BREST, CAPITALE EUROPÉENNE DU NUCLÉAIRE MILITAIRE :
TOUS LES ÉTATS EUROPÉENS DOIVENT SIGNER
LE TRAITE D’INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRES
Du 12 au 14 janvier prochain, les ministres de la défense et ceux des affaires étrangères des 27 Etats de l’Union Européenne tiendront sommet à Brest.
Le choix de Brest, siège de la « force océanique stratégique » ne doit rien au hasard.
Il démontre l’ambition du gouvernement Macron de profiter de ses six mois de présidence de l’Union Européenne pour pousser ses pions et faire de la « force de frappe » française la pièce centrale d’une future défense européenne.
Ce qui se profile, derrière le sommet de Brest, c’est bien la construction d’une Europe-forteresse aux dépenses militaires croissantes. On ne peut accepter que nos Etats s’engagent à consacrer 2 % de leur PIB aux dépenses militaires quand tant de besoins sociaux restent insatisfaits sur notre continent (éducation, santé, emploi…)
Nous ne voulons pas de cette Europe-là mais d'une Europe de la PAIX fondée sur la coopération entre les peuples, le partage des richesses avec le reste du monde et la justice internationale.
Les Européens ne doivent pas accepter que le continent devienne le théâtre d’une nouvelle course aux armements.
Pour le retrait des bombes nucléaires américaines encore stationnées en Allemagne, aux Pays Bas, en Belgique et en Italie,
Pour la signature et la ratification par la France et par tous les États membres de l’Union Européenne du Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (comme l’ont fait l’Autriche, l’Irlande et Malte),
Pour que la France s’engage dans un processus de démantèlement de ses armes nucléaires de toute nature et de ses sous-marins lanceurs d’engins, C'est le moment d'agir !
manifestation à Brest, place de la Liberté
le dimanche 9 janvier à partir de 14 heures , à l'appel du Collectif Finistérien pour l’Interdiction des Armes Nucléaires
(CIAN29)