Nouvel épisode du "Salauds de pauvres"... Le ministre sarkozyste de Macron, à l'éducation nationale, Blanquer accuse les parents "pauvres" de préférer acheter du matériel multimédia de confort avec l'allocation de rentrée scolaire.
Le gouvernement et son ministère de l'éducation nationale s'apprêtent à lancer une campagne d'affichage à l'école qui assimile l'origine des problèmes de laïcité à l'école à la seule immigration sans aucun lien direct avec le sens véritable de la laïcité, et le rapport à la neutralité de l'état et des services publics vis-à-vis des religions et croyances.
Le même Blanquer qui avantage de manière éhontée l'école privée par exemple en obligeant les mairies à financer la garderie et la restauration à l'école maternelle.
Macron à Marseille continue à faire son Sarkozy, le sauveur aux mains pleines qui fait un max de démagogie, et en l'occurrence propose aux directeurs d'école d'embaucher eux-mêmes du personnel motivé. Comme si le problème de ces écoles, c'était la qualité des professeurs des écoles et leur motivation et non les moyens accordés, la pauvreté endémique de ces quartiers, le manque de mixité sociale.
Pendant ce temps-là, le gouvernement affecte suffisamment de moyens aux lycées pour garantir des secondes à 35 ou 40 élèves (excellentes conditions pour réduire l'impact des inégalités sociales sur l'égalité des chances), un enseignement commun au rabais, la suppression du bac, une perte de sens pour beaucoup.
Pendant ce temps, la réforme de l'assurance-chômage prive des dizaines de milliers de privés d'emploi d'allocations, les APL sont réduites pour les étudiants et les revenus les plus bas, le logement social est attaqué, on laisse déraper les prix du gaz, de l'électricité, de l'essence...
Le néo-libéralisme autoritaire de Macron se double d'un cynisme remarquable: vraiment, le président met les pieds dans les chaussons de Sarkozy!
Ça suffit, les Françaises et les Français ont le droit au respect!
La rentrée scolaire 2021, comme l'a rappelé Fabien Roussel dans son interview a L'Humanite, c'est 1800 postes d'enseignants en moins dans les collèges et les lycées. En quatre ans, 7500 postes ont été supprimés. Il faut inverser ces logiques!