Le mouvement qui se veut unitaire, avec la participation de la CGT, FO, la CFTC, la FSU, Solidaires, la CFE – CGC, Ensemble et Solidaires, les retraités de la Fonction Publique et Loisirs et Solidarité des Retraités (Le Télégramme / Antoine Rolland)
Les organisations syndicales et associations de défenses des retraites organisent un mouvement national le 8 octobre. La manifestation morlaisienne partira symboliquement des locaux de la CPAM, à 10 h 30.
Ils veulent faire entendre leur « colère sourde ». Différents syndicats s’allient pour manifester ensemble, au niveau national et local, pour les retraites, le mardi 8 octobre. À Morlaix, exceptionnellement, la manifestation partira de la Caisse primaire d’assurance maladie, 36 rue de Brest, à partir de 10 h 30. « Un symbole pour dénoncer la baisse récurrente des pensions, expliquent les syndiqués. En trois ans, on nous a prélevé un mois de pension, c’est trop ».
Le mouvement unitaire veut mettre la pression sur le gouvernement avant le vote du budget de la Sécurité sociale. Les organisations réclament, entre autres, la suppression de la hausse de la CSG, et la fin du gel des pensions, leur revalorisation en fonction de l’évolution des salaires, le maintien des pensions de réversion, et l’embauche de 40 000 personnes dans les Ehpad ou en tant qu’aide à domicile.
Nous ne sommes pas un poids pour la société, il faut nous laisser vivre.
Pensions et réforme des retraites, même combat
Les différents choix fiscaux des derniers mois ont laissé des traces. « Nous soutenons nos parents, nos enfants voire nos petits-enfants, s’indigne Alexandre Betti, de la CFE-CGT. Nous ne sommes pas un poids pour la société, il faut nous laisser vivre ».
Après la manifestation du 24 septembre contre la réforme des retraites, ce sont donc cette fois-ci les actuels retraités qui vont battre le pavé. Même si, ils tiennent à préciser, les deux combats sont complémentaires. « De nombreux retraités étaient dans la rue le 24 septembre », avance Jean-Yves Olivier, de la CGT cheminots, à la retraite. Eux-mêmes dénoncent le passage au système à point, « un coin dans le système de répartition », selon Roger Héré, de la CGT. « On n’attendra pas la réforme en 2025 pour défendre nos pensions. Actifs et retraités ont un intérêt commun à se battre ensemble ».
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