L’actuelle adjointe au commerce de Morlaix (Finistère) a officiellement dévoilé sa candidature aux élections législatives de 2022, pour la quatrième circonscription. Son suppléant est Enzo de Gregorio, Carantécois de 19 ans. Tous deux ont été investis par le Parti communiste français (PCF).
Une nouvelle page vient de s’ouvrir pour le Parti communiste français (PCF) de Morlaix (Finistère). Valérie Scattolin est la candidate officiellement investie pour la quatrième circonscription, dans le cadre des élections législatives. Ces dernières se dérouleront les dimanches 12 et 19 juin 2022. « Je passe le témoin après les deux candidatures de 2012 et 2017 », se réjouit Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF. Pour rappel, la quatrième circonscription regroupe les cantons de Lanmeur, Morlaix, Ploudiry, Plouigneau, Plouzévédé, Saint-Pol-de-Léon, Saint-Thégonnec, Sizun et Taulé.
Qui sont les candidats ?
À 56 ans, Valérie Scattolin est actuellement salariée à HOP !, en passe de se reconvertir comme décoratrice d’intérieur. Élue d’opposition à la Ville de Morlaix en 2016, elle est passée dans le camp de la majorité en 2020, devenant adjointe au commerce, aux animations du centre-ville et au tourisme.
Son suppléant est Enzo de Gregorio. À 19 ans, ce Carantécois travaille dans la communication et est secrétaire du Mouvement des jeunes communistes du Finistère. Le jeune homme est également ancien responsable départemental du syndicat Mouvement national lycéen et s’est déjà présenté aux précédentes élections régionales, sur la liste de Loïg Chesnais-Girard.
Que proposent-ils ?
« Après cinq ans de pouvoir exercé par Emmanuel Macron, les inégalités se sont aggravées, avec neuf millions de pauvres, avance la candidate. Nos députés communistes ont voté contre le passe sanitaire et contre la suppression de l’ISF et la réforme de l’assurance-chômage. »
Leurs mesures : « L’augmentation de 30 % du Smic, la retraite à 60 ans, l’abrogation de la loi sur l’assurance-chômage, la prise en charge à 100 % des soins par la Sécu, le recrutement de 90 000 enseignants, la réappropriation publique de la SNCF, d’EDF, d’Engie, de La Poste, ou encore l’accès au logement. Localement, cela se voit, notamment sur les zones côtières. »
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