26 avril 2021
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POUR L’EMPLOI, LA PROTECTION SOCIALE ET LE RETRAIT DE LA RÉFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE
Le 1er Juillet prochain, victimes de la faillite de leur entreprise ou d’un licenciement, les sans emplois n’auront pas d’emploi à retourner exercer.
Avec la réforme de l’assurance chômage du président des riches, nombre d’entre eux n’auront plus droit à aucune indemnisation ou la verront diminuer drastiquement. Une réforme d'autant plus indécente au moment où 40 milliardaires français se partagent 510 milliards de dollars contre 277 milliards en 2020 et où, en pleine crise sociale, la bourse de Paris s'est envolée de 60% en un an. Plutôt que de s'attaquer à la racine de cet enrichissement vertigineux des puissants - l'évasion fiscale, qui coûte chaque année 80 milliards à l’État et aux caisses de solidarité - Macron tape sur les plus modestes.
Cela concernera d’abord les travailleuses et travailleurs les plus fragiles, celles et ceux qui avant la crise occupaient un emploi précaire (contrats courts, temps partiels, travailleurs saisonniers, etc.). Cela touchera également les salarié.e.s des secteurs les plus sévèrement touchés par la crise sanitaire (hôtellerie, restauration, culture, tourisme, évènementiel, restauration…).
Face à la crise, si cette réforme devait être appliquée, elle privera les nouveaux inscrits de 27 % de leur indemnisation en moyenne – parfois même jusqu’à 50 % - selon l’étude d’impact de l’Unedic. Elle doit être définitivement abandonnée.
Parce que nous avons plus que jamais besoin de solidarité et de justice sociale.
Parce que c’est la sécurisation des parcours professionnels qui permettra aux travailleurs de conserver leur savoir-faire.
Parce que les entrepreneurs auront besoin de personnels avec des compétences préservées pour relancer leur activité avec efficacité et sérénité.
Parce qu’il ne faut pas ajouter à la crise sanitaire un carnage économique et social, nous demandons d’étendre la période d’indemnisation pour les chômeurs en fin de droit, de permettre aux intermittents d’être rémunérés et d’abroger l’intégralité de la réforme de l’assurance chômage.
Nous interpellons solennellement la députée LREM de Morlaix Sandrine Le Feur: elle doit intervenir auprès de son "gouvernement" et ne pas se rendre complice d'une réforme de l'assurance chômage qui matraque les chômeurs. Cette réforme doit être définitivement abandonnée.
Le succès de la mobilisation syndicale du samedi premier mai, à 14h place Puyo à Morlaix, sera un bon indicateur du refus de cette politique de régression sociale et les communistes y prendront toute leur place.
Section du Pays de Morlaix du Parti communiste - 26 avril 2021
Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix
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