Communiqué du PCF Carhaix rédigé par Daniel Laporte et Pierre-Yves Thomas.
La section PCF de Carhaix, s’indigne des méthodes employées jeudi dernier à l‘encontre des agents d’EDF, ENEDIS qui, dans le cadre d’un appel national, manifestaient à Carhaix.
Les articles de journaux sur « l’enfer » que vivent les salarié(e)s de Synutra, semblent déstabiliser une Direction dont le management est d’un autre âge. Prétextant une coupure de courant, elle à mobiliser Préfet, colonel de gendarmerie et la « cavalerie ».
Ce recours aux forces de l’ordre, retenant une quarantaine de militants dans les locaux de l’UL, est l’illustration de la criminalisation de l’action syndicale.
Loin de régler les problèmes en interne, Synutra préfère la matraque. Cette fuite en avant n’augure rien de bon et n’apaisera en rien le climat délétère qui règne dans cette usine.
Le Télégramme, 9 décembre
Au lendemain du face-à-face tendu entre des militants du syndicat CGT Mines-Energie et les forces de l'ordre, suite à une action ciblant Synutra - qui a porté plainte pour des coupures de gaz et d'électricité -, la section du Parti communiste de Carhaix s'indigne dans un communiqué des « méthodes employées à l'encontre des agents en grève sommés de décliner leur indentité ». « Cette attitude illustre la volonté de criminaliser l'action syndicale, le droit syndical et, avec les ordonnances Macron, les droits des salariés », dénonce la section du PCF, qui indique qu'elle restera vigilante « quant aux poursuites judiciaires qui pourraient être menées à l'encontre de salariés qui seraient ainsi pris en otage afin d'empêcher tout mouvement revendicatif ».
Ouest-France, 9 décembre
Action syndicale chez Synutra, le PCF réagit
Dans un communiqué, la section PCF de Carhaix dit "s'indigner des méthodes employées à l'encontre des agents des industries électriques et gazières en grève", lors de l'action menée chez Synutra dans le cadre d'un appel national. Le PCF estime que "par leur action, ils entendaient peser sur les négociations salariales en cours. Préfet, colonel de gendarmerie se sont immédiatement mobilisés, déployant une vingtaine de gendarmes en leur intimant l'ordre de relever l'identité de la quarantaine de militants CGT présents à la Maison des Syndicats". Pour le PCF, "cette attitude illustre cette volonté de criminaliser l'action syndicale, le droit syndical et, avec les ordonnances Macron, les droits des salariés". Le Parti Communiste indique qu'il sera "vigilant" quant aux suites de cette affaire.
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