Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 20:12
Fermée depuis 2008, l'ancienne école de Troudousten est à l'abandon. Elle doit être déconstruite pour laisser place à 43 logements. À condition qu'ils trouvent preneurs... Fermée depuis 2008, l'ancienne école de Troudousten est à l'abandon. Elle doit être déconstruite pour laisser place à 43 logements. À condition qu'ils trouvent preneurs...

Fermée depuis 2008, l'ancienne école de Troudousten est à l'abandon. Elle doit être déconstruite pour laisser place à 43 logements. À condition qu'ils trouvent preneurs... Fermée depuis 2008, l'ancienne école de Troudousten est à l'abandon. Elle doit être déconstruite pour laisser place à 43 logements. À condition qu'ils trouvent preneurs...

Après un an et demi de commercialisation infructueuse des logements du futur parc immobilier de Troudousten, Aiguillon construction a jeté l'éponge. Pas vraiment satisfaite de l'opérateur, la mairie entend faire appel à un nouveau promoteur et va procéder elle-même à la démolition de l'ex-école de Troudousten pour un coût qui devrait avoisiner les 300.000 €.

Décidément, le devenir de l'ancienne école de Troudousten est tout sauf un long fleuve tranquille. Après les protestations d'une association de riverains qui avaient conduit à retravailler le projet de parc immobilier et donc à retarder sa conception, voici maintenant qu'Aiguillon construction se retire du dossier !

Aucune concrétisation !

Propriétaire du site de quasiment 5.000 m² depuis bientôt trois ans, le promoteur a jeté l'éponge, il y a quelques semaines. Après avoir tenté vainement, durant un an et demi, de commercialiser les 43 logements prévus à la place de l'ex-établissement scolaire de Troudousten, fermé depuis 2008. « On a eu très peu de contacts et aucune concrétisation », constate Thomas Duke, le directeur commercial d'Aiguillon, en précisant qu'il aurait fallu 40 % de précommercialisation pour lancer le programme. On en était très loin, ce qui a poussé le promoteur à abandonner.

La mairie tacle Aiguillon qui dit avoir fait le nécessaire

« Dès le début, on n'a pas senti un enthousiasme débordant chez Aiguillon, déplore Agnès Le Brun. On est déçu de leur investissement. Ils n'ont pas mis tout en oeuvre sur ce projet », estime le maire, qui avait fait le choix de cet opérateur en raison d'un engagement financier de 300.000 € dont Aiguillon était redevable à la ville depuis 2006. « On a échoué, c'est évident, et on en est les premiers peinés », souligne Thomas Duke, pas vraiment d'accord avec la mairie sur les moyens déployés pour cette opération. « Avec un budget communication de 40.000 €, très important pour ce type de projet, on n'a pas à rougir. Nous, on fait un constat d'échec partagé ». Le directeur commercial s'appuie sur le type de produit proposé, le PSLA (prêt social de location-accession), qui permet aux investisseurs de passer par une phase de location avant de devenir éventuellement propriétaires. Choisi par Aiguillon, il avait été validé par la ville.

« Produit pas adapté, marché atone, pression fiscale... »

« C'était ambitieux, car c'est quelque chose de peu connu, plutôt réservé à une niche de clientèle. Or, on s'est vite aperçu qu'il n'y avait pas de marché pour le PSLA sur Morlaix », explique l'opérateur, en évoquant également « un marché atone » et « un manque de visibilité » pour les clients du fait de la présence du bâtiment non démoli sur le site. « Et puis, la pression fiscale n'est pas neutre dans la commercialisation », indique-t-il également. « Le PSLA ne correspondait clairement pas au public morlaisien », reconnaît Agnès Le Brun, qui n'entend pas changer son fusil d'épaule pour autant sur Troudousten. « Il y a de la demande pour l'habitat. On va donc maintenir notre projet immobilier, en changeant simplement de promoteur et en proposant soit de la location, soit de l'achat direct », fait savoir le maire, en ajoutant que le projet va être débaptisé. Le parc ne s'appellera plus Park ar C'hoat, nom choisi par Aiguillon, mais Coatserho.

300.000 € la déconstruction

« Sauf à ce que le nouveau promoteur nous dise qu'il est capable de la rénover, la ville va prendre en charge la déconstruction de l'ancienne école (1.030 m²), ce qui va coûter environ 300.000 € », fait savoir également Agnès Le Brun. « On réclame cette démolition à la mairie depuis des mois », observe Georgette Le Gall, présidente de l'association des habitants de Troudousten. Car, dit-elle, « tout est cassé à l'intérieur par des squatters, elle est lugubre, elle fait peur ».

http://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/troudousten-aiguillon-jette-l-eponge-11-10-2016-11250123.php

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le chiffon rouge - PCF Morlaix/Montroulez
  • : Favoriser l'expression des idées de transformation sociale du parti communiste. Entretenir la mémoire des débats et des luttes de la gauche sociale. Communiquer avec les habitants de la région de Morlaix.
  • Contact

Visites

Compteur Global

En réalité depuis Janvier 2011