La question européenne a toujours engendré de profonds débats au sein de la gauche, entre ceux qui acceptaient cette Union européenne libérale et ceux qui en rejetaient les traités fondateurs. Les élections européennes sont à un seul tour et à la proportionnelle intégrale. Pourquoi choisir la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat le 26 mai ?
Les électeurs de gauche hésitants peuvent faire crédit au PCF d’être un repère dans ce débat européen. Car beaucoup de partis et de responsables politiques, à gauche, se sont illusionnés. On nous avait promis l’Europe sociale, on nous avait juré que les traités européens permettraient enfin de construire une union politique, avec une harmonisation des droits par le haut. Nous avons assisté à l’exact inverse. En 2015, le peuple grec, qui a voté démocratiquement pour rompre avec l’austérité, a été écrasée par 27 gouvernements coalisés. Ceux qui avaient anticipé la catastrophe dès le traité de Maastricht en 1992 sont peu nombreux. Les communistes sont de ceux-là. On ne trouvera pas dans notre bouche les contes de fées et les fausses promesses européennes qui ont tant déçu les couches moyennes et populaires.
« Le PCF est la seule force de gauche a avoir rejeté tous ces traités européens ultra-libéraux ». La conclusion de @IanBrossat de #LEmissionPolitique #EuropeDesGens pic.twitter.com/lcU8NLZkft
— PCF (@PCF) 4 avril 2019
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De l’avis général, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat ont mené le combat avec constance et courage à Strasbourg et à Bruxelles durant la mandature qui vient de se clore. Ils ont arraché des victoires, comme le maintien du fonds européen d’aide aux plus démunis, ou le coup d’arrêt au détricotage des droits des chauffeurs routiers. Ils ont également pesé de tout leur poids sur les dossiers écologiques, comme le signale Le Monde dans le bilan de la mandature.
Au sein du groupe de la Gauche Unie Européenne, qui rassemble à ce jour une cinquantaine de députés sur 751, les parlementaires communistes de demain, comme ceux d’aujourd’hui, seront de tous les combats, sans ambiguïté ni renoncements. Ils travailleront toujours à construire de vastes alliances internationales pour faire progresser les droits des peuples, et à l’émergence d’une véritable force de gauche sur la scène internationale.
La Maire de Barcelone Ada Colau, militante indignée contre le mal-logement, figure de la gauche espagnole, combattante contre Airbnb et l’ubérisation des villes, apporte son soutien @IanBrossat pour les élections européennes ! https://t.co/TOLGa1Y4cC
— Maxime Cochard (@MaximeCochard_) 17 mai 2019
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Avec la victoire d’Emmanuel Macron en 2017, on a vu débarquer dans nos institutions une multitude de chefs d’entreprise, de banquiers ou de membres des milieux d’affaire sur les bancs de l’Assemblée nationale. Le gouvernement d’Édouard Philippe compte une quinzaine de millionnaires. Et après, on s’étonne de la déconnexion du pouvoir en place et de son incapacité à mener une politique conforme aux intérêts de la majorité des Français ? Chaque liste prétend représenter le peuple mieux que la concurrente. Mais une seule liste compte plus d’une moitié d’ouvrier.e.s et d’employé.e.s. Ce n’est pas une petite question. Bien d’autres listes qui prétendent rendre leur voix aux petits ou représenter les gilets jaunes sont en réalité composées de cadres politiques aux carrières déjà bien remplies.
La liste conduite par Ian est la seule à permettre l’élection de la première députée européenne ouvrière depuis plus de 30 ans. La voix de Marie-Hélène Bourlard détonne. Dans l’arène politique, on n’est plus habitué à entendre ces hommes et ces femmes qui ont travaillé à l’usine, qui connaissent la réalité des petits salaires, des horaires fractionnés, et des batailles contre les plans sociaux. L’élection de Marie-Hélène Bourlard serait une énorme victoire symbolique. Et d’abord face à ceux qui font mine de se plaindre à tout bout de champ de la disparition des membres des catégories populaires dans les parlements, mais qui ne font strictement rien pour y remédier. Notre bulletin de vote rouge peut faire événement !
J’ai le plaisir de présenter notre clip de campagne officiel, avec la participation de Josiane Balasko et de nos candidat.e.s pour une #EuropeDesGens ! pic.twitter.com/lFT5nfUCqb
— Ian Brossat (@IanBrossat) 13 mai 2019
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Ian Brossat était encore un relatif inconnu il y a quelques semaines. Mais durant cette campagne, il a surpris et émergé en montrant une chose : sa constance à ne rien céder face aux représentants d’Emmanuel Macron et de l’extrême droite. Il a mouillé la chemise pour démasquer un à un les mensonges du Président, de ses ministres, et des petits télégraphistes qui relaient la bonne parole élyséenne. Dans cette campagne, il a montré qu’il sera un parlementaire européen intraitable, à la voix forte, prêt à mouiller la chemise, à ne rien laisser passer, à lancer l’alerte chaque fois que nécessaire. Il l’a du reste déjà fait en lançant une bataille contre la multinationale californienne Airbnb, qui piétine la loi française et le fisc pour maximiser ses profits. Il le fera demain encore mieux au Parlement européen, et nul ne peut douter qu’il sera un élu utile aux salarié.e.s de notre pays.
Quand @IanBrossat atomise la candidate macroniste et son hypocrisie sur la question de l’accueil des migrants. Magistral. #LEmissionPolitiquepic.twitter.com/y6FQOn2ezt
— Maxime Cochard (@MaximeCochard_) 4 avril 2019
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Ian n’est pas tout seul. Il est entouré d’hommes et de femmes de grande valeur. J’ai parlé de Marie-Hélène Bourlard, qui s’est battue contre les délocalisations des usines textiles du Nord, et contre Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France et propriétaire du groupe LVMH pour lequel elle travaillait. Mais je voudrais citer aussi Anthony Gonçalves, médecin cancérologue, Loïc Pen qui s’est battu contre la fermeture de la maternité de Creil, Elina Dumont, ancienne SDF et grande gueule engagée contre le mal-logement, Maryam Madjidi, qui défend avec passion la cause des réfugiés… Il y en a beaucoup d’autres, des salariés en lutte et des syndicalistes comme Nacim Bardi ou Benjamin Amar. Notre liste a reçu le soutien de beaucoup de personnalités, comme mon amie Josiane Balasko que je ne remercierai jamais assez. Mais pas seulement. Elle est soutenue par 100 militants de la métallurgie, 300 cheminots, plus de 2000 élus locaux. Autant de citoyens qui veulent des parlementaires européens de combat !
Lorsque nous avons commencé cette campagne, la liste du PCF était donnée à 1 % dans tous les sondages. Elle est désormais toute proche de la barre fatidique des 5 % (4 % dans le dernier sondage OpinionWay). C’est la seule liste de gauche à avoir connu une telle progression dans les intentions de vote. Donner sa voix à Ian Brossat, c’est un vote utile : pouvoir faire élire directement au moins quatre députés de gauche au Parlement européen.
La liste du PCF s’est singularisée par une chose : elle a tendu la main au reste de la gauche. Ça, toutes les listes le disent. Mais la liste de Ian Brossat est la seule à avoir refusé d’agresser quiconque à gauche. Nous nous sommes soumis au devoir de ne pas taper sur nos petits camarades, et nous l’avons respecté scrupuleusement. On ne peut pas en dire autant de tout le monde. Et si nous l’avons fait, c’est parce que nous savons qu’après le 26 mai, il faudra reconstruire la gauche. Une gauche à même d’exercer à nouveau des responsabilités locales et nationales. Nous n’avons pas l’intention de laisser le pays continuer à vivre au rythme du faux duel entre Macron et Le Pen.
Beaucoup de personnalités d’autres partis ont appelé à voter Ian Brossat ou lui ont témoigné leur soutien. Je pense à des parlementaires européens sortants, issus d’autres partis comme le PS ou les radicaux de gauche. Je pense aussi à des militants et sympathisants, venus par exemple de Génération.s et de la France Insoumise. Ce qu’ils apprécient, c’est justement que le PCF met le rassemblement non seulement au cœur de son discours, mais aussi au cœur de ses actes. Notre parti dirige 800 municipalités et un département. Il sait travailler dans l’unité et constituer des alliances. Le travail de Ian à Paris comme adjoint au logement dans une municipalité rose-rouge-verte en est une preuve. Cet apport est primordial pour que demain la gauche se relève.
L’ex-député PS et proche d’Arnaud Montebourg Patrice Prat soutient la tête de liste PCF Ian Brossat pour les élections européennes. Il l’annoncera dans une vidéo diffusée ce soir lors du meeting du candidat à Japy. @RTLFrance
— Pauline de St Remy (@PauSR) 16 mai 2019
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Enfin, comment ne pas le souligner ? La campagne de Ian Brossat est la seule belle surprise de cette élection européenne. Ce ne sont pas seulement les communistes qui le disent. Nous avons reçu de très nombreux messages de toute la gauche, et même au-delà. Des messages de sympathie, d’encouragements, de soutiens, d’hommes et de femmes agréablement surpris par l’arrivée d’un vent nouveau, prêts à voter PCF pour la première fois.
Cela s’est vu dans nos meetings. Grâce au dévouement de nos militants (quel autre parti peut se targuer d’une telle fidélité, d’une telle constance dans l’engagement, d’un tel cœur à l’ouvrage de la part de ses membres ?), nous avons accueilli des milliers de personnes dans tout le pays. Au cours d’une élection pourtant réputée inintéressante, éloignée des préoccupations des Français, et difficile pour nous ! La presse s’est fait l’écho de cette percée : « La révélation Ian Brossat redonne le sourire au PCF » (L’Opinion), « Autour de Brossat, il est en train de se passer quelque chose » (Libération), Ian Brossat a « crevé l’écran », « la tête de liste PCF rayonne depuis quelques jours » (Le Monde)… Dans un monde politique qui, il faut bien le dire, ne donne guère matière à sourire, nous pouvons être fiers d’avoir su incarner cette étincelle de nouveauté et d’optimisme pour la suite.
Personnellement, j’ai rencontré des dizaines de personnes grâce à cette campagne, aussi bien dans le 14e arrondissement de Paris que partout ailleurs. Des rencontres qui font d’ores et déjà de ce printemps 2019 une réussite, un moment inoubliable de construction politique et de fraternité militante. C’est un acquis précieux ! Alors puisqu’il nous reste quelques jours de campagne, lançons nos dernières forces : prenons notre téléphone, appelons tous nos amis, tous nos contacts, tous ceux qui hésitent. Faisons passer le message. Le 26 mai, on vote pour Ian Brossat. Il a été la surprise positive de cette élection, avec une campagne pleine de propositions et d’imagination. Nous pouvons donc également créer la surprise dans les urnes. Et redonner le sourire au peuple de gauche !
-Vous êtes communistes et pourtant vous utilisez google ?
-Vous êtes bien éditorialiste au Figaro et pourtant vous vous soignez grâce à la sécu
😭😭pic.twitter.com/EF2fEGbZdX
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Renouveler profondément l'Europe avec Ian Brossat - Article du philosophe Yvon Quiniou sur son blog Médiapart
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Ada Colau, maire de Barcelone, figure de la gauche écologiste et indignée, apporte son soutien à Ian Brossat pour les Européennes en le félicitant pour son travail au niveau du logement et de sa démocratisation
Gauche. Ian Brossat engrange de multiples soutiens (L'Humanité, lundi 20 mai, Julia Hamlaoui)
Exclusif. Josiane Balasko : Pourquoi je m'engage aux côtés de Ian Brossat et des communistes (L'Humanité, 7 mai 2019)
Clip officiel de Ian Brossat avec les voix de Josiane Balasko, Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, Fabien Roussel, Maryam Madjidi, Nacim Bardi, Loïc Penn, Sophia Hocini, Elina Dumont, Patrick Le Hyaric, Benjamin Amar
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