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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 19:17
Ian Brossat, le retour de l’idée communiste ? - Mathieu Dejean Les Inrocks, 17 mai
Ian Brossat, le retour de l’idée communiste ?

17/05/19 Par
Mathieu Dejean Les Inrocks

Tête de liste du PCF aux élections européennes, Ian Brossat réalise une percée médiatique et politique à gauche, et espère créer la surprise le 26 mai. Cent ans après la création du “Parti”, quel communisme incarne-t-il ?

Une rumeur monte dans les travées du gymnase Japy, ce 16 mai, dans le XIe arrondissement de Paris. Du bout des lèvres d’abord, puis avec de plus en plus d’entrain, le refrain de La Jeune Garde, grand classique des meetings communistes, finit par envahir l’espace : “V’là la jeune garde ! V’là la jeune garde, Qui descend sur le pavé..." Ce chant révolutionnaire reflète l’état de régénérescence du Parti communiste français (PCF), qui organise ce soir-là un grand meeting de soutien à sa tête de liste aux élections européennes, Ian Brossat.

Jeune, urbain, adepte des réseaux sociaux : l’adjoint à la mairie de Paris en charge du logement est métamorphosé. En quelques semaines et autant de réparties fulgurantes distribuées à ses adversaires sur les plateaux télé (Yves Thréard s’en souvient), l’élu de 39 ans s’est fait un nom dans le paysage balkanisé de la gauche. A tel point que le Parti bientôt centenaire se prend à rêver d’un petit matin rouge le 26 mai, jour du scrutin.

 

Même si les sondages ne le créditent pour l’instant que de 4 %, Ian Brossat est le nom du retour d’un parti pendant plusieurs années éclipsé – par le Front de gauche en 2012, puis par la France insoumise en 2017. “PCF is back !”, se félicite Fabien Roussel, le secrétaire national élu au dernier congrès. Dans la presse, l’engouement suscité par sa candidature est patent. Le contraste entre l’image désuète du PCF et la modernité de son incarnation intrigue : “Communiste 2.0”, “communiste new look”, lit-on dans les articles qui lui sont consacrés.

“J'ai une tendresse particulière pour Georges Marchais”

A “Colonel Fabien”, le siège à l'architecture d'avant-garde du PCF où il nous reçoit, il balaye d’un revers de main ces titres élogieux : “J’ai toujours trouvé qu’il y avait un décalage important entre ce qu’est le PC, ses militants, ses élus, et la représentation qui en est faite. Donc si j’ai contribué à faire en sorte que l’image que les gens se font désormais du PC est un peu plus fidèle à ce qu’il est vraiment, tant mieux.”

En dépit de sa jeunesse, Ian Brossat n’est pas un communiste qui bouscule tant que ça les habitudes - le “nouveau monde”, ce n'est pas lui. Jeter un œil à son clip officiel de campagne suffit à s’en convaincre. De manière quasi subliminale, une image d’archive de Georges Marchais, iconique secrétaire général du PC (de 1972 à 1994), enlaçant Nelson Mandela lors de sa libération en 1990, s’y est glissée. “C’est moi qui ai proposé cette idée”, révèle-t-il dans un sourire satisfait.

Signe que même en pleine course, il veut bien se laisser rattraper par le vieux monde, et adresser un message rassurant aux anciens marchaisiens qui tiennent aujourd’hui les rênes du parti : “Nous les communistes, nous avons des racines historiques, et je préfère assumer ce qu’on a toujours été plutôt que tenter de jouer l’ardoise magique”, explique-t-il. “Par ailleurs, je ne suis pas toujours d’accord avec tout ce que Georges Marchais a pu dire, mais j’ai une tendresse particulière pour lui, et pour le fait que quand il était sur un plateau de télé, certains journalistes pénibles, qui sévissent encore, se tenaient à carreau !”, ajoute-t-il sans cacher sa référence à Alain Duhamel et Jean-Pierre Elkabbach. En 2014, il posait aussi fièrement dans son bureau avec une photo du tribun rouge à la plage.

Quand LO tentait de le recruter

Comme souvent chez Ian Brossat, les symboles sont indissociablement “pop” et politiques. Son premier souvenir de manif date de 1986 : “C’était sur le parvis de Pompidou. Une manifestation pour la libération de Nelson Mandela, organisée par la Jeunesse communiste. J’étais sur les épaules de ma mère.” La politique, chez les Brossat, c’est une tradition familiale. Ses parents militent à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, d’obédience trotskiste). En révolutionnaires professionnels, ils se sont rencontrés à l’imprimerie du quotidien de l’organisation, Rouge, à Montreuil – aujourd’hui encore le siège du NPA. Son père, le philosophe Alain Brossat, publie régulièrement des ouvrages dans des maisons d’édition engagées (Lignes, La Fabrique…).

Dans cet univers fortement politisé et balisé idéologiquement, Ian Brossat choisit une voie alternative, en 1997. La rigidité intellectuelle et la discipline stricte des militants trotskistes le refroidissent : “Des militants de Lutte ouvrière nous attendaient à la sortie du lycée, ils m’ont fait lire des pages de Zola d’abord, puis de Marx. Je me souviens qu’on allait au café. Mais j’avais déjà plus ou moins ma carte au Parti. Je ne méprise pas du tout ça, mais ils ont une autre conception du rôle du parti politique. Ils le considèrent davantage comme un parti d’avant-garde, qui nécessite des militants très très très formés, et très très très dévoués.”

A l’âge de 17 ans, après avoir rencontré des cocos en train de tracter sur le marché Daguerre, dans le XIVe arrondissement, il rejoint donc le frère ennemi des trotskistes, le PCF – où militait son grand-père (dont il a raconté l’histoire dans L'Espion et l'enfant, éd Flammarion). “Ce que j’apprécie chez les militants communistes, c’est l’envie d’obtenir des avancées concrètes. Je trouvais mes parents un peu engoncés dans des idéaux qui n’avaient pas de traduction dans la réalité”, dit-il.

“American Psycho”

Cette attitude pragmatique fait dire à son camarade Stéphane Peu, cité dans Le Parisien, qu’il incarne “une génération plus communicante qu’idéologue”. Ian Brossat nuance : “J’ai moins le goût de communiquer que de transmettre. Je suis prof, je ne suis pas un grand orateur en meeting, mais j’essaye d’expliquer correctement.” Sur la forme, il s’est tout de même inspiré des affiches de campagne d’Alexandria Ocasio-Cortez, jeune élue au Congrès américain qui revendique ouvertement l’étiquette “socialiste”.

Paradoxalement, alors qu’il est normalien, agrégé de lettres, et qu’il milite dans un parti qui a historiquement compté beaucoup d’intellectuels, Ian Brossat goûte peu au jeu du “plus marxiste que moi, tu meurs”. Le 16 mai au gymnase Japy, il cite bien l’auteur du Manifeste du parti communiste (avec Engels) une fois, sur l’écologie, mais n’en fait pas l’alpha et l’oméga de sa politique. Le député communiste Sébastien Jumel approuve cette position : “Le temps n’est pas à théoriser, il est à incarner la colère du peuple, à mettre des visages sur les vies broyées. C’est ça qui compte, plus qu’une approche philosophique ou idéologique.”

“Je vais être franc avec vous : je ne suis pas un grand théoricien. Je suis plutôt un praticien. Bien sûr, je lis des livres, mais je préfère globalement lire des romans que des essais”, confie Ian Brossat, qui a enseigné pendant six ans à des premières et des terminales d’un lycée public de Sarcelles. Son hétérodoxie se trouve peut-être là : passionné de littérature américaine, il est l’auteur d’un mémoire de maîtrise sur American Psycho, de Bret Easton Ellis. “Je ne dirai pas que je suis d’accord avec ce que Bret Easton Ellis dit maintenant - notamment dans son dernier livre. Mais j’ai trouvé qu’à l’époque, c’était la meilleure analyse de la société de marché dans laquelle nous vivons en ce moment. Ce n’était pas rien de mettre en scène un trader serial killer. Ce livre m’a beaucoup marqué”, révèle-t-il.

“Ian a une dimension populaire, et non populiste”

Ce signe distinctif n’est pas si contradictoire avec l’identité du PC. “C’est un parti qui a une grande cohérence idéologique, mais qui a toujours été extrêmement pragmatique. La faucille et le marteau n’étaient jamais sur les affiches électorales, pour capitaliser des voix. Brossat est cohérent avec cela, et il incarne une modernité du temps”, souligne l’historien du communisme Roger Martelli, qui fut membre de la direction du PCF de 1982 à 2008. Alors que le dernier Congrès a marqué la volonté du parti de réaffirmer son identité, pas question, donc, de changer son nom : “Ce serait entrer dans la ‘politique marketing’, et je ne le veux pas”, souligne Ian Brossat.

Le météore rouge préfère enrichir le sens du mot “communisme” en y intégrant notamment la philosophie des “communs”. “Être authentiquement communiste, c’est être profondément écologiste”, affirme-t-il devant ses deux mille soutiens (à bon entendeur – écolo –, salut !). Dans un contexte de décrépitude du PS et d’incertitude pour la France insoumise, il veut imposer un style à l’opposé du populisme de gauche de Jean-Luc Mélenchon. La “Brossat touch”, ce sont des discours construits comme des dissert', et des réparties qui terrassent ses contradicteurs sans surjouer le conflit. Sur les plateaux de télévision, cela produit des étincelles.

Tête de liste du PCF aux élections européennes, Ian Brossat réalise une percée médiatique et politique à gauche, et espère créer la surprise le 26 mai. Cent ans après la création du “Parti”, quel communisme incarne-t-il ?

Une rumeur monte dans les travées du gymnase Japy, ce 16 mai, dans le XIe arrondissement de Paris. Du bout des lèvres d’abord, puis avec de plus en plus d’entrain, le refrain de La Jeune Garde, grand classique des meetings communistes, finit par envahir l’espace : “V’là la jeune garde ! V’là la jeune garde, Qui descend sur le pavé..." Ce chant révolutionnaire reflète l’état de régénérescence du Parti communiste français (PCF), qui organise ce soir-là un grand meeting de soutien à sa tête de liste aux élections européennes, Ian Brossat.

Jeune, urbain, adepte des réseaux sociaux : l’adjoint à la mairie de Paris en charge du logement est métamorphosé. En quelques semaines et autant de réparties fulgurantes distribuées à ses adversaires sur les plateaux télé (Yves Thréard s’en souvient), l’élu de 39 ans s’est fait un nom dans le paysage balkanisé de la gauche. A tel point que le Parti bientôt centenaire se prend à rêver d’un petit matin rouge le 26 mai, jour du scrutin.

 

Même si les sondages ne le créditent pour l’instant que de 4 %, Ian Brossat est le nom du retour d’un parti pendant plusieurs années éclipsé – par le Front de gauche en 2012, puis par la France insoumise en 2017. “PCF is back !”, se félicite Fabien Roussel, le secrétaire national élu au dernier congrès. Dans la presse, l’engouement suscité par sa candidature est patent. Le contraste entre l’image désuète du PCF et la modernité de son incarnation intrigue : “Communiste 2.0”, “communiste new look”, lit-on dans les articles qui lui sont consacrés.

“J'ai une tendresse particulière pour Georges Marchais”

A “Colonel Fabien”, le siège à l'architecture d'avant-garde du PCF où il nous reçoit, il balaye d’un revers de main ces titres élogieux : “J’ai toujours trouvé qu’il y avait un décalage important entre ce qu’est le PC, ses militants, ses élus, et la représentation qui en est faite. Donc si j’ai contribué à faire en sorte que l’image que les gens se font désormais du PC est un peu plus fidèle à ce qu’il est vraiment, tant mieux.”

En dépit de sa jeunesse, Ian Brossat n’est pas un communiste qui bouscule tant que ça les habitudes - le “nouveau monde”, ce n'est pas lui. Jeter un œil à son clip officiel de campagne suffit à s’en convaincre. De manière quasi subliminale, une image d’archive de Georges Marchais, iconique secrétaire général du PC (de 1972 à 1994), enlaçant Nelson Mandela lors de sa libération en 1990, s’y est glissée. “C’est moi qui ai proposé cette idée”, révèle-t-il dans un sourire satisfait.

Signe que même en pleine course, il veut bien se laisser rattraper par le vieux monde, et adresser un message rassurant aux anciens marchaisiens qui tiennent aujourd’hui les rênes du parti : “Nous les communistes, nous avons des racines historiques, et je préfère assumer ce qu’on a toujours été plutôt que tenter de jouer l’ardoise magique”, explique-t-il. “Par ailleurs, je ne suis pas toujours d’accord avec tout ce que Georges Marchais a pu dire, mais j’ai une tendresse particulière pour lui, et pour le fait que quand il était sur un plateau de télé, certains journalistes pénibles, qui sévissent encore, se tenaient à carreau !”, ajoute-t-il sans cacher sa référence à Alain Duhamel et Jean-Pierre Elkabbach. En 2014, il posait aussi fièrement dans son bureau avec une photo du tribun rouge à la plage.

 

Quand LO tentait de le recruter

Comme souvent chez Ian Brossat, les symboles sont indissociablement “pop” et politiques. Son premier souvenir de manif date de 1986 : “C’était sur le parvis de Pompidou. Une manifestation pour la libération de Nelson Mandela, organisée par la Jeunesse communiste. J’étais sur les épaules de ma mère.” La politique, chez les Brossat, c’est une tradition familiale. Ses parents militent à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR, d’obédience trotskiste). En révolutionnaires professionnels, ils se sont rencontrés à l’imprimerie du quotidien de l’organisation, Rouge, à Montreuil – aujourd’hui encore le siège du NPA. Son père, le philosophe Alain Brossat, publie régulièrement des ouvrages dans des maisons d’édition engagées (Lignes, La Fabrique…).

Dans cet univers fortement politisé et balisé idéologiquement, Ian Brossat choisit une voie alternative, en 1997. La rigidité intellectuelle et la discipline stricte des militants trotskistes le refroidissent : “Des militants de Lutte ouvrière nous attendaient à la sortie du lycée, ils m’ont fait lire des pages de Zola d’abord, puis de Marx. Je me souviens qu’on allait au café. Mais j’avais déjà plus ou moins ma carte au Parti. Je ne méprise pas du tout ça, mais ils ont une autre conception du rôle du parti politique. Ils le considèrent davantage comme un parti d’avant-garde, qui nécessite des militants très très très formés, et très très très dévoués.”

A l’âge de 17 ans, après avoir rencontré des cocos en train de tracter sur le marché Daguerre, dans le XIVe arrondissement, il rejoint donc le frère ennemi des trotskistes, le PCF – où militait son grand-père (dont il a raconté l’histoire dans L'Espion et l'enfant, éd Flammarion). “Ce que j’apprécie chez les militants communistes, c’est l’envie d’obtenir des avancées concrètes. Je trouvais mes parents un peu engoncés dans des idéaux qui n’avaient pas de traduction dans la réalité”, dit-il.

“American Psycho”

Cette attitude pragmatique fait dire à son camarade Stéphane Peu, cité dans Le Parisien, qu’il incarne “une génération plus communicante qu’idéologue”. Ian Brossat nuance : “J’ai moins le goût de communiquer que de transmettre. Je suis prof, je ne suis pas un grand orateur en meeting, mais j’essaye d’expliquer correctement.” Sur la forme, il s’est tout de même inspiré des affiches de campagne d’Alexandria Ocasio-Cortez, jeune élue au Congrès américain qui revendique ouvertement l’étiquette “socialiste”.

Paradoxalement, alors qu’il est normalien, agrégé de lettres, et qu’il milite dans un parti qui a historiquement compté beaucoup d’intellectuels, Ian Brossat goûte peu au jeu du “plus marxiste que moi, tu meurs”. Le 16 mai au gymnase Japy, il cite bien l’auteur du Manifeste du parti communiste (avec Engels) une fois, sur l’écologie, mais n’en fait pas l’alpha et l’oméga de sa politique. Le député communiste Sébastien Jumel approuve cette position : “Le temps n’est pas à théoriser, il est à incarner la colère du peuple, à mettre des visages sur les vies broyées. C’est ça qui compte, plus qu’une approche philosophique ou idéologique.”

“Je vais être franc avec vous : je ne suis pas un grand théoricien. Je suis plutôt un praticien. Bien sûr, je lis des livres, mais je préfère globalement lire des romans que des essais”, confie Ian Brossat, qui a enseigné pendant six ans à des premières et des terminales d’un lycée public de Sarcelles. Son hétérodoxie se trouve peut-être là : passionné de littérature américaine, il est l’auteur d’un mémoire de maîtrise sur American Psycho, de Bret Easton Ellis. “Je ne dirai pas que je suis d’accord avec ce que Bret Easton Ellis dit maintenant - notamment dans son dernier livre. Mais j’ai trouvé qu’à l’époque, c’était la meilleure analyse de la société de marché dans laquelle nous vivons en ce moment. Ce n’était pas rien de mettre en scène un trader serial killer. Ce livre m’a beaucoup marqué”, révèle-t-il.

“Ian a une dimension populaire, et non populiste”

Ce signe distinctif n’est pas si contradictoire avec l’identité du PC. “C’est un parti qui a une grande cohérence idéologique, mais qui a toujours été extrêmement pragmatique. La faucille et le marteau n’étaient jamais sur les affiches électorales, pour capitaliser des voix. Brossat est cohérent avec cela, et il incarne une modernité du temps”, souligne l’historien du communisme Roger Martelli, qui fut membre de la direction du PCF de 1982 à 2008. Alors que le dernier Congrès a marqué la volonté du parti de réaffirmer son identité, pas question, donc, de changer son nom : “Ce serait entrer dans la ‘politique marketing’, et je ne le veux pas”, souligne Ian Brossat.

Le météore rouge préfère enrichir le sens du mot “communisme” en y intégrant notamment la philosophie des “communs”. “Être authentiquement communiste, c’est être profondément écologiste”, affirme-t-il devant ses deux mille soutiens (à bon entendeur – écolo –, salut !). Dans un contexte de décrépitude du PS et d’incertitude pour la France insoumise, il veut imposer un style à l’opposé du populisme de gauche de Jean-Luc Mélenchon. La “Brossat touch”, ce sont des discours construits comme des dissert', et des réparties qui terrassent ses contradicteurs sans surjouer le conflit. Sur les plateaux de télévision, cela produit des étincelles.

 

“Je n’ai pas de haine contre les journalistes, d’ailleurs je voulais être journaliste. En tout cas je n’ai jamais voulu faire de la haine contre les médias un ressort politique”, déclare Ian Brossat. Dans les rangs du PC, l’approbation est générale. Et au-delà, son discours commence à convaincre.

Le philosophe Henri Peña-Ruiz, membre du Parti de gauche qui avait soutenu “JLM” à la présidentielle de 2017, a fait parvenir une lettre expliquant son soutien à Brossat (qui “fait honneur à la politique et au communisme”) pour les européennes. L’eurodéputée communiste Marie-Pierre Vieu résume : “Ian a une dimension populaire, et non populiste. Il parle simple sans être simpliste. C’est un intello qui n’est pas vécu comme intellectuelloïde.” Quel que soit son score le 26 mai, le grand parti de la classe ouvrière a son nouveau hérault.

 

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