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15 mai 2022 7 15 /05 /mai /2022 07:23
😓Shireen Abu Aqla, célèbre journaliste palestinienne, correspondante d’@AlJazeera a été tuée ce matin par les forces d’occupation alors qu’elle effectuait un reportage à Jenine. Elle portait son gilet « press ». Des années durant, elle a documenté les crimes et injustices subis par les Palestinien•ne•s, l’occupation et l’apartheid. RIP Shireen. 🤲

😓Shireen Abu Aqla, célèbre journaliste palestinienne, correspondante d’@AlJazeera a été tuée ce matin par les forces d’occupation alors qu’elle effectuait un reportage à Jenine. Elle portait son gilet « press ». Des années durant, elle a documenté les crimes et injustices subis par les Palestinien•ne•s, l’occupation et l’apartheid. RIP Shireen. 🤲

Après avoir tué une journaliste, les Israéliens attaquent son cortège funèbre

Ce vendredi, lors des obsèques de Shireen Abu Aklehla, abattue par des soldats israéliens, malgré son équipement siglé «presse», la police de Jérusalem a dispersé violemment des milliers de Palestiniens venus lui rendre un dernier hommage. Des images qui choquent en Europe et même à Washington.

Publié le Vendredi 13 Mai 2022
 
Les images font le tour du monde : après que des militaires israéliens ont mercredi, dans le camp palestinien de Jénine, abattu Shireen Abu Aklehla, journaliste d’Al Jazeera pourtant parfaitement identifiable avec son gilet siglé «presse», la police israélienne a, ce vendredi à Jérusalem, chargé violemment les milliers de Palestiniens qui se pressaient autour du cercueil lors de ses funérailles. À la sortie de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-est, secteur palestinien de la ville occupé et annexé par Israël, la police a fait irruption dans l’enceinte de l’établissement et tenté de disperser une foule brandissant des drapeaux palestiniens. «Si vous n’arrêtez pas ces chants nationalistes, nous devrons vous disperser en utilisant la force et nous empêcherons les funérailles d’avoir lieu», a déclaré dans une mégaphone un responsable israélien en direction de la foule, selon une vidéo diffusée par la police. Des images retransmises par des télévisions locales montrent le cercueil manquer de tomber au sol et la police faire usage de matraques. D’après le Croissant Rouge palestinien, 33 personnes ont été blessées lors des funérailles, dont six ont été hospitalisées. La police israélienne a de son côté fait état de six arrestations.
L’Union européenne s’est dite «consternée par le niveau de force inutile exercée par la police israélienne tout au long du cortège funèbre». «Un comportement aussi disproportionné ne fait qu’alimenter les tensions», d’après elle. La représentation française à Jérusalem a qualifié de «profondément choquantes» les «violences policières» à l’hôpital Saint-Joseph. «Atterré par les scènes observées aujourd’hui en marge des funérailles et l’usage disproportionné et irrespectueux durant le cortège funèbre», Dimiter Tzantchev, ambassadeur de l’Union européenne auprès d’Israël, estime sur les réseaux sociaux que «maintenir l’ordre public peut se faire par d’autres moyens». Sans toutefois condamner un usage disproportionné de la force, la Maison Blanche parle d’images «profondément troublantes». «Nous déplorons l’intrusion dans ce qui aurait dû être une procession dans le calme», a déclaré Jen Psaki, la porte-parole de Joe Biden.
La journaliste Shireen Abu Akleh victime d’un tir israélien à Jénine

La reporter de la chaîne arabe Al-Jazeera, qui couvre le conflit israélo-palestinien depuis plus de deux décennies, a été tuée mercredi, dans un raid de l’armée israélienne à Jénine, en Cisjordanie.

Publié le Jeudi 12 Mai 2022

La journaliste Shireen Abu Akleh, une des plus connues de la chaîne arabe Al-Jazeera, a été tuée mercredi matin par un tir de l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements dans le secteur de Jénine, en Cisjordanie occupée, rapporte l’AFP. Le ministère palestinien de la Santé et la chaîne Al-Jazeera ont, dans la foulée, confirmé l’information. Un autre journaliste a été blessé lors de ces affrontements, ont indiqué des sources hospitalières.

Ce drame intervient près d’un an jour pour jour après la destruction de la tour Jalaa, où étaient situés les bureaux de la chaîne qatarie dans la bande de Gaza, lors d’une frappe aérienne israélienne en pleine guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël.

En Palestine, les journalistes informent au prix de leurs vies

La mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Abkeh, abattue mercredi par l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements à Jénine, a suscité une onde de choc. Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger craint qu’une fois l’émotion retombée, tout continue comme avant. 

Publié le
Vendredi 13 Mai 2022

Shireen Abu Abkeh était une journaliste de terrain, parfaitement identifiable. La vedette de la chaîne panarabe Al-Jazeera portait un gilet siglé « presse » lorsqu’elle a été tuée par balle, mercredi 11 mai, alors qu’elle couvrait des affrontements à Jénine en Cisjordanie occupée. « C’est un drame, une consœur a été assassinée délibérément par l’armée israélienne », tonne Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Aux côtés de Shireen Abu Abkeh, le journaliste Ali Al-Samoudi a également été touché par un tir. Il attribue sa blessure à l’armée israélienne, malgré le démenti des autorités. Le premier ministre israélien, Naftali Bennett, a suggéré que la journaliste avait succombé à un tir palestinien. Une position qu’Anthony Bellanger juge « tout simplement incroyable ». Quelques heures après cette déclaration, Benny Gantz, son ministre de la Défense, a fini par admettre : « Le tir est peut-être venu de notre côté, nous enquêtons. »

Le secrétaire général de la FIJ se rend régulièrement sur le territoire palestinien. Il maintient un contact régulier avec les syndicats locaux de journalistes, qui déplorent une situation « catastrophique » pour la liberté d’informer. « Le gouvernement israélien alimente la haine envers les journalistes palestiniens, les qualifiants de terroristes, s’indigne encore Anthony Bellanger. C’est pour ça que les militaires ouvrent le feu sur eux. Alors quoi ? Les 2700 journalistes palestiniens membres de la FIJ sont des terroristes ? »

Chaque année, plusieurs centaines de journalistes palestiniens sont victimes d’exactions. Cela représente plusieurs cas par jour, d’après les syndicats locaux de journalistes. Pour l’ONG Reporters sans frontières (RSF), « en Cisjordanie, les journalistes sont victimes de violations doubles, à la fois de la part de l’Autorité palestinienne et des forces d’occupation israéliennes ». À cause du conflit avec Israël, les reporters palestiniens subissent régulièrement des arrestations, des destructions de matériel ou des poursuites judiciaires lorsqu’ils couvrent des manifestations. Anthony Bellanger fustige, pour sa part,  « un Etat d’Israël colonial, qui mène une politique d’apartheid ». De l’autre côté, il dénonce « une Autorité palestinienne qui enraye le processus démocratique ». Mahmoud Abbas, le président palestinien, n’a plus organisé d’élections depuis 2006.

Après l’assassinat de Shireen Abu Abkeh, de nombreux pays réclament une enquête transparente. « Une procédure va être lancée auprès de la Cour pénal internationale. Hélas, ça ne sera pas la première fois. Trop de journalistes palestiniens ont été assassinés ces dernières années », soupire le secrétaire général de la FIJ. Il regrette que ces exactions soient devenues monnaie courante, au point de n’intéresser que ponctuellement la presse internationale. « Aujourd’hui nous faisons face à l’assassinat choquant d’une journaliste et les médias du monde entier ont leurs caméras braquées sur le territoire palestinien, ajoute-t-il. Mais demain ce sera fini et les journalistes locaux seront plongés dans l’oubli. »

Antoine Poncet

Après avoir tué la journaliste Shireen Abu Akleh, les Israéliens attaquent son cortège funèbre - Thomas Lemahieu, Nadjib Touaibia, Antoine Poncet, L'Humanité, 13 mai 2022
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