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11 décembre 2019 3 11 /12 /décembre /2019 09:00

La responsabilité du préfet Lelarge est en cause, comme celle du gouvernement et des élus macronistes. Depuis quelques années, les jeunes, étudiants, lycéens, jeunes travailleurs, en lutte contre la domination néo libérale et les représentants politiques du monde financier sont l'objet de violences d'état immédiates et inacceptables, visant à étouffer dans l’œuf, en cassant les jeunes et les meneurs, la révolte de la jeunesse.

Les communistes du Pays de Brest et du Finistère sont choqués par le choix de la violence effectué par l'autorité préfectorale. En faisant intervenir violemment les forces de l'ordre au sein de la bibliothèque universitaire en dehors de toute demande effectuée par la présidence de l'université la préfecture se situe dans l'illégalité.
Nous tenons à apporter aux personnels universitaires , aux étudiants et à leurs élus et organisations syndicales toute notre solidarité.Ce choix de bafouer les franchises universitaires montre la volonté du gouvernement de refuser le débat démocratique.

Brest. Le président de l’université « estomaqué » après l’intervention musclée des CRS

En dehors de situations d’urgence absolue, et cela depuis presque 800 ans, les forces de l’ordre ne peuvent intervenir sur un site universitaire que sur réquisition du président, rappelle Matthieu Gallou, président de l’Université de Bretagne occidentale, après l’intervention musclée de ce mardi matin, à Brest (Finistère).

Dans un communiqué de presse, adressé mardi en fin de matinée aux rédactions, l’association étudiante Une Alternative pour l’UBO réagit « à l’intervention de CRS au sein de la bibliothèque universitaire (BU) et au matraquage d’étudiants ».

« Ce matin, à la suite d’une action pacifiste contre la réforme des retraites, un groupe d’étudiants a été poursuivi par un groupe de CRS jusque dans la bibliothèque universitaire, relate l’association. Ils se sont fait matraquer devant un personnel choqué qui a dû intervenir pour protéger les étudiants. »

« Cette intervention des forces de l’ordre s’apparente davantage à une opération de répression politique du mouvement social », estime l’association. Considérant qu’elle est « intervenue en dehors de toute autorisation du président de l’UBO », elledemande « que toute la lumière soit faite sur cet événement et que le président de l’UBO réaffirme son autorité au sein des murs de l’UBO en y interdisant les interventions de ce type ».

La « vive émotion » du président de l’université

Matthieu Gallou, président de l’université de Bretagne occidentale (UBO), n’a pas tardé, lui non plus, à réagir. Dans un courrier adressé à ses collègues, il confie « avoir appris avec une vive émotion l’intervention policière musclée qui a eu lieu ce mardi matin dans le hall de la BU Lettres de Brest. »

« Je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde sympathie à l’égard des personnels et usagers de la BU, particulièrement choqués par cette intervention, poursuit le président de l’UBO. J’ai immédiatement saisi le sous-préfet de Brest pour lui demander des explications, afin de faire la lumière sur ces faits qui ne correspondent pas à des usages remontant à presque 800 ans. Ceux-ci prévoient qu’en dehors de situations d’urgence absolue, les forces de l’ordre ne peuvent intervenir sur un site universitaire que sur réquisition du président. »

« Le maintien de l’ordre universitaire est une lourde responsabilité, mais je tiens, sous le contrôle de la loi et de nos instances, à l’exercer pleinement, et à garantir ainsi le plein exercice des libertés académiques. »

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