Dire non à la fermeture des agences d’exploitation Enedis de Douarnenez, Pont-l’Abbé et Quimperlé. C’était l’objectif de la douzaine d’élus et militants communistes du Sud-Finistère, rassemblés ce mardi en fin de matinée devant la préfecture de Quimper. Un refus que quatre d’entre eux devaient réaffirmer à l’intérieur, lors d’une entrevue avec Jean-Marc Le Querré, de la direction des sécurités.
Trois fermetures annoncées pour juillet. « 104 000 usagers sont directement concernés », expose la délégation. Sur les sites, ce sont 14 agents qui devront être réintégrés ailleurs. En l’occurrence, « à Quimper ou Caudan », précise Florian Pascual. Représentant syndical CGT chez Enedis Bretagne, il dénonce « des sites restés sans entretien pendant des années ». Signe, selon lui, qu’« ils préparaient ces fermetures en coulisses depuis longtemps ».
Pour la délégation, cette triple fermeture va largement « dégrader la qualité du service sur le territoire ». Elle évoque dans ce sens « des temps d’intervention rallongés », des risques accrus de coupures de courant prolongées en cas de coups de vent qui briseraient les lignes. Elle parle aussi de ces pompiers, mobilisés sur un incendie, mais qui devront attendre plus longtemps désormais avant d’intervenir, le temps que les fils électriques par exemple tombés au sol soient sécurisés…
Si le projet se confirme, Enedis ne sera plus présent qu’à Quimper. Sans que la ville soit « gagnante » pour autant. « Car le centre de Quimper devra assurer la maintenance dans deux fois plus de communes (81 au total), sans garantie de moyens supplémentaires », laissent notamment entendre Yvonne Rainero et Bernard Jasserand, élus quimpérois.