La décision de fermer l’unité de soins intensifs de cardiologie (Usic), le 1er mai dernier, est considérée comme « très grave et parfaitement inacceptable », par le Comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix. Lundi 24 septembre, considérant que l’Usic est « indispensable, non seulement pour les patients de cardiologie mais également pour ceux des autres services, puisqu’à défaut, la prise en charge se ferait à Brest ou Saint-Brieuc, avec tous les risques que l’éloignement ferait courir aux patients », les membres du comité ont remis à la direction de l’établissement une pétition rassemblant quelque 5 007 signatures. « Elles s’ajoutent aux 6 644 que nous avons déjà recueillies le 28 juin dernier », précise Hervé Roger, le secrétaire du comité.
L’exigence d’une solution pérenne
La présidente, Martine Carne, reprend : « Il n’y a pour l’instant que deux cardiologues qui soient potentiellement intéressés par ce service, en temps partiel. Or, il faudrait disposer d’au moins trois équivalents-temps pleins pour envisager la réouverture. C’est en tout cas ce que la direction de l’hôpital nous affirme ». Le Comité enfonce le clou en affirmant que la « fermeture définitive aurait fatalement des répercussions sur tous les autres services et fragiliserait l’ensemble des activités du centre hospitalier ». Enfin, « les usagers, les personnels, les médecins et la population tout entière exigent qu’une solution pérenne soit trouvée et mise en place dans le plus court délai ».