Jean Marc Nayet, ici à son domicile le 4 novembre dernier, lors de la préparation de l’exposition de photos de Poilus.
Jean-Marc Nayet est décédé à son domicile mardi 4 février à l’âge de 75 ans. Originaire de Béthune (Pas-de-Calais), il s’est installé, avec son épouse Lucienne, à Locquénolé en 2005, après une carrière à Air France. Adhérent du PCF, il réside alors à Champigny-sur-Marne, où Lucienne préside le Réseau du Musée de la Résistance Nationale. Depuis 2005, Jean-Marc Nayet est la cheville ouvrière du jumelage Morlaix - Wavel, du nom du camp de réfugiés palestiniens au nord du Liban, où il s'est rendu à plusieurs reprises, ainsi qu'en Palestine, en tant que photographe amateur engagé.
Photographie et engagement
Le 11 novembre dernier, les photographies de Jean-Marc Nayet, une quarantaine de photos de Poilus de La Feuillée, avaient investi les cimaises de la salle du Préau à Locquénolé. Avec son voisin photographe Philippe Grincourt, il a aussi photographié les yeux en mosaïque réalisés par l'artiste Pierre Chanteau et scellés sur les cales, jetées ou digues du littoral finistérien.
Un dernier hommage sera rendu à l'espace funéraire de Saint-Thégonnec, samedi 8 février à 17h.
L’annonce de la disparition brutale du photographe Jean-Marc Nayet de Locquénolé a provoqué une vague de réactions empreintes d’émotion, notamment sur les réseaux sociaux. Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, parti politique auquel était attaché Jean-Marc Nayet, a notamment salué, dans un communiqué, « le cœur noué » un « compagnon de luttes et de rêve d’une autre société, animateur de l’association pour un jumelage Morlaix-Wavel (camp de réfugiés palestinien au nord du Liban où Jean-Marc Nayet avait été à plusieurs reprises), un homme sensible, vif, drôle et cultivé ».
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