Une douzaine de partis de gauche, d'EELV au NPA en passant par le PCF, la France insoumise ou Generation.s, signent lundi une "déclaration unitaire" appelant à manifester le 22 mars pour défendre les services publics, à commencer par le service ferroviaire et les cheminots.
"Macron et Philippe veulent en faire des boucs-émissaires ? Nous affirmons collectivement qu’ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d’années, qui expliquent la montée de l'extrême droite partout en Europe", écrivent les signataires dans ce texte.
"Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot.e.s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager.e.s", poursuivent-ils.
"Aujourd’hui Macron pousse au bout la logique de l’éclatement de la SNCF", ajoutent-ils, s'inquiétant "des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires", une question d'"égalité", qu'aura selon eux cette réforme.
Ils critiquent l'utilisation des ordonnances pour y arriver, et l'"accablement des cheminot.tes", que le gouvernement "fait passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France".
"La réalité est tout autre: ils et elles se battent pour sauver l'emploi des générations qui viennent" et ne sont pas "comptables" de la situation de la SNCF, défendent-ils.
Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, et Pierre Laurent, premier secrétaire du Parti communiste, avaient indiqué ces derniers jours travailler à "un front commun" à gauche sur le dossier de la SNCF. Ont signé cette "déclaration commune" Alternative Libertaire (AL), EELV, Ensemble, Gauche Démocratique et sociale (GDS), le mouvement de Benoît Hamon Génération.s, le groupe parlementaire France Insoumise, le NPA , Nouvelle Donne, le PCF, le PCOF, le Parti de Gauche (PG), et République et socialisme.
La CGT a appelé les cheminots à manifester le 22 mars, pour défendre notamment leur "statut" face au projet de réforme du gouvernement, le même jour que la mobilisation organisée chez les fonctionnaires contre la réforme de la fonction publique.
AFP
Plusieurs formations de gauche, d'EELV au PCF en passant par le NPA, Génération.s ou les députés FI, ont rendu public ce lundi un appel à riposter à la casse du service public orchestrée par Emmanuel Macron.
« Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes ! » Le mot d’ordre rassemble, autour d’un appel commun à la mobilisation, nombre de formations de gauche. Alternative Libertaire, Europe-écologie-Les Verts, Ensemble, la Gauche démocratique et sociale, Géneration.s, le groupe parlementaire France Insoumise, le NPA, le PCF et ses parlementaires, le PCOF, le Parti de gauche, et République et socialisme sont ainsi signataires d’un texte commun rendu public ce lundi. Fustigeant un gouvernement « qui veut parachever la transformation d’un service public censé être guidé par l’intérêt général en une entreprise du CAC 40 » et qui « accable les cheminot.tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France », ils y estiment qu’au contraire ils « se battent pour sauver l'emploi des générations qui viennent » et « ne sont comptables de rien ». « Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l'ensemble des fonctionnaires. Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne », ajoutent ces formations de gauche pour conclure sur un appel à l’unité. « Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s ».
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