Brest, 11 février - après avoir soutenu les cheminot-e-s avons retrouvé les AESH sur notre route que nous avons assuré du soutien des communistes face au mépris de Blanquer et Macron.
"Même sous la neige, les communistes et jeunes communistes soutiennent les mobilisations. À Brest ce matin, deux rendez-vous, soutient au cheminots face à la suppression de postes voulu par la direction.
Puis en rentrant, les AESH empêchés d’aller à Quimper par la météo c’étaient réunis devant les locaux de la DSDEN afin de porter leur revendications. Notamment sur le statut et les salaires."
Enzo de Gregorio, secrétaire départemental du MJCF et Jean-Paul Cam, secrétaire de section du PCF à Brest
Sous la neige, une quarantaine de manifestants étaient réunis ce jeudi à matin, à la gare de Brest. (Le Télégramme/Rémy Quéméner)
Suppressions de postes envisagées à la SNCF : « La présentation du projet décalée » après une réunion à Brest
Publié le 11 février 2021 - Le Télégramme
Ce jeudi, une quarantaine de manifestants étaient présents à la gare de Brest, contre la suppression et le transfert de postes fixes d’agents de la SNCF vers des équipes mobiles. L’entreprise a décidé de décaler la présentation du projet, après une réunion avec les syndicats.
Bravant le froid et la neige, une quarantaine de manifestants avaient répondu à l’appel de l’intersyndicale, ce jeudi matin à la gare de Brest, pour se mobiliser contre la suppression et le transfert de postes fixes d’agents de la SNCF vers des équipes mobiles. Durant toute la matinée, les représentants syndicaux (CGT, Sud et CFDT) ont échangé avec la direction sur les transformations envisagées concernant plusieurs gares du Finistère. La réunion a duré plus d’une heure et demie. « Nous avons demandé un moratoire sur ce dossier », explique Jean-Christophe Hamon, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Brest et Landerneau.
Bravant le froid et la neige, une quarantaine de manifestants avaient répondu à l’appel de l’intersyndicale, ce jeudi matin à la gare de Brest, pour se mobiliser contre la suppression et le transfert de postes fixes d’agents de la SNCF vers des équipes mobiles. Durant toute la matinée, les représentants syndicaux (CGT, Sud et CFDT) ont échangé avec la direction sur les transformations envisagées concernant plusieurs gares du Finistère. La réunion a duré plus d’une heure et demie. « Nous avons demandé un moratoire sur ce dossier », explique Jean-Christophe Hamon, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Brest et Landerneau.
En début de semaine, la CGT détaillait le plan envisagé par la SNCF : « Brest devrait perdre un poste d’accueil et un à la vente, en plus de deux agents de réserve. Deux postes d’agents territoriaux, donc mobiles, verront cependant le jour ». Cette nouvelle mise en place dans le Finistère concerne aussi, toujours selon le syndicat, Landerneau, avec la perte de deux postes fixes et deux de réserve, pour la création de deux postes d’agents territoriaux. À Morlaix, « où les guichets sont déjà très réduits », le poste d’assistant dirigeants de proximité (DPx) doit être supprimé, pour laisser la place à deux agents territoriaux. Quimper subira, toujours d’après la CGT, une suppression de cinq postes, tandis que quatre postes territoriaux apparaîtront.
« Dans la période, déjà très compliquée, les risques psychosociaux de tels changements sont difficiles à envisager pour les salariés. L’entreprise a refusé le moratoire mais a accepté de décaler la présentation du projet, qui devait être faite en février. Il va y avoir de nouveaux temps d’échanges. Nous allons demander qu’il n’y ait pas de suppression de postes. Notamment pour le poste d’agent d’accueil en gare de Brest. C’est un rôle fondamental pour l’accueil sur les quais des passagers et particulièrement pour les personnes handicapées ».
Ci dessous le communiqué de la cellule de Landerneau du PCF concernant l'action des cheminots puis celui de la section du pays de Brest.
"La ligne ferroviaire de Landerneau-Brest est l'une des plus empruntées de Bretagne : des centaines de voyageurs chaque jour, des landernéens et leurs trajets domicile travail, les plus jeunes pour les loisirs et l'école ou encore pour les plus âgés. Un nœud ferroviaire essentiel et une clef pour tendre vers la réduction de l'utilisation de la voiture pour les landernéens, pour le climat mais aussi pour leur porte-monnaie.
L'accueil des voyageurs en gare, se repérer dans les prix des billets, aider les personnes à mobilité réduite à prendre le train en toute sécurité ne peut se faire sans personnel à quai, fixe et dans notre gare de landerneau.
Aujourd'hui, la direction de la SNCF veut imposer des "équipes mobiles" à la place des "équipes fixes" ce qui se solderait par la disparition des guichets en gare et la suppression de 4 postes à Landerneau.
Les trains et les agents qui les rendent accessibles sont essentiels et une gare landernéenne déshumanisée est inacceptable. Le PCF Landerneau apporte son soutien à l'action des cheminots de jeudi 11 février à Brest, également touché. Pour soutenir la gare de landerneau, RDV jeudi 11 février 10h en gare de Brest"
Communiqué section du pays de Brest
La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien aux actions des cheminots du secteur Brest Landerneau qui se dérouleront ce jeudi 11 février alors qu'une réunion de dialogue social aura lieu ce jour. La section du PCF sera présente devant la gare de Brest à 10 h.
La direction de la SNCF impose le remplacement des équipes fixes par les équipes mobiles, et remplace des postes de guichets dans les grandes gares et les réserves correspondantes par des « agents territoriaux (ex équipes mobiles)». Elle ne couvre pas plus les besoins de vente ou d’escale dans les petites gares.
La section du PCF demande le respect de la convention TER avec le conseil régional qui rend complémentaires les équipes fixes et équipes mobiles.
Ainsi des suppressions d’emplois, au nombre de trois, sont annoncées à Brest et Quimper et la suppression de l’agent d’accueil et de prise en charge des personnes à mobilité réduite en gare de Brest.
Ces suppressions sont inacceptables ainsi sur la la ligne Quimper-Brest ,toutes les études prouvent que c’est l’incompatibilité de l’offre et l’absence de contrôleurs qui obèrent le développement de la demande.
La manifestation prévue à Quimper a finalement été déroutée vers Brest, devant les locaux de l’inspection académique, rue Yves-Collet. (Marie Dagnaud, Le Télégramme, 11 février)
Le Télégramme, 11 février - Marie Dagnaud
En ce jour anniversaire de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) avaient décidé de manifester à Quimper, ce jeudi, à l’appel de la CGT Éducation et de la FSU.
Alors qu’un groupe d’une trentaine d’AESH avait pris place dans un car à destination de Quimper, le chauffeur a dû faire demi-tour sur la route, en raison des fortes chutes de neige de ce jeudi matin. Qu’à cela ne tienne le petit groupe a décidé de manifester quand même, mais à Brest, devant les locaux de l’inspection académique, rue Yves-Collet.
Sous le seuil de pauvreté
Les AESH dénoncent leur salaire de misère, sous le seuil de pauvreté, faute d’avoir la possibilité d’un plein-temps. « Auparavant, un AESH s’occupait un à deux enfants, maintenant on leur demande de prendre en charge parfois quatre ou cinq enfants et une mutualisation via les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés). Cela oblige à prendre en charge un enfant qu’ils n’ont jamais vu avant, sans préparation, sans connaître les besoins spécifiques de cet enfant », souligne Marie Dagnaud, secrétaire générale de la CGT Éducation du Finistère.
Un vrai statut de fonctionnaire revendiqué
Cela amène les AESH à faire du zapping entre les établissements, les classes, les élèves. « Ce système est inadapté aux besoins individuels des élèves, pour qui un temps d’accompagnement de 4 à 6 heures par semaine devient la règle sous prétexte d’autonomisation ».
Les accompagnants revendiquent un vrai statut de fonctionnaire de catégorie B avec un salaire égal à 1,4 fois le Smic en début de carrière ; un temps plein à 24 heures côte à côte avec l’élève, et donc la fin des temps partiels imposés ; et le droit à la formation continue et à une formation initiale avant la prise de poste.
Mobilisation des AESH, Photo Enzo de Gregorio - 11 février 2021
Mobilisation des AESH, Photo Enzo de Gregorio - 11 février 2021
Mobilisation des AESH, Photo Enzo de Gregorio - 11 février 2021