Marcel Cachin à la fête de la Bretagne de Concarneau au côté des communistes finistériens et de Pierre Le Rose
Marcel Cachin, dont la motion au congrès de Tours, favorable à l’adhésion à la IIIe Internationale, a recueilli plus de 70 % des voix, n’est pas un novice. À 51 ans, il a déjà une longue expérience militante au Parti ouvrier français et, depuis 1905, à la SFIO. Originaire de Bretagne – il est né à Paimpol en 1869 –, il a fait de brillantes études à Rennes. Ce fils d’un gendarme et d’une ouvrière devient professeur de philosophie et exerce des charges électives : adjoint au maire de Bordeaux de 1900 à 1903, conseiller municipal à Paris, député. En 1918, il devient directeur de l’Humanité et le restera jusqu’à sa mort, en 1958. Au printemps 1920, la SFIO envoie Cachin et Ludovic-Oscar Frossard, le secrétaire général du Parti, en mission à Moscou pour discuter d’une éventuelle adhésion au Komintern. Les deux délégués plaident pour l’acceptation des 21 conditions qui donnent à l’Internationale communiste un caractère de parti mondial.
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