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Le candidat PCF du Finistère était présent à Carhaix, samedi 27 avril, à l’occasion d’une rencontre-débat à un mois du scrutin européen.
Pages Finistère du Ouest-France - 28 avril 2019, Emeline Le Naour
Trois questions à…
Glenn Le Saout, candidat du Finistère sur la liste PCF aux élections européennes.
Dans un contexte de défiance vis-à-vis des politiques et de l’Europe, ce n’est pas difficile de convaincre les citoyens d’aller voter aux élections européennes ?
Effectivement, c’est compliqué. Les gens nous disent qu’ils ont autre chose à faire que de se rendre aux urnes. Ils sont lessivés et se sentent assez éloignés des enjeux européens. Pourtant, il s’agit peut-être du scrutin le plus important. C’est au Parlement que l’on décide aussi des politiques nationales.
Quelles sont les problématiques pour le Finistère ?
C’est l’Europe qui décide de la PAC pour les agriculteurs bretons mais ce sont aussi les conséquences du Brexit que vont subir les pêcheurs de nos côtes. Et c’est encore au cœur des institutions européennes que l’on peut voter des financements pour le développement et l’apprentissage du Breton. On doit être le poil à gratter du gouvernement au niveau européen.
Vous ne présentez pas de liste commune avec Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon. Le rassemblement de la gauche vous semble inenvisageable pour ces élections ?
Ian Brossat (tête de liste PCF ndlr), a tenté tant bien que mal de joindre les deux candidats mais pour le moment cela n’a rien donné. Fondamentalement, rien ne nous sépare, à savoir une Europe plus sociale pour contrer l’austérité qu’impose le gouvernement d’Emmanuel Macron et bien entendu endiguer la montée des partis nationalistes. Le problème, c’est qu’avec cet éclatement de la gauche, c’est dur de combattre l’actuel démantèlement de la France.
Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix
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