Madame la Présidente,
Au nom de nos propres résolutions, au nom du respect du droit international, au nom du respect de la convention de Genève dont l’Union européenne reconnait l’effectivité, nous ne pouvons faire silence sur la grève de la faim qu’ont dû entamer les prisonniers politiques palestiniens. Cette grève, déclenchée depuis le 17 avril dernier, vise à obtenir des conditions de détention conforme au droit humanitaire et que cesse l’arbitraire des détentions administratives.
Continuer à ne pas entendre ces revendications humanitaires peut conduire à encore plus de tensions au sein de la population palestinienne. Celles-ci peuvent déboucher sur le pire.
Nous avons donc la responsabilité d’agir. Je propose que notre parlement diligente une commission d’enquête sur les situations des prisonniers palestiniens.
D’autre part notre silence face aux emprisonnements arbitraires, face à la colonisation, nous rendra complice de la violation du droit international. L’Union européenne a pourtant un moyen de pression efficace avec la possible suspension de l’accord d’association avec Israël. Il faudrait passer aux actes sans attendre.
commenter cet article …