleine, résistante et journaliste communiste, dont on a fêté les 100 ans ce week-end et que nous saluons chaleureusement. Elle a quasiment l’âge du Parti communiste et cette amoureuse du combat pour la révolution et l’indépendance du Vietnam comme de la France fait honneur à notre famille politique.
« Le temps a pris
Le mors aux dents
Courez, courez
Après le temps ! »
Ce sentiment d’urgence ne sera jamais celui des privilégiés, des nantis, de la classe sociale que représente ce président prétendument maître des horloges dont nous a parlé Guillaume Roubaud Quashie vendredi.
Les travailleurs, les précaires, les bas salaires, les habitants des banlieues, des cités et villes populaires, comme des campagnes délaissées, les services publics, n’ont plus le temps pour qu’on s’occupe de leur problème.
Chers Amis, chers Camarades, c'est animés de cet esprit offensifs que nous allons toutes et tous regagner nos régions et nos territoires.
Cette Université d’été aura été un véritable moment de réflexion, de travail, de bouillonnement politique, sur laquelle nous pourrons solidement nous appuyer pour aborder cette rentrée avec détermination.
Nous vous donnons rendez-vous dès le mois de septembre, à la belle et grande fête de l’Humanité.
Ensemble, toutes les forces de Gauche réunies, avec toutes les forces sociales, culturelles, associatives, du pays, cette année encore, faisons de la Fête de l’humanité, ce grand moment de brassage politique, de débats pour bouleverser l’ordre établi et dégager le chemin d’une autre société, plus juste, plus solidaire, plus écologique et plus féministe !
Chers amis, chers camarades, poursuivons nos combats, continuons de les incarner et de les porter à chacun et pour toutes.
Merci !
A bientôt,
Kenavo ar wech all
*Habitante de Landerneau, Gladys Grelaud est membre du Comité exécutif national du PCF et du Conseil National du PCF, animatrice de la Coordination bretonne du PCF, est conseillère régionale de Bretagne dans un groupe d'" élu.e.s communistes et progressistes de Bretagne" qui compte quatre femmes conseillères régionales (Katja Kruger, Delphine Alexandre, Gaby Cadiou, et Gladys Grelaud). Elle a été candidate aux élections législatives de juin-juillet dernier dans la circonscription de Landerneau.
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