La LDH a déposé un référé devant le tribunal administratif, pour contester la menace d’interdiction par le préfet du petit-déjeuner solidaire qu’elle avait prévu ce jeudi à Quimper.
La section quimpéroise de la Ligue des droits de l’Homme a indiqué, ce jeudi matin, qu’elle avait déposé un référé, mercredi, devant le tribunal administratif de Rennes pour contester la menace du préfet du Finistère d’interdire un petit-déjeuner solidaire qu’elle envisageait d’organiser, ce jeudi, sur l’aire de jeux de la Glacière, en écho à un petit-déjeuner républicain servi en préfecture à Emmanuel Macron et à des élus locaux.
Nous ne sommes pas dans la provocation
La réponse du tribunal administratif est tombée dans la nuit. Elle va dans le sens de la position préfectorale. « Comme le préfet, le tribunal invoque un risque de trouble à l’ordre public. Nous ne sommes pas d’accord avec cela. Il n’y avait rien de subversif dans ce petit-déjeuner solidaire fixe. Nous ne sommes pas dans la provocation. Nous représentons une association apolitique qui se mobilise pour la défense de droits fondamentaux. La liberté d’expression en est un. Nous dénonçons cette atteinte portée à la liberté d’expression », ont réagi, ce jeudi, plusieurs militants de la LDH.
Ils envisagent de programmer, à une date non encore fixée, le petit-déjeuner solidaire.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/quimper-la-ldh-denonce-une-atteinte-a-la-liberte-d-expression-21-06-2018-12002258.php#vZlbz5h3G65gLbl8.99
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