Le 9 février, le gouvernement a présenté son plan pour l’apprentissage.
Les collectivités territoriales - qui ont perdu certaines de leurs prérogatives - dénoncent une privatisation de l’apprentissage alors que le Medef se réjouit que l’entreprise soit clairement replacée au cœur du dispositif.
Dans un article publié le 9 février, le Figaro détaille les réactions.
Les régions de France dénoncent dans communiqué, une privatisation de l’apprentissage. « Cette réforme n’est pas celle que proposaient les régions et ne répond pas aux véritables enjeux du développement de l’apprentissage », explique l’Association régions de France (ARF), qui réunit les présidents de région. L’association s’émeut du « risque de véritables fractures territoriales dans l’accès à l’apprentissage entre les zones métropolitaines et non métropolitaines ». De son coté, le patronat a exprimé un véritable satisfecit. « Ces pistes constituent une mini-révolution. L’entreprise est clairement replacée au cœur du dispositif de l’apprentissage, chacun des acteurs jouant le rôle qui lui appartient », s’est ainsi enthousiasmé la CPME dans un communiqué. Le Medef salue également rien moins qu’« un plan pragmatique, ambitieux et crédible ».