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29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 08:51
Photo de la manif du 28 novembre contre la loi Sécurité Globale à Paris (page facebook de Benjamin Amar, dirigeant de la CGT et du PCF)

Photo de la manif du 28 novembre contre la loi Sécurité Globale à Paris (page facebook de Benjamin Amar, dirigeant de la CGT et du PCF)

Une marée humaine pour défendre la démocratie ce samedi 28 novembre ...

600 manifestants à Morlaix, + 200 le samedi matin

+ 500 à Saint-Malo

Près de 7000 à Rennes

+ 5000 à Brest

3500 à Lorient

2000 à Vannes

10 000 à Nantes

3 500 à Tours, 1000 à Laval, 13 000 à Lyon, 6000 à Bordeaux, 5000 à Montpellier

200 000 à Paris, etc...

Loi "sécurité globale". 500 000 personnes défilent pour défendre les libertés
Samedi 28 Novembre 2020 - L'Humanité

À l’appel de la coordination « Stop loi Sécurité globale », 200 000 personnes ont manifesté à Paris contre la législation liberticide du gouvernement et ses dérives autoritaires. 

 

« Flou à lier » ; « Police criminelle est un pléonasme » ; « Le véritable virus s’appelle Darmanin, Lallement »… À l’appel de la coordination « Stop loi Sécurité globale », composée de syndicats de journalistes, d’associations de défense des droits humains, 200 000 personnes ont rivalisé d’inventivité à Paris, ce 28 novembre, pour dénoncer la loi sécurité globale et la dérive autoritaire du pouvoir. Dès 13 heures, un groupe de gilets jaunes a occupé la place de la République en scandant : « Liberté ! Liberté ! »

Un slogan qui a retenti partout en France : des milliers de personnes ont battu le pavé, comme à Lyon (13 000), Bordeaux (6 000), ou encore Montpellier (5 000). Au total, les organisateurs ont compté plus de 500 0000 manifestants réunis dans plus de 100 rassemblements à travers le territoire.

Place de la République donc, Mélanie et Laura, étudiantes à la Sorbonne, s’impatientent de voir la manifestation commencer. « Elle a bien failli ne pas avoir lieu ! Vous vous rendez compte, ils ont voulu nous empêcher de manifester alors qu’on dénonce les restrictions de toutes nos libertés », lâche la première, remontée contre le préfet de police Didier Lallement qui souhait interdire le défilé. Le tribunal administratif de Paris a finalement cassé cette décision, vendredi. « Depuis les manifs des gilets jaunes, on veut nous empêcher de manifester. Désormais, Darmanin veut nous dissuader de filmer la police. Cette loi me fait très peur, ce n’est pas le pays dont je rêve », abonde son amie, en regardant, l’air dépité, l’impressionnant dispositif policier. Des camions de CRS et de gendarmerie ont été déployés tout le long du boulevard du Temple, reliant la place de la République à la place de la Bastille, point d’orgue de la mobilisation.

Comme lors de précédents rassemblements, les manifestants réclament le retrait des articles 21, 22, et du très contesté article 24 de, qui prévoit de pénaliser la diffusion d’images de policiers, ainsi que l’abandon du nouveau Schéma national du maintien de l’ordre. « Cette loi est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, tance Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. C’est un pas de plus qui est franchi dans l’attaque de nos libertés individuelles et collectives ». Dans le cortège, des citoyens témoignent de leur inquiétude quant à la dérive autoritaire du pouvoir, qui pourrait pénaliser tous ceux qui filment ou font circuler sur les réseaux sociaux des images de violences policières. «Si on ne peut plus filmer, qui va nous protéger des violences policières ? » demande Maimouna, 19 ans. 

Les images de Michel Zecler, ce producteur de musique sauvagement tabassé et traité de « sale nègre » par quatre policiers cette semaine, étaient dans toutes les têtes. « S’il n’y avait pas eu d’images, il serait certainement en prison. Qui l’aurait cru face à la parole de trois policiers ? Personne ! Depuis des années, on parle de violences policières, Adama, Théo, Cédric Chouviat, et les vidéos ne suffisent pas à condamner les policiers », s’indigne la jeune femme qui a vu la diffusion du tabassage via Loopsider. Micro en main, Assa Traoré, la sœur d’Adama, a lancé, sous les applaudissements de la tête du cortège : « Il faut élargir le combat. Il faut interdire les violences policières, il faut que la France assume [le fait] qu’il y a du racisme dans la police. Arrêtons l’hypocrisie, ça se passe comme ça depuis des années dans nos quartiers. Certains n’ont pas eu le temps de sortir leur téléphone. »

Non loin de la place de la Bastille, vers 16 heures, la tension est montée d’un cran entre une poignée de protestataires vêtus de noir qui a brûlé du mobilier urbain et les forces de l’ordre. Les organisateurs de la marche ont enjoint à ne « pas casser », à ne « pas braquer cette manifestation dans laquelle (étaient) présentes de nombreuses familles. »

Face à un gouvernement qui fait mine de poursuivre une concertation pourtant au point mort, la coordination  « Stop loi Sécurité globale » en appelle  au président de la République pour qu'il "entende le peuple, descendu dans la rue en masse, pour défendre les libertés, toutes les libertés."

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