« On a demandé à être reçu en préfecture pour parler de la crise énergétique et de la souffrance de la population par rapport à cette situation ». Ces quelques mots, prononcés par Bernard Jasserand, adjoint à la maire de Quimper, expliquent la présence de cette quinzaine d’élus et militants communistes, ce mercredi 31 mai, devant la préfecture du Finistère. Vers 17 h, le directeur de cabinet de Philippe Mahé était ainsi chargé d’accueillir une délégation et d’entendre ses doléances.
« Revenir à des tarifs beaucoup plus bas »
« On veut que le secteur énergétique français sorte du marché spéculatif européen, pour revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec les deux historiques, EDF et Gaz de France », ajoute l’élu quimpérois. Autres requêtes : « Un accès au tarif réglementé pour tout le monde (l’État doit renoncer à sa suppression au 1er juillet) et une TVA à 5,5 % comme tous les produits de première nécessité ». L’élu communiste de ponctuer : « On est capable en France de revenir à des tarifs beaucoup plus bas. Et c’est ce que l’on est venu dire au préfet ».