L'image de la semaine (pour bien commencer 2017, tiens) :
Depuis 1971, sous la droite, la France de Valéry Giscard d’Estaing, même celle de Georges Pompidou, ses patrons, ses entreprises, ses actionnaires, avaient parfaitement supporté un impôt sur les bénéfices de 50 %. Et voilà que, sous la gauche, la France de François Mitterrand ne tolère plus ce même taux ? Voilà qu’il convient de le raboter sans cesse – à 45 % (1985), à 42 % (en 1986), jusqu’à 33,3 % donc ? L’explication tient en trois mots : « marché unique européen ».
Cette logique sévit depuis 1986, depuis la signature de l’Acte unique européen. Nous n’en sommes toujours pas sortis.
Michel Sapin, ministre de l’Economie, explique ainsi, en 2016 : « A 28 %, la France aura alors un taux équivalent au taux moyen européen. »
Au nom de l’Europe, c’est toujours moins !
(L'article complet en ligne ici : http://fakirpresse.info/au-pied-du-sapin)
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