Article Ouest-France, 30 janvier 2020
Ils se sont rassemblés à 12 h 30 dans le centre-ville de Brest (Finistère). Soit trois heures avant la venue de la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, pour officialiser la candidature de Renée Thomaïdis aux municipales.
À 12 h 30, rendez-vous était pris pour un pique-nique devant l’hôtel Continental du centre-ville de Brest (Finistère), à l’appel de 18 organisations syndicales et politiques.
Trois heures plus tard, dans l’établissement en question, Marine Le Pen devait présenter officiellement la candidate du Rassemblement national pour les élections municipales, Renée Thomaïdis.
Le pique-nique, peut-être à cause du temps, a tourné au traditionnel rassemblement avec prise de parole des différentes forces syndicales et politiques de gauche.
«Idées nocives»
Pour la CGT, Olivier Pichon a été le premier à s’exprimer. « Quand nous avons appris que Marine Le Pen était à Brest aujourd’hui, on a pensé qu’il était nécessaire de dénoncer la présence de quelqu’un que nous ne souhaitons pas voir à Brest, compte tenu des idées nocives et dangereuses qu’elle porte », a-t-il indiqué.
Plusieurs représentants d’organisations syndicales et politiques ont aussi pris la parole. «En six ans, pas un Brestois n’a vu le FN», a notamment lancé Pierre-Yves Cadalen, tête de liste LFI aux élections municipales.
Peu après 14 h 30, une centaine de personnes étaient toujours présentes devant le Continental. Les policiers aussi, barrant l’accès à l’hôtel.
Face à face entre policiers et manifestants
À #Brest c’est un fait très rare : une conférence de presse sous protection policière. Celle de Marine Le Pen. pic.twitter.com/E4khIcNWyC
— Mickaël Louédec (@mlouedec1) January 30, 2020
Vers 16 h, les policiers font face aux manifestants, devant la permanence départementale du Rassemblement national.
Le Pen n'était pas la bienvenue à Brest
Le Pen a du déplacer le lieu de sa conf de presse à Brest, en effet, vive réaction unitaire de 18 orgas politiques et syndicales de gauche, 250 manifestant.e.s qui dénoncent les menace du RN contre les militant-e-s :
"Au pouvoir, nous les mettrons hors d'état de nuire" écrit dans la presse le RN par la voix de son porte-parole Gilles Pennelle.
Les orgas vont réagir ensemble en s'adressant au Procureur de la République contre ces menaces inacceptables.
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Le Pen n’est pas la bienvenue à Brest
Alors que Marine Le Pen tiendra une conférence de presse jeudi 30 janvier à Brest, pour lancer la campagne de sa liste aux municipales, 17 organisations syndicales, politiques et associatives (*) appellent à un pique-nique antifasciste à 12h30, square de la Tour d’Auvergne (devant l'hôtel Continental).
Au moment où le mouvement social mène un combat pour le retrait du projet de réforme des retraites, les organisations signataires appellent les Brestoises et les Brestois à dénoncer les mensonges du RN qui stigmatise les immigrés alors que le véritable problème de notre pays relève fondamentalement du partage des richesses
(*)Alternative UBO, UL CGT Brest, CNT, Ensemble, EELV, FSU, FI, Génération S, LDH, MRAP, NPA, PCF, PS, Solidaires 29, UCL, UDB, VISA 29.
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