Une femme sur trois a été harcelée ou agressée sexuellement au cours de son activité professionnelle, tandis que 86 % ont été victimes de harcèlement de rue.
Ces chiffres révoltants dépeignent une réalité vécue par des millions de femmes en France.
Dans une tribune pilotée par le collectif #NousToutes, 250 personnalités rappellent le besoin de politiques publiques ambitieuses de prévention qui pourraient changer les comportements, le besoin d’une éducation obligatoire dès le plus jeune âge à la non-violence et à l’égalité filles - garçons, le besoin d’une formation systématique des professionnel.le.s qui accueillent les victimes et aussi de l’utilisation effective des outils de protection prévus par la loi, de l’augmentation significative des moyens alloués aux associations et de places suffisantes pour l’hébergement des femmes victimes.
Dans une Tribune au Monde, des responsables syndicaux issus des principaux mouvements (CGT, Solidaires, CFDT, CFE-CGC, CFTC) appellent à participer à cette marche, organisée à la veille de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, "pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes au travail".