"Pour justifier son refus doctrinaire de toute revalorisation des pensions les plus basses dans l’attente de cette nouvelle réforme des retraites, le Gouvernement se prête à un odieux mensonge : l’absence des recettes nécessaires ne permettrait pas de voter ce texte. En réalité, la proposition de loi soumise au vote prévoit d’ores et déjà ces nouvelles recettes par une infime augmentation de la taxe sur les transactions financières. Rien n’empêche donc de l’adopter !" dénonce le député du Put-de-Dôme dans un communiqué.
"Alors que la France vient de se voir une nouvelle fois reconnaître le titre de
« championne de monde du reversement des dividendes aux actionnaires » par l’ONG Oxfam, et que les « premiers de cordée français sont les champions toute catégorie de la spéculation financière », il ne serait donc pas possible de prélever le minimum indispensable à la vie digne de nos retraités de l’agriculture.""
"Comment ne pas y voir une nouvelle marque de mépris envers les plus modestes,
femmes et hommes de nos campagnes, victimes d’une telle injustice à l’issue d’une vie de labeur ? Après avoir signé par milliers les pétitions précisant que cette revalorisation ne peut plus attendre, nos paysans retraités n’accepteront pas qu’un Gouvernement, pris en plein flagrant délit de mensonge, réitère le 16 mai le « coup de 44-3 » pour museler la représentation nationale !"
"S’il devait se confirmer mercredi, ce déni de démocratie, habillé de mensonge
politique, serait une énième injustice sociale portée par un Gouvernement décidément au seul service des plus fortunés" a conclu A. Chassaigne.