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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 16:07
Enzo de Gregorio au centre (photo Eugénie Cazaux, 31 mars 2021)

Enzo de Gregorio au centre (photo Eugénie Cazaux, 31 mars 2021)

Depuis plus d’un an, le gouvernement n’a eu de cesse de nous mépriser. De mépriser la jeunesse française.

En 12 mois, bientôt 13, nous avons été accusés de tout. De propager le virus dans les bars et restaurants. De tuer nos grands-parents ou nos parents. Nous avons également été infantilisés, de nombreuses voire de très nombreuses fois. Un coup, pour des bonbons dans des amphis, un autre car nous ne serions pas capables de garder des masques.

Et pourtant, pourtant nous avons fait preuve de résilience, acceptant sans broncher les mesures, les unes après les autres. Voyant chaque semaine, nos espaces de liberté se réduire et notre précarité exploser. Depuis un an, nous avons arrêté pour beaucoup notre vie sociale et amicale, parfois au péril de notre santé mentale et psychique.

Nous nous sommes concentrés sur nos études et notre travail. Comme nous le demandais le gouvernement, nous sommes restés confinés. Durant l’été, nous nous sommes un peu relâchés, comme beaucoup de Français. Nous avons fait la fête, bu un peu et vu nos amis. Mais loin de la vie normale, loin de nos festivals habituels, tous annulés.

Et une nouvelle fois, nous avons été accusés de propager le virus, les bars, les restaurants ont été obligé de fermer. Nos vies sociale et amicale de nouveau restreinte. Avec cette fois ci un petit vent de colère. Tout cela n’aurait-il pas pu être évité si le gouvernement avait agi quand il le fallait ?

Alors en octobre, le gouvernement nous a reconfiné, il a fermé nos facs et laissé les lycées ouverts. Depuis cette date, beaucoup de choses ont changé.

Si les mesures sont sensiblement les mêmes, le ras-le-bol a gagné du terrain. Les mesures sont de moins en moins comprises et les jeunes deviennent de plus en plus hors la loi.

Qui aurait pu imaginer en 2019 écrire de tels mots pour parler de soirées ? de moments conviviaux entre amis ou camarades ? c’est pourtant le cas et notre vie chaque week-end.

Alors quand hier soir, le Président a de nouveau annoncé des mesures incompréhensibles, un vent de colère s’en abattu sur la jeunesse française. Un ras-le-bol criant.

Criant de désespoir, un désespoir de voir nos « meilleures années de nos vies » gâchées par un président orgueilleux. Le désespoir d’une génération, la génération covid comme nous sommes déjà appelés.

Nous voulons juste vivre. Vivre heureux, vivre ensemble, vivre joyeux.

Alors vite, vaccinons, libérons les brevets sur les vaccins. Pour qu’enfin, tout cela ne soit plus qu’un mauvais rêve.

Enzo de Gregorio, secrétaire départemental du MJCF 29

1er avril 2021

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