28 mai 2018
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15:34
Conférence/débat public
Le mardi 29 mai 2018 à 20 h
Salle Stérédenn à Lanmeur
avec Gérard Le Puill, journaliste
“Fils de paysan, né dans les Côtes d’Armor, Gérard Le Puill, lauréat du Grand prix du journaliste agricole en 1998, a consacré plusieurs livres aux enjeux agricoles ces dix dernières années. Sa réflexion se fonde sur l’agroécologie comme solution pour permettre aux sols de stocker toujours plus de carbone tout en gagnant en fertilité avec un moindre recours aux engrais chimiques. Cela va à l’encontre de préconisations de la Commission européenne qui continue, avec l’accord de la France, de chercher à multiplier les accords de libre échange qui fragilisent les agricultures des pays membres de l’Union européenne à commencer par les plus spécialisées et les plus dépendantes des marché extérieurs ce qui est le cas de la Bretagne.”
FAIRE EVOLUER L’AGRICULTURE BRETONNE POUR RESISTER AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Assurer notre souveraineté alimentaire face au réchauffement climatique
Quels enjeux pour l’agriculture en Bretagne ?
Quels enjeux pour l’agriculture en Bretagne ?
Pour débattre de tous ces sujets, les communistes de la région de Morlaix vous invitent à une réunion publique qui se tiendra le 29 mai à Lanmeur (20 h - Salle de la Mairie) avec Gérard Le PUILL, journaliste
Depuis quelques années, l’agriculture va de crise en crise avec des fluctuations de cours bien plus souvent à la baisse qu’à la hausse pour des productions aussi diverses que les céréales, le lait, les viandes bovine, porcine et de volailles, les légumes de serre et de plein champ. De ce fait, vivre du métier de paysan devient de plus en plus difficile en dépit d’une charge de travail très lourde soumise à de nombreuses contraintes.
Impliquée dans des productions intensives depuis plusieurs décennies dans des secteurs comme la viande porcine, la volaille et le lait de vache, la Bretagne agricole souffre souvent plus que d’autres régions et cela pour plusieurs raisons : Elle dépend plus que d’autres de la fluctuation des prix des matières premières importées pour la nourriture du bétail. Elle dépend aussi des fluctuations induites par la concurrence pour ce qui est du prix de la viande porcine, de volaille ainsi que du lait et de la viande bovine sans oublier les légumes de saison.
Avec plus de 50% de la production française de viande porcine, près de 40% de la production d’œufs et 30% de volaille de chair ainsi que 22%de la production laitière, la Bretagne concentre trop de productions animales sur seulement 7% du territoire national. Elle ne peut recycler convenablement ses effluents d’élevage sur des superficies trop réduites. La Bretagne va devoir réduire progressivement ses volumes de produits finis et aller vers plus d’autonomie fourragère concernant l’alimentation du bétail à commencer par les herbivores. Mais ce processus sera forcément lent, sauf aggraver la crise de l’emploi dans l’agriculture et dans les entreprises de l’aval qui transforment la production agricole bretonne.
Impliquée dans des productions intensives depuis plusieurs décennies dans des secteurs comme la viande porcine, la volaille et le lait de vache, la Bretagne agricole souffre souvent plus que d’autres régions et cela pour plusieurs raisons : Elle dépend plus que d’autres de la fluctuation des prix des matières premières importées pour la nourriture du bétail. Elle dépend aussi des fluctuations induites par la concurrence pour ce qui est du prix de la viande porcine, de volaille ainsi que du lait et de la viande bovine sans oublier les légumes de saison.
Avec plus de 50% de la production française de viande porcine, près de 40% de la production d’œufs et 30% de volaille de chair ainsi que 22%de la production laitière, la Bretagne concentre trop de productions animales sur seulement 7% du territoire national. Elle ne peut recycler convenablement ses effluents d’élevage sur des superficies trop réduites. La Bretagne va devoir réduire progressivement ses volumes de produits finis et aller vers plus d’autonomie fourragère concernant l’alimentation du bétail à commencer par les herbivores. Mais ce processus sera forcément lent, sauf aggraver la crise de l’emploi dans l’agriculture et dans les entreprises de l’aval qui transforment la production agricole bretonne.
Pour débattre de tous ces sujets, les communistes de la région de Morlaix vous invitent à une réunion publique qui se tiendra le 29 mai à Lanmeur avec Gérard Le Puill, journaliste. Fils de paysan, né dans les Côtes d’Armor, Gérard Le Puill, lauréat du Grand prix du journaliste agricole en 1998, a consacré plusieurs livres aux enjeux agricoles ces dix dernières années. Sa réflexion se fonde sur l’agroécologie comme solution pour permettre aux sols de stocker toujours plus de carbone tout en gagnant en fertilité avec un moindre recours aux engrais chimiques. Cela va à l’encontre de préconisations de la Commission européenne qui continue, avec l’accord de la France, de chercher à multiplier les accords de libre échange qui fragilisent les agricultures des pays membres de l’Union européenne à commencer par les plus spécialisées et les plus dépendantes des marché extérieurs ce qui est le cas de la Bretagne.
Avec le réchauffement climatique en cours, la Bretagne, arrosée par de nombreux ruisseaux et rivières, peut remodeler son agriculture en pratiquant de l’agroforesterie, en recourant au non labour, en accentuant les assemblages de graminées et de légumineuses dans les prairies comme dans la production céréalière.
Avec le réchauffement climatique en cours, la Bretagne, arrosée par de nombreux ruisseaux et rivières, peut remodeler son agriculture en pratiquant de l’agroforesterie, en recourant au non labour, en accentuant les assemblages de graminées et de légumineuses dans les prairies comme dans la production céréalière.
C’est pour discuter de toutes ces possibilités que nous vous invitions au débat du 29 mai à Lanmeur.
Published by Section du Parti communiste du Pays de Morlaix
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LA VIE LOCALE
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