Ce lundi 18 décembre, 4 formations syndicales ont refusé de siéger au comité local des finances publiques, convoqué à Quimper (Finistère) pour déterminer les 21 emplois destinés à être supprimés.
« Marre d’être la variable d’ajustement ». Ce sont sur ces mots que l’intersyndicale, réunissant FO, la CFDT, la CGT et Solidaires, a impulsé le boycott du comité technique des finances publiques du Finistère, convoqué à Quimper (Finistère), lundi 18 décembre.
Devait être statuée, lors de cette réunion avec la direction, la localisation des 21 suppressions de postes sur le territoire. Malgré une décision « qui n’est qu’une application de la loi de finances 2018 votée au niveau national et non local », comme se défend la directrice départementale des finances publiques, Catherine Brigant, les formations syndicales s’insurgent.
« Notre branche supporte 97 % des suppressions d’emplois d’État. Cette baisse des effectifs induit des conditions d’exercice de plus en plus difficiles, de la souffrance au travail voire des burn-out », explique Erick Guerry, secrétaire de FO Finances. « Cela pourra, certes, donner plus de travail à certains endroits, concède Catherine Brigant. Mais nous avons les moyens d’absorber ces suppressions par des méthodes d’organisation différentes. Notamment par la dématérialisation et l’informatique qui permettront l’allégement des tâches ».
L’échéance a été reportée au jeudi 21 décembre.