Le porte-parole du PCF a salué la mobilisation dimanche 16 octobre et appelé à poursuivre le mouvement mardi 18 octobre, jour d'appel à la grève interprofessionnelle.

La Marche du dimanche 16 octobre à Paris contre la vie chère et l'inaction climatique est "un pari réussi" pour Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris en charge du logement et porte-parole du PCF. "Il y avait beaucoup de monde, ajoute-t-il, c'est qu'il y a beaucoup de colère dans notre pays."

>> À la marche contre la vie chère, des revendications écologiques et sociales pour dénoncer "la même exploitation de la planète et des êtres humains"

Concernant la mobilisation prévue mardi 18 octobre, Ian Brossat appelle à la grève générale : "Évidemment que j'appelle à participer massivement à la fois à la grève et aux manifestations qui auront lieu ce jour-là." Pour le porte-parole, c'est "essentiel si on a envie que le gouvernement écoute un peu plus de l'oreille gauche et arrête d'écouter systématiquement de l'oreille droite".

"Qui a décidé qu'un ouvrier devait être payé au lance-pierre ?"

"Quand vous écoutez Gabriel Attal qui explique que la grève ça ne sert à rien", en référence à l'intervention du ministre des Comptes publics qui a jugé dimanche "inacceptable la poursuite des blocages", le porte-parole montre son désaccord : "La réalité, c'est que toutes les grandes avancées sociales dans notre pays ont été obtenues grâce à la grève et aux mobilisations sociales." Et l'adjoint à la mairie de Paris d'ajouter : "J'invite Gabriel Attal à renoncer à tous les acquis sociaux qui ont été obtenus grâce à la grève."

"Qui a décidé qu'un ouvrier devait être payé au lance-pierre ?, questionne Ian Brossat. Ce qu'on voit en ce moment, c'est que les salariés de Total exercent un métier essentiel et que, sans eux, la France ne tourne pas." Toujours d'après lui, l'augmentation des salaires doit être générale : "C'est pour cela que je vois d'un bon oeil la généralisation de la grève, qui permettra à toutes les professions de se mobiliser pour exiger une meilleure rémunération du travail."