ON RESPIRE MIEUX
A LA CAMPAGNE DES JOURS HEUREUX
La campagne présidentielle n'a aucun sens si elle n'est pas accompagnée de luttes tant pour les conditions de vie et de travail que pour la réactivation des activités industrielles de la France.
Et qui dit industrie ne veut pas dire cheminées qui vous crachent à la figure les excréments de la terre, bien au contraire, mais plutôt l'intégration de l'écologie dans la façon de fabriquer et utiliser les produits qu'on doit réapprendre à fabriquer et inventer.
C'est le nécessaire retour de l'intelligence créative contre le répétitif bêtifiant auquel les salariés sont de plus en plus contraints aujourd'hui. Les reculs imposés par les cheminots et la population ainsi que le retour de certaines activités de manufacture donnent le ton de ce qu'il faudrait faire pour sortir des discours sans réalité.
L'exemple des coopérateurs de Scop-Ti (les Thés et infusions 1336) qui allient bien être au travail et efficacité pour la santé et l'écologie est, quelque part, un exemple à méditer pour toutes celles et ceux qui veulent le changement dans le pays, sachant qu'il faudra mettre au pas les banquiers qui, aujourd'hui, font tout pour faire chuter cette expérience.
Le sens de la candidature Fabien Roussel, c'est bien celle de l'accompagnement d'un changement fondamental d'orientation dont la France a besoin pour pouvoir s'exiger à elle-même le bien-être pour le monde du travail. Les frémissements actuels nous donnent raison.
Mais il faut aller beaucoup plus loin, parce que c'est bien d'une révolution qu'il s'agit, dans le système certes, mais aussi dans les consciences, parce que s'il n'y a pas conscience, on recommencera les mêmes erreurs que celles d'autrefois en se satisfaisant d'une victoire qui sera très vite remise en cause. Nous avons le recul pour le comprendre. Il faut en profiter.
Yvon Huet
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