À l’appel d’une intersyndicale composée de la CGT, FO, la FSU et Sud solidaires, un peu plus de 300 personnes se sont rassemblées places des Otages, ce mercredi matin, avant de prendre part au traditionnel défilé du 1er-Mai dans les rues de la ville. L’occasion pour les représentants syndicaux de rappeler que cette date « ne correspond pas à une fête du travail, que ce n‘est pas juste un jour chômé mais une journée en l’honneur des travailleurs du monde entier », de la Turquie au Brésil en passant par la Palestine ou l’Algérie. Un « symbole encore vivant » qui trouve son origine à Chicago en 1886 (lutte pour obtenir la journée de huit heures) et dont l’objet est la défense des droits des travailleurs. Plus que jamais d’actualité, selon eux, « en ces temps troublés sur le plan social et économique ».
Lors des prises de parole, il a évidemment été question de la politique gouvernementale et d’Emmanuel Macron, considéré comme le « président des riches et des puissants ». Après avoir dénoncé tour à tour « la loi du fric », la suppression du nombre de fonctionnaires, « la destruction des services publics », et réclamé « des salaires dignes pour une vie digne », les syndicats ont jugé que les réponses du président, suite à « un débat tronqué », ne répondaient pas à leurs exigences ni à celles des Gilets jaunes. Moyennant quoi, ils entendent continuer à se battre pour « une vraie politique de justice sociale, fiscale et écologique ». Et d’appeler à soutenir la mobilisation de la fonction publique, le 9 mai.