Nombreux motifs de mécontentement
Les responsables des trois syndicats précisent : « Les motifs d'insatisfaction sont nombreux mais la hausse de la CSG, cela ne passe pas, tout comme la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et veufs, la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie de 0,3 %, la fiscalisation de la majoration familiale, le blocage des pensions pendants quatre ans... ». L'un d'entre eux donne un exemple précis de l'effet de l'augmentation de 1,7 point de la CSG : « Un couple de retraités, Anne, ancienne infirmière en hôpital avec 970 € de pension, et Jean, ancien employé municipal avec 1.010 €, tous deux en dessous du seuil de pauvreté, perdent ensemble 34 € par mois, soit 408 € par an ». Il ajoute : « Nous avons connu les blocages des pensions, des sous-indexations, mais jamais une telle amputation ! ». Il conclut : « Les retraités sont souvent ceux qui font tourner l'activité et l'économie, nous refusons d'être stigmatisés. Depuis janvier, on est dans le dur ! ».