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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 07:04
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste
Sénatoriales : qui sont les six nouveaux visages du groupe communiste

Élus ce dimanche, six sénateurs vont rejoindre le groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) du Sénat. Portraits de ces trois femmes et trois hommes qui promettent une « opposition de combat » à la droite sénatoriale et au gouvernement.

L'Humanité, Florient Le Du

La gauche se renforce légèrement. Après les élections de dimanche, les trois groupes de gauche au palais du Luxembourg seront composés d’une centaine d’élus. Dont 17, au minimum, au sein du groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE), contre 15 depuis 2020 – et en attente de la décision de deux autres sénateurs, de Nouvelle-Calédonie et de Martinique.

Six parlementaires font leur entrée, avec l’ambition de poursuivre le combat contre la politique de casse sociale et des services publics d’Emmanuel Macron, largement soutenu dans cette entreprise par la droite, majoritaire à la Chambre haute. Ils rejoignent ainsi quatre sénateurs élus en 2020 (Jérémy Bacchi, Céline Brulin, Marie-Claude Varaillas et Gérard Lahellec) et sept réélus dimanche (Fabien Gay, Cécile Cukierman, Cathy Apourceau-Poly, Pierre Ouzoulias, Pascal Savoldelli, Éric Bocquet et Michelle Gréaume).

Marianne Margaté

sénatrice PCF de Seine-et-Marne

Elle se définit comme une « militante communiste de toujours ». Première adjointe à la maire de Mitry-Mory (Seine-et-Marne), conseillère départementale PCF depuis 2015, Marianne Margaté est aussi cadre territoriale spécialisée dans la formation professionnelle. À 52 ans, elle se dit « très heureuse d’entrer dans un groupe qui s’est renforcé » et fière de « reprendre le flambeau » de Michel Billout, dernier sénateur communiste de Seine-et-Marne élu de 2004 à 2017.

Pendant six ans, Marianne Margaté a prévu de « défendre un travail digne et un salaire décent » pour toutes et tous et d’agir « pour les services publics ». La question du pouvoir d’achat structurera également son mandat. Elle ne devrait pas passer inaperçue à la Chambre haute, où elle espère pouvoir « faire entendre la voix de son territoire ».

Jean-Pierre Corbisez

sénateur divers gauche du Pas-de-Calais

Jean-Pierre Corbisez n’est pas un novice en politique. Après avoir fait ses armes en travaillant auprès du député PS Albert Facon dès 1988, il a remporté la mairie d’Oignies (Pas-de-Calais) en 1995, gardant son fauteuil d’édile pendant vingt-deux ans. Élu sénateur sur une liste socialiste dissidente en 2017, il siégeait jusque-là au sein du groupe de gauche RDSE. Réélu dimanche avec Cathy Apourceau-Poly, Jean-Pierre Corbisez rejoint le groupe Communiste.

Ses priorités pour le mandat qui s’ouvre : « Améliorer le statut de l’élu, travailler avec les communes, approfondir la loi zéro artificialisation nette, qui n’est pas terminée et qui ne donne pas entière satisfaction. » Cet ingénieur en aménagement du territoire se dit en tout cas « fier » de siéger aux côtés des communistes et assure qu’il a été élu parce qu’il est « allé au contact des maires ».

Silvana Silvani

sénatrice PCF de Meurthe-et-Moselle

Conseillère départementale du canton de Nancy-3 depuis deux ans, Silvana Silvani était aussi vice-présidente à l’insertion. Elle s’est notamment investie dans le projet de territoire zéro non-recours, pour défendre l’accès aux droits sociaux des plus précaires, qui n’en font pas la demande dans environ un tiers des cas. « Le RSA n’est pas une faveur, c’est un droit. Il faut soutenir toutes les personnes concernées dans l’obtention de ce droit », insiste-t-elle.

Bora Yilmaz, secrétaire fédéral du PCF en Meurthe-et-Moselle, se réjouit de voir cette « jeune élue », avant tout « militante de base », prendre place au Sénat. Fille de sidérurgiste du bassin minier, ancienne formatrice à l’Union régionale des foyers ruraux de Lorraine et installée à Nancy depuis environ quarante ans, elle pourra défendre toutes les facettes de son territoire, qui n’avait plus de sénatrice communiste depuis 2017.

Ian Brossat

sénateur PCF de Paris

Maire adjoint au logement à Paris depuis 2014, Ian Brossat a activement participé au doublement du nombre de logements sociaux dans la capitale, passant de 13 % en 2001 à 25 % cet été. Porte-parole du PCF, il a également été tête de liste aux élections européennes de 2019. Populaire et apprécié au PCF, il y a adhéré à 17 ans, avant de rapidement prendre la direction de la fédération de Paris, puis d’être élu conseiller de Paris en 2008.

Ian Brossat a aussi fait de la capitale une ville pionnière dans l’encadrement des loyers du secteur privé et dans la régulation des locations Airbnb. Des outils de contrôle repris depuis par des villes dans tout le pays, longtemps démunies face à la masse de logements accaparés par la multinationale. Celui qui s’était attiré les foudres des bourgeois du 16e avec son projet de centre d’hébergement d’urgence pour SDF pourra désormais porter ses combats au Sénat.

Pierre Barros

sénateur apparenté PCF du Val-d’Oise

Cheveux en arrière, rouflaquettes et boucle d’oreille qui brille, Pierre Barros ne passera pas inaperçu dans le palais du Luxembourg. Au Sénat, cet architecte fan de Miles Davis promet d’« interpeller sans relâche le gouvernement sur l’état des collectivités et des territoires reculés », en défendant en priorité les services publics de proximité.

À 50 ans, Pierre Barros connaît très bien ces difficultés : depuis 2007, il est maire de Fosses (Val-d’Oise), commune de 10 000 habitants. En seize ans, il s’y est notamment battu pour créer un centre municipal de santé et repenser l’urbanisme de sa cité, en bon architecte. Écologiste, Pierre Barros a aussi mis un point d’honneur à ce que la ville n’empiète pas sur les terres cultivées, un « enjeu majeur », défend-il.

Évelyne Corbière

sénatrice PLR de La Réunion

Évelyne Corbière donne le ton : « Je serai une sénatrice qui ne ferme pas sa bouche. Je n’ai pas peur d’être seule face à des élus de droite », a-t-elle promis au site réunionnais Zinfos974. Professeure des écoles depuis 2003, l’élue de 42 ans s’est engagée d’abord dans la vie associative il y a dix ans, à la faveur d’une rencontre « décisive », avec Huguette Bello, ex-députée GDR, présidente du conseil régional de La Réunion et fondatrice du parti Pour La Réunion.

Évelyne Corbière adhère alors à l’Union des femmes de La Réunion et se forme à l’écoute et à l’accueil des femmes victimes de violences. Devenue présidente de l’organisation féministe, elle ne participe à sa première élection qu’en 2021, en devenant conseillère régionale. Au Sénat, elle promet de poursuivre son combat pour les droits des femmes, mais aussi d’agir en faveur du logement et contre la précarité des Réunionnais.

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