Les membres du Comité de défense des usagers de l'hôpital public en pays de Morlaix, lors de leur assemblée générale. (photo Le Télégramme)
Le Comité de défense des usagers de l'hôpital public en pays de Morlaix s'est réuni, en assemblée générale, mardi, au Centre Gallouédec, à Saint-Martin-des-Champs. Les discussions ont porté sur les différentes réformes qui ont mis l'hôpital public « sous le joug des logiques comptables du libéralisme, avec toutes ses conséquences : économies budgétaires, diminution du nombre de soignants et de salariés du secteur hospitalier en général, réduction du nombre de lits, concentration de l'offre de soins, éloignement des usagers des structures de soins ».
Rencontre avec Sandrine Le Feur aujourd'hui
Les adhérents craignent que « la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT), qui voit le CHPM de Morlaix dépendre de l'établissement support de Brest, ne conduise à remettre en cause le maillage territorial avec la disparition progressive de certaines spécialités ». Les récentes dispositions de la loi de financement de la sécurité sociale attisent leurs craintes. À Roscoff, la réforme du financement des activités des soins de suite et de réadaptation a mis en cause l'existence du centre de Perharidy. Dans les Ehpad, les personnels sont sollicités comme jamais, les « burn out » fréquents. « À l'hôpital de Morlaix, la diminution de l'offre de soins en service psychiatrique, la fermeture de 55 lits durant l'été et même la sélection des patients au service de consultation de cardiologie pose problème ». C'est le sens des courriers déjà adressés par le comité à Sandrine Le Feur, députée, et l'objet de l'entrevue obtenue avec elle, aujourd'hui, à 15 h.
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